Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Une quinzaine de pays dont l’Algérie lancent une Opep du gaz en Russie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Une quinzaine de pays dont l’Algérie lancent une Opep du gaz en Russie

    Les principaux pays exportateurs de gaz se sont dotés mardi d'une organisation formelle, dont le siège sera au Qatar et qui se rapprochera d'une «Opep du gaz», alors que les pays consommateurs redoutent qu'une telle structure influe sur les prix. «Une nouvelle organisation est née aujourd'hui. La charte a été adoptée. Le siège social sera au Qatar», a déclaré dans la soirée le ministre russe de l'Energie, Sergueï Chmatko, à l'issue d'une rencontre à Moscou du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG).

    Cette charte définit des règles pour les membres du FPEG, qui était jusqu'ici une organisation informelle, fondée en 2001 à Téhéran, et dont les membres se réunissaient une fois par an. Le Forum réunit une quinzaine de pays dont la Russie, premier producteur mondial de gaz, l'Iran, le Qatar, l'Algérie et le Venezuela. Outre Doha, Saint-Pétersbourg et Téhéran étaient également candidats pour accueillir le siège de l'organisation.

    Plusieurs participants à cette rencontre se sont efforcés de convaincre que le but de leur réunion était de finaliser et d'approuver une charte et non de créer un cartel du gaz sur le modèle de l'Opep. "Nous aimerions à nouveau insister sur le fait qu'il n'y a aucune raison d'associer directement" la nouvelle organisation créée à l'Opep, a souligné M. Chmatko."C'est pourquoi nous n'allons certainement pas discuter aujourd'hui de la nécessité de se mettre d'accord sur les niveaux d'extraction de gaz. Nous avons une vision plus large", a-t-il ajouté.

    "Le but de la rencontre est de faire (du FPEG) un format plus organisé", a insisté le vice-président de Gazprom, Alexandre Medvedev. "Ce n'est pas un cartel, nous défendons nos intérêts nationaux", a renchéri le ministre vénézuélien de l'Energie, Rafael Ramirez.

    Leur homologue vénézuélien, Rafael Ramirez, s'est montré toutefois plus direct : "Nous voyons dans ce forum une occasion de bâtir une organisation solide se fondant sur les même principes qui ont donné naissance à l'Opep", a-t-il dit.

    Pour Alexandre Razouvaïev, analyste à la banque Sobinbank, toutes les déclarations "sur le thème +nous ne créons pas une Opep du gaz+ ne visent qu'à rassurer les consommateurs". "Que signifie une 'Opep du gaz'? Une organisation de pays exportateurs de gaz. Un forum de pays exportateurs de gaz, c'est la même chose", a-t-il noté, sur le site d'informations russe Gazeta.ru.

    Prenant la parole lors de la rencontre, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a d'ailleurs averti les pays consommateurs qu'ils devaient s'attendre à des hausses prochaines des prix du gaz. "L'époque des ressources énergétiques bon marché, du gaz bon marché, touche à sa fin, en dépit des problèmes financiers connus", a déclaré M. Poutine. "La crise financière et la crise économique qui a suivi sont devenues une épreuve sérieuse pour le secteur du pétrole et du gaz dans le monde", a ajouté le chef du gouvernement russe. "D'août à novembre, les prix du pétrole ont été presque divisés par quatre", alors que "les frais pour l'exploitation, la production et le transport de gaz augmentent inévitablement", a-t-il souligné.

    Par AFP

  • #2
    «L'Opep du gaz» relancée

    Lors du Forum des pays exportateurs du gaz de Moscou, les principaux pays exportateurs de gaz se sont dotés mardi d'une organisation officielle, mais ils insistent sur le fait que celle-ci serait bien différente du cartel pétrolier.

    Lors du Forum des pays exportateurs du gaz (FPEG) qui s'est tenu à Moscou mardi et qui réunissant les ministres des principaux pays exportateurs de gaz, le ministre russe de l'Energie Sergueï Chmatko a annoncé l'adoption d'une charte, formalisant l'existence du FPEG, créée en 2001. «Une nouvelle organisation est née aujourd'hui. La charte a été adoptée. Le siège social sera au Qatar», à Doha, a-t-il affirmé. Le Kazakhstan a reçu le statut d'observateur et la Guinée Equatoriale a demandé à y participer.
    Chmatko a pourtant insisté que le fait que cette organisation n'est pas un cartel et ne doit pas être confondue avec l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le but n'est pas de fixer un quota de production et les membres du FPEG ont insisté sur ce point. « Nous n'allons certainement pas discuter aujourd'hui de la nécessité de se mettre d'accord sur les niveaux d'extraction de gaz. Nous avons une vision plus large», a déclaré Chmatko. Et le ministre vénézuélien d'ajouter «Ce n'est pas un cartel, nous défendons nos intérêts nationaux». Cependant, selon le ministre Vénézuélien Rafael Ramirez, «Nous voyons dans ce forum une occasion de bâtir une organisation solide se fondant sur les même principes qui ont donné naissance à l'Opep».

    En octobre dernier, le Qatar, la Russie et l'Iraq, détenteurs de prés de 60% des réserves mondiales de gaz, avaient exprimé le souhait de créer une «Troika», afin de redonner un nouveau souffle à l'organisation des pays exportateurs.

    La fin du «gaz bon marché »


    Cette organisation n'est peut être pas un cartel, mais elle entend certainement réagir face à la chute du prix du gaz, corrélé au cours du pétrole. Lors de cette réunion, le premier ministre russe Vladimir Poutine a pris la parole et à estimé que «l'époque des ressources énergétiques bon marché, du gaz bon marché, touche à sa fin, en dépit des problèmes financiers connus». Selon l'ancien président russe, «la crise financière et la crise économique qui a suivi sont devenues une épreuve sérieuse pour le secteur du pétrole et du gaz dans le monde». Il a par ailleurs fustigé «les frais pour l'exploitation, la production et le transport de gaz» qui augmentent inévitablement, alors que «d'août à novembre, les prix du pétrole ont été presque divisés par quatre». Pour la Russie, dont les exportations concernent notamment les hydrocarbures, cette baisse des prix n'est pas du tout une bonne affaire, d'autant plus qu'elle s'est accompagnée d'un retrait massif d'investissements étrangers et d'une dévaluation du rouble.

    Commentaire


    • #3
      j'espère que le prix du gaz ne va pas faire du "yoyo" comme celui des carburants à la pompe.
      Mr NOUBAT

      Commentaire


      • #4
        Bonsoir noubat

        t'as qu'à commencer à faire tes prières, c'est ce qui va se passer..

        Commentaire


        • #5
          Quand on voit l'importance du gaz et du petrole pour le bon fonctionnement de l'économie ("non substituable") je me demande comment il peut etre négocié à moins de 100$?
          ?

          Commentaire


          • #6
            il fait froid l'hiver ici et on a déjà subi 3 ou 4 augmentations en peu de temps!
            Mr NOUBAT

            Commentaire

            Chargement...
            X