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L’OPEP stoppera-t-elle la chute des prix ?

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  • L’OPEP stoppera-t-elle la chute des prix ?

    Bouteflika ouvre aujourd’hui à Oran la 151e réunion extraordinaire

    Le président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika, s’est déplacé hier au Sheraton, lieu où se déroulent les travaux de la 151e réunion extraordinaire de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), pour une visite inopinée.

    De notre envoyée spéciale à Oran Fella M.

    La réunion devra déboucher, selon les premières déclarations, sur une coupe «sévère» qui pourrait atteindre jusqu’à deux millions de barils/jour.

    Le chef de l’Etat ouvre ce matin par une allocution la réunion de l’Opep en présence des chefs de délégations des pays membres de l’Organisation et des quatre pays non Opep (Russie, Azerbaïdjan, Syrie et Oman). C’est une première puisque aucun chef d’Etat n’a procédé dans les annales de l’Opep à l’ouverture officielle d’une de leurs réunions. Le président Bouteflika a entamé hier une visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Oran au cours de laquelle il a procédé, en partie à l’inauguration et au lancement de plusieurs projets d’ordre socioéconomique. Il s’agit de projets et réalisations liés à des secteurs importants tels que le transport, l’habitat, la santé, l’hydraulique et les technologies spatiales. Le président actuel de l’Opep et ministre algérien de l’Energie et des mines, Chakib Khelil, a déclaré hier dans un point de presse improvisé, que «le comité de surveillance du marché, composé des ministres de l’Energie de quatre pays membres de l’Opep qui sont le Koweït, le Nigeria, les Emirats Arabes Unis et l’Algérie, se réunit cet après-midi». A l’issue de cette réunion, le quota de réduction de production de l’Opep sera en principe arrêté. Ce comité, créé en 1993, a en charge la préparation technique de la réunion d’aujourd’hui à partir des dernières données sur le marché pétrolier et financier, car ils sont étroitement liés. M. Khelil a rappelé que la baisse de la demande est estimée à 1,7 million de barils/jour jusqu’à fin 2009, soit 1,2 million de barils/jour y compris les 200 000 barils/jour à fin 2008 et 500000 autres en 2009. Enfin, pour que le prix soit réel, il devra remonter à 75 dollars le baril en moyenne, a repris le président de l’Opep, citant le roi Abdellah d’Arabie saoudite. Hier, le ministre du pétrole Ali al Nouaïmi a avancé, à son arrivée au Sheraton, que l’Opep pourrait aller «jusqu’à 2 millions de barils/jour» de réduction de sa production. Une réduction de 1,7 million de barils/jour a intervenu depuis septembre, soit l’équivalent de la baisse de la demande mondiale, donc il faudra une coupe de 2 millions pour équilibrer le marché, selon la même source. Pour sa part, le ministre vénézuelien de l’Energie, Rafael Ramirez, a indiqué que la baisse journalière sera d’«au minimum un million de barils !», en dehors de l’éventuelle réduction de la production russe, à son arrivée hier à l’hôtel Sheraton d’Oran pour prendre part à 151e réunion extraordinaire de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Il a souligné qu’«il ne s’agit pas de prix, il s’agit de stabilité et d’enrayer la chute (des prix). Ce qui est important, c’est qu’ici nous sommes tous prêts à faire une réduction» de l’offre, en rappelant qu’il existait «un consensus» au sein de l’Opep pour soutenir les prix du brut.

    M. Ramirez s’est déclaré «favorable» à l’adhésion de la Russie au sein de l’Organisation. Selon le P-DG de Loukoil, l’Opep attend de la Russie qu’elle propose une réduction de sa production de 300 000 barils par jour. Lundi dernier, à son arrivée à Oran, le secrétaire général de l’Opep, Abdullah al Badri, a indiqué qu’il est envisagé «une réduction de taille» en rappelant que «tout le monde est favorable à une réduction, je n’ai aucun doute à ce sujet». Il a noté que son pays a déjà pris «une décision en avance sur la réunion, comme vous le savez, ils ont réduit leur offre au marché de 8%», ce qui a eu un effet sur le marché. Toutefois, dira-t-il, «nous n’avons demandé de réduire (la production) à personne d’autre mais j’espère qu’ils agiront et qu’ils soutiendront le marché». Il faudra que les prix remontent entre 70 et 80 dollars le baril pour que le marché soit rééquilibré, a signalé l’actuel président de l’Opep, et ministre algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, lors de sa conférence de presse. Le prix du baril a chuté de près de 100% depuis ses records en juillet dernier où il avait frôlé les 150 dollars. L’Opep fournit 43% de la production mondiale de brut tandis que la Russie en produit 12,6%, au coude à coude avec le numéro un mondial, l’Arabie saoudite.

    Au moment où nous mettons sous presse, huit délégations sont arrivées à Oran, dont cinq pays membres de l’Opep (Emirats Arabes Unis, Koweït, Nigeria, Iran, Venezuela et Arabie saoudite) et deux pays non Opep, Oman et l’Azerbaïdjan. Les autres délégations devaient arriver au fur et à mesure, dont la Libye, l’Irak, l’Angola, l’Equateur, l’Egypte, pour les pays Opep, et la Syrie et la Russie pour les pays non-Opep.

    Le Jour d'Algérie

  • #2
    La nouvelle est déjà assimilé dans le cours du brut. À moins qu'un lapin sorte du chapeau, aucune incidence sur les prix.
    Même s'il y avait un "lapin", il y aura toujours quelque part un "traitre" pour ramener la pseudo-coallition à court-moyen terme à la raison.

    Dans le meilleur des cas, pas de traitre, les bitumineux canadien produiront à plein régime et les investissements repartiront à fond.

    Y'a pas de recette miracle pour ramener à la raison les affamés de $$$, tous produiront à la valeur du marché .

    http://www.livecharts.co.uk/MarketCharts/crude.php

    44$ à l'heure actuelle et demain, 70$ ?

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