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Commerce extérieur hors hydrocarbures : Des exportateurs entendent aller au-delà des

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  • Commerce extérieur hors hydrocarbures : Des exportateurs entendent aller au-delà des

    Des exportateurs entendent aller au-delà des discours

    La promotion et le développement des exportations hors hydrocarbures sont des idées qui n’ont cessé de revenir dans les nombreux discours des hommes politiques. Des hommes ont décidé de leur donner un sens concret.

    En dépit des considérables potentialités humaines et économiques qu’elle recèle l’Algérie n’a pu, à ce jour, concrétiser des opérations significatives d’exportations hors hydrocarbures. Las d’attendre, des chefs d’entreprises ont décidé de s’investir pour donner leur plein sens à ces objectifs.

    Il faut se rappeler que des décennies durant, et en dépit des multiples déclarations d’intention abondant dans ce sens, l’Algérie n’est jamais arrivée à dépasser le seuil du milliard de dollars d’exportations hors produits pétroliers. Bien des années après, on s’aperçoit que les déclarations prônant la diversité des échanges avec l’étranger n’étaient en réalité que de vains et creux discours. Et pourtant, le pays possède les produits et matières propres à lui permettre d’imposer la griffe Made in Algéria sur les marchés étrangers à condition toutefois qu’il eut existé une réelle volonté politique de relever ce défi. Il n’en a malheureusement rien été parce que, quelque part, l’on a considéré que les importantes royalties engrangées par la vente d’hydrocarbures pouvaient, pensait-on, largement compenser ceci par cela. Aujourd’hui que la crise financière frappe à sa porte, l’Algérie risque à terme de se retrouver enfermée dans le triste rôle de la cigale, ce personnage imprévoyant et contrit d’une célèbre fable de La Fontaine.

    Après avoir attendu, en vain, de voir les pouvoirs publics encourager les efforts allant dans le sens d’une conquête des marchés extérieurs, des opérateurs économiques ont décidé de passer à l’action. Constitués en un Groupement d’entreprises rassemblant un grand nombre d’activités, (réalisations industrielles et de biens d’équipements, agro industrie et agriculture, électronique, équipements médicaux, prestations de services, ingénierie, bâtiment,…), ils ont mis en place des dispositifs d’accompagnement des entrepreneurs désirant placer leurs produits et conquérir les marchés étrangers.

  • #2
    Des produits algériens présents au Canada

    M. Boumaïza Abdelkrim, président de ce groupement intitulé Extrem Home Make Over Trading, (la Maison des grands défis d’exportation), signale que le noyau dur constituant cette organisation est composé d’une Division marketing, un Conseil expertise, une Division communication et une autre chargée de suivre les relations d’affaires et la réalisation de projets.

    Celui-ci est animé par huit experts qualifiés chacun dans les domaines cités plus haut. Il indique qu’un comptoir a été ouvert il y a de cela deux années au niveau de la ville de Montréal, au Canada, pour promouvoir les produits algériens dont un certain nombre sont déjà connus des consommateurs de ce pays. Il s’agit, entre autres, de jus, de pâtes et de couscous, d’huile d’olive, de cuirs, de cosmétiques et d’épices. L’adhésion d’opérateurs économiques à ce comptoir leur ouvre les possibilités de placer leurs produits sur le marché canadien. Par le biais de ses diverses structures et en plus d’un programme de formation adapté de leurs agents, le dispositif mis en place par le Groupement se charge de conseiller et d’accompagner les exportateurs potentiels durant trois années à l’issue desquelles ils auront logiquement atteint leur vitesse de croisière.

    Afin de développer davantage les opportunités d’échanges économiques dans les deux sens entre l’Algérie et le Canada, il va être prochainement organisé le déplacement d’une caravane économique dans les dix provinces de ce pays pour faire connaître les produits algériens susceptibles de pénétrer d’une manière plus large le marché nord américain. Il est en outre prévu d’organiser des déplacements de missions économiques vers le Canada par secteur d’activité spécifique. La première d’entre elles, coïncidant avec le Salon international de l’alimentation, du 1er au 3 avril 2009, avec le concours de Filaha Inov, sera consacrée à la promotion des produits de l’agriculture et de l’agro- industrie avec comme objectif l’établissement d’alliances commerciales, technologiques et financières.

    De ce côté-ci de l’Atlantique, le Groupement est, par ailleurs, en train de s’investir dans un important projet consistant à jeter les bases de relations économiques directes et profitables avec des opérateurs économiques au Cameroun et, dans une seconde étape, avec les autres pays membre de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale, (CEMAC). Regroupant, outre ce dernier pays, le Gabon, le Tchad, la Guinée équatoriale, le Congo Brazzaville, la Centrafrique et la République démocratique du Congo, cette partie du continent africain recèle de considérables potentialités économiques propres à impulser des relations d’affaires dans de nombreux secteurs d’activités économiques et de services.

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    • #3
      Eviter les importations de produits en seconde main

      Le formidable travail exploratoire réalisé depuis plus de cinq années au Cameroun par Mme Douhest Boutaïna, expert spécialisée en développement commercial, a permis de cerner les secteurs où, d’ores et déjà, de mutuels et profitables échanges peuvent s’établir très rapidement.

      M. Djamel Loughrit, également membre du Groupement, rappelle que les deux manifestations organisées par l’Algérie pour susciter des mouvements d’échanges n’ont eu que de faibles effets.

      «Nous voulons désormais être présent physiquement sur place pour assurer un suivi et une présentation rigoureuse du produit et du savoir-faire algériens. En clair, nous entendons être plus entreprenants, plus à l’écoute des besoins réels du consommateur camerounais». Parmi les produits retenus pour pénétrer le marché camerounais, en particulier, M. Loughrit fait état de certains projets à travers lesquels des industriels algériens vont contribuer au lancement de l’appareil industriel camerounais par l’apport d’équipements et de technologies de production. «Du côté camerounais, poursuit-il, il existe une panoplie importante de produits agricoles et de matières premières que des opérateurs algériens peuvent importer directement sans passer par des intermédiaires européens». Il cite parmi de nombreux autres produits agricoles, la banane, le cacao, quelque 240 essences de bois, de nombreuses variétés d’épices, ainsi que la gomme arabique très utilisée dans l’industrie agro alimentaire. «La grosse difficulté, dira encore M. Loughrit, reste aujourd’hui de convaincre les entreprises algériennes, tous secteurs confondus, à conquérir ces espaces d’opportunités. C’est pour cette raison qu’a été créé un Comptoir sous la forme d’un espace d’exposition de produits à travers lequel, outre les accompagnements et les aides que nous organisons à leur intention, les opérateurs économiques pourront faire connaître et exporter leurs produits et services vers cette importante place commerciale de l’Afrique constituée de 90 millions de consommateurs potentiels.
      En même temps que les mises en relations d’affaires avec les agents économiques camerounais, nous assistons les entreprises dans l’élaboration des contrats d’achat et de vente, dans les opérations d’importation et d’exportation jusqu’à la phase finale constituée par le paiement des produits acquis de part et d’autre».

      Le Jour d'Algérie

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      • #4
        la lourdeur de la bureaucratie fera que les hommes les plus ambitieux craqueront.
        Mr NOUBAT

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