El-Hachemi Djaâboub affirme que l’Algérie n’est pas pressée d’y adhérer
Le ministre du Commerce, El-Hachemi Djaâboub, a déclaré hier à Alger que la question récurrente du prix du gaz est celle «qui nous préoccupe le plus» parmi les questions encore en suspens entre l’Algérie et les pays membres de l’OMC, estimant que notre pays «a déjà fait les efforts nécessaires».
S’exprimant en marge des travaux de l’APN où les députés continuent à débattre du plan d’action du gouvernement, M. Djaâboub a rappelé que notre pays a reçu depuis environ 5 mois «le dernier paquet de requêtes émanant essentiellement des Etats-Unis et de l’Union européenne», précisant que «les requêtes ont été dispatchées sur les secteurs concernés». Le ministre a ajouté que le comité en charge de ce dossier a «élaboré les suites réservées aux requêtes» et que celles-ci «ont été examinées par le comité gouvernemental présidé par M. Ahmed Ouyahia». «Nous avons déjà adressé les réponses aux membres de l’OMC et nous attendons leur réaction pour fixer la date du prochain round de négociations», a-t-il précisé. Concernant les questions qui sont en suspens actuellement, «il y a la question récurrente relative au prix du gaz et c’est la question qui nous préoccupe le plus», a insisté M. Djaâboub. «Il y a aussi la question relative à la taxe intérieure de consommation, celle relative à l’interdiction de l’importation des véhicules d’occasion et celles relatives au commerce d’Etat», a ajouté le ministre précisant qu’il s’agit là «des requêtes sur lesquelles on n’a pas encore trouvé de consensus». «Pour nous, nous estimons que l’Algérie a déjà fait les efforts nécessaires», a-t-il encore ajouté.
Interrogé sur le «retard» de l’adhésion de l’Algérie à ladite organisation, M. Djaâboub a rétorqué qu’à «l’heure actuelle, à quelque chose malheur est bon», expliquant que notre pays a été épargné par la crise mondiale actuelle parce que n’étant pas «bronchés à l’économie mondiale». «Nous ne sommes pas pressés non plus. Nous voulons adhérer à l’OMC avec les meilleures conditions et les meilleurs avantages pour l’économie nationale», a-t-il conclu. Le ministre a indiqué, par ailleurs, que notre pays va intégrer officiellement «la zone arabe de libres-échanges commerciaux». «Nous avons envoyé le dossier complet d’adhésion au délégué algérien auprès de la Ligue arabe qui a été chargé de le déposer officiellement auprès du secrétariat général de celle-ci».
Le ministre a assuré que les deux objectifs recherchés à travers l’adhésion à cet espace sont «la diversification de nos fournisseurs et l’ouverture de marchés pour les produits nationaux».
Le Jeune Indépendant
Le ministre du Commerce, El-Hachemi Djaâboub, a déclaré hier à Alger que la question récurrente du prix du gaz est celle «qui nous préoccupe le plus» parmi les questions encore en suspens entre l’Algérie et les pays membres de l’OMC, estimant que notre pays «a déjà fait les efforts nécessaires».
S’exprimant en marge des travaux de l’APN où les députés continuent à débattre du plan d’action du gouvernement, M. Djaâboub a rappelé que notre pays a reçu depuis environ 5 mois «le dernier paquet de requêtes émanant essentiellement des Etats-Unis et de l’Union européenne», précisant que «les requêtes ont été dispatchées sur les secteurs concernés». Le ministre a ajouté que le comité en charge de ce dossier a «élaboré les suites réservées aux requêtes» et que celles-ci «ont été examinées par le comité gouvernemental présidé par M. Ahmed Ouyahia». «Nous avons déjà adressé les réponses aux membres de l’OMC et nous attendons leur réaction pour fixer la date du prochain round de négociations», a-t-il précisé. Concernant les questions qui sont en suspens actuellement, «il y a la question récurrente relative au prix du gaz et c’est la question qui nous préoccupe le plus», a insisté M. Djaâboub. «Il y a aussi la question relative à la taxe intérieure de consommation, celle relative à l’interdiction de l’importation des véhicules d’occasion et celles relatives au commerce d’Etat», a ajouté le ministre précisant qu’il s’agit là «des requêtes sur lesquelles on n’a pas encore trouvé de consensus». «Pour nous, nous estimons que l’Algérie a déjà fait les efforts nécessaires», a-t-il encore ajouté.
Interrogé sur le «retard» de l’adhésion de l’Algérie à ladite organisation, M. Djaâboub a rétorqué qu’à «l’heure actuelle, à quelque chose malheur est bon», expliquant que notre pays a été épargné par la crise mondiale actuelle parce que n’étant pas «bronchés à l’économie mondiale». «Nous ne sommes pas pressés non plus. Nous voulons adhérer à l’OMC avec les meilleures conditions et les meilleurs avantages pour l’économie nationale», a-t-il conclu. Le ministre a indiqué, par ailleurs, que notre pays va intégrer officiellement «la zone arabe de libres-échanges commerciaux». «Nous avons envoyé le dossier complet d’adhésion au délégué algérien auprès de la Ligue arabe qui a été chargé de le déposer officiellement auprès du secrétariat général de celle-ci».
Le ministre a assuré que les deux objectifs recherchés à travers l’adhésion à cet espace sont «la diversification de nos fournisseurs et l’ouverture de marchés pour les produits nationaux».
Le Jeune Indépendant
