Le cartel a décidé d'une baisse record de 2,2 mbj. Ce qui n'a pas empêché le baril de toucher un plus-bas de plus de 4 ans, sous les 40 dollars.
Réunie à Oran, l'organisation des pays exportateurs de pétrole est parvenue à un consensus pour réduire sa production de 2,2 millions de barils par jour au 1er janvier 2009. Ce qui revient à une baisse de 4,2 mbj depuis septembre. Le ministre saoudien du pétrole, chef de file de facto du cartel, Ali al-Nouaïmi, l'a annoncé mercredi 17 décembre.
Les pays membres de l'Opep, qui fournissent plus de 40% de la production mondiale d'or noir, se sont donc entendus pour une baisse record sur leur quota de production de 27,3 mbj.
Cette baisse, la troisième en quatre mois, serait la plus importante décidée par le cartel depuis l'introduction du système des quotas de production en 1982. La dernière plus forte baisse, de 1,7 mbj, remonte à 1999.
Russie et Azerbaïdjan également prêts
"Les Saoudiens sont traditionnellement les plus modérés au sein du cartel et cet appel pour une sévère réduction est une mauvaise nouvelle pour les consommateurs, à moins que des prix plus élevés puissent permettre de nouveaux investissements dans l'exploration et la production", a estimé un analyste de chez Cameron Hanover, Peter Beutel.
Pressés par les responsables de l'Opep de les soutenir dans leurs efforts de stabilisation des cours, les pays non membres du cartel, comme la Russie et l'Azerbaïdjan, se sont également dits prêts à réduire leur offre. La Russie fournit 12,6% du brut mondial, proche de l'Arabie Saoudite. Or le vice-Premier ministre russe Igor Setchine chargé du secteur de l'énergie a annoncé mardi ne pas exclure une baisse de "300.000 à 320.000 bj" si la "situation actuelle des prix continue" et l'Azerbaïdjan s'est dite déterminée mercredi à couper dans son offre de l'ordre de 300.000 bj.
Le brut a perdu 70%
L'Opep s'inquiète de son impuissance à jouer sur les prix qui sont passés sous la barre des 40 dollars début décembre à Londres, malgré ses deux baisses de production décidées depuis septembre, de 2 mbj au total. Les prix du brut ont ainsi chuté de presque 70% depuis leurs records de 147 dollars le baril atteints en juillet dernier.
D'ailleurs, la décision de l'Opep de mercredi n'a pas empêché le baril de brut de toucher vers 7 heures jeudi un plus-bas depuis le 14 juillet 2004 à New York, à 39,65 dollars.
"Ce n'est pas surprenant", a réagi James Williams, de WTRG Economics. "C'est une chose de dire qu'ils vont réduire la production, mais ce qui compte, c'est de le faire", a expliqué l'analyste, en précisant que les baisses de production annoncées précédemment n'ont été appliquées par ses membres qu'à hauteur de 50% à 60%.
Réunie à Oran, l'organisation des pays exportateurs de pétrole est parvenue à un consensus pour réduire sa production de 2,2 millions de barils par jour au 1er janvier 2009. Ce qui revient à une baisse de 4,2 mbj depuis septembre. Le ministre saoudien du pétrole, chef de file de facto du cartel, Ali al-Nouaïmi, l'a annoncé mercredi 17 décembre.
Les pays membres de l'Opep, qui fournissent plus de 40% de la production mondiale d'or noir, se sont donc entendus pour une baisse record sur leur quota de production de 27,3 mbj.
Cette baisse, la troisième en quatre mois, serait la plus importante décidée par le cartel depuis l'introduction du système des quotas de production en 1982. La dernière plus forte baisse, de 1,7 mbj, remonte à 1999.
Russie et Azerbaïdjan également prêts
"Les Saoudiens sont traditionnellement les plus modérés au sein du cartel et cet appel pour une sévère réduction est une mauvaise nouvelle pour les consommateurs, à moins que des prix plus élevés puissent permettre de nouveaux investissements dans l'exploration et la production", a estimé un analyste de chez Cameron Hanover, Peter Beutel.
Pressés par les responsables de l'Opep de les soutenir dans leurs efforts de stabilisation des cours, les pays non membres du cartel, comme la Russie et l'Azerbaïdjan, se sont également dits prêts à réduire leur offre. La Russie fournit 12,6% du brut mondial, proche de l'Arabie Saoudite. Or le vice-Premier ministre russe Igor Setchine chargé du secteur de l'énergie a annoncé mardi ne pas exclure une baisse de "300.000 à 320.000 bj" si la "situation actuelle des prix continue" et l'Azerbaïdjan s'est dite déterminée mercredi à couper dans son offre de l'ordre de 300.000 bj.
Le brut a perdu 70%
L'Opep s'inquiète de son impuissance à jouer sur les prix qui sont passés sous la barre des 40 dollars début décembre à Londres, malgré ses deux baisses de production décidées depuis septembre, de 2 mbj au total. Les prix du brut ont ainsi chuté de presque 70% depuis leurs records de 147 dollars le baril atteints en juillet dernier.
D'ailleurs, la décision de l'Opep de mercredi n'a pas empêché le baril de brut de toucher vers 7 heures jeudi un plus-bas depuis le 14 juillet 2004 à New York, à 39,65 dollars.
"Ce n'est pas surprenant", a réagi James Williams, de WTRG Economics. "C'est une chose de dire qu'ils vont réduire la production, mais ce qui compte, c'est de le faire", a expliqué l'analyste, en précisant que les baisses de production annoncées précédemment n'ont été appliquées par ses membres qu'à hauteur de 50% à 60%.
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