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Des recettes jamais atteintes dans l’histoire de l’Algérie

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  • Des recettes jamais atteintes dans l’histoire de l’Algérie

    ar Youcef Salami

    Intervenant jeudi dernier sur les ondes de la Chaîne II de la radio nationale, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a révélé que les recettes pétrolières de l’Algérie en 2008 s’établissent à 76 milliards de dollars, une légère baisse par rapport aux prévisions initiales, le pays tablant sur 80 milliards de dollars. La chute des cours de l’or noir que connaît le marché depuis septembre dernier a ainsi fait perdre à l’Algérie près de cinq milliards de dollars.
    Les revenus pétroliers de l’Algérie se situaient autour de 59,3 milliards de dollars en 2007 et de… 4 milliards de dollars en 1994. La semaine dernière, les prix du brut se sont repris, en prévision d’une baisse importante de l’offre pétrolière de l’OPEP. Le baril de brent de la mer du Nord (livraison en janvier) valait jeudi 11 décembre 44,56 dollars, en hausse de 2,16 dollars par rapport à la clôture de mercredi dernier. A New York, le baril de «light sweet crude» pour la même échéance s’échangeait à 44,51 dollars, gagnant 2,03 dollars. Cette tendance à la hausse va-t-elle se maintenir, résister aux aléas des marchés ? C’est fort probable, avec une baisse «considérable» des quotas OPEP soutenue par les pays non OPEP. Ce qui est acquis ou presque à l’heure qu’il est, c’est que l’OPEP n’a pas d’autres choix que de réduire et de manière substantielle sa production. C’est le propos du ministre de l’Energie et des Mines lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne II. Chakib Khelil a souligné que l’organisation qu’il préside doit procéder à une «coupe plus sévère» dans son offre à l’occasion de la réunion du 17 décembre à Oran. Cette conférence est très attendue et la décision qui en sortira l’est davantage parce qu’elle (la décision) aura, et c’est une première, le soutien de pays non OPEP comme la Russie. Cette dernière a affirmé, par la voix de son ministre de l’Energie, qu’elle s’y adjoindra. Sa participation confirmée depuis des semaines, la délégation russe à la rencontre d’Oran sera conduite par le vice-premier ministre. Dans une déclaration récente, le ministre de l’Energie, Sergueï Chmatko, a indiqué s’être entretenu au téléphone avec Chakib Khelil et précisé que la Russie présenterait des propositions d’ici le 17 décembre. La Russie reste un gros producteur de pétrole. La part globale de l’OPEP et de la Russie dans la production mondiale de pétrole s’élevait à 53%. Très attendu par le marché, le rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) n’a pas entamé la fermeté des cours observée depuis le début de la semaine. L’agence prévoit pourtant dorénavant une contraction de la demande cette année. La demande mondiale de pétrole est maintenant attendue en baisse en 2008 pour la première fois depuis 1983 et devrait se contracter de 0,2 million de barils par jour (mbj) à 85,8 mbj, a-t-elle pronostiqué. Outre la conférence d’Oran, le ministre de l’Energie et des Mines est revenu, lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne II, sur la crise financière mondiale actuelle. Celle-ci aura-t-elle des effets négatifs sur l’économie nationale et sur les projets de Sonatrach ? La question lui a été posée à cette occasion. Selon lui, la crise risquerait d’avoir des conséquences sur l’économie nationale si elle s’étirait dans le temps. Au-delà de trois ans, une chute des cours du brut risquerait de produire des effets notables sur l’économie nationale. Pour ce qui est des projets de Sonatrach, le ministre de l’Energie a souligné que la société a du cash-flow et qu’elle a payé ses dettes. Et, conséquemment, il n’y a pas de raisons pour que ses projets soient mis en veilleuse, a-t-il signifié.
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel
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