Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Algérie, une option pour des entreprises en quête de croissance

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Algérie, une option pour des entreprises en quête de croissance

    A l’inverse de la majorité des pays touchés par la crise financière, l’Algérie pourrait bien tirer profit de ce contexte international en constituant un marché à fort potentiel de croissance pour certaines entreprises en quête de développement. C’est notamment le cas pour l’armateur marseillais Marfret qui songe à l’Algérie comme l’une des cibles les plus importantes dans la région d’Afrique du Nord. Le président-directeur général de Marfret, M. Raymond Vidil, a déclaré dans le quotidien français la Tribune que «l’Algérie va constituer à partir de cette année un des relais de croissance de l’entreprise» qui aspire à accroître sa présence au Maghreb, en tant que destination historique. Cependant, en dépit de la proximité géographique, le trafic avec cette région ne représente aujourd’hui que 10 % du trafic, d’où l’intérêt porté à des pays comme la Tunisie et surtout l’Algérie.

    Marfret aligne déjà trois navires pour la Tunisie. Pour l’Algérie, l’entreprise a décidé «d’affecter à cette ligne deux bateaux neufs au départ de Marseille qui doit devenir le port de desserte de l’Algérie», a déclaré M. Vidil, selon la même source.

    Pour expliquer cet intérêt porté au marché algérien, M. Vidil a expliqué que «ce pays sera peu impacté par la tempête mondiale car il possède des liquidités». De plus, a-t-il ajouté, «il va massivement investir dans de nouvelles infrastructures et ses habitants sont avides de consommer».

    Marfret qui concentre son activité principale sur les liaisons entre l’Europe et le triangle Caraïbes-Amérique centrale-Amazonie a, selon son président-directeur général, été épargnée par la crise. La raison est que «la société n’a pas bénéficié de l’explosion des trafics entre la Chine, les Etats-Unis et l’Europe et donc n’est pas concernée par la chute des taux de fret que subissent ces lignes».

    M. Vidil a expliqué que la compagnie «positionne volontairement ses navires hors des grands axes exploités par les majors», ce qui lui a permis de tirer son épingle du jeu. Ainsi, «au moment où les autres armateurs limitaient la casse», l’entreprise marseillaise a, quant à elle, réalisé une croissance de 6 % en 2008 avec un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros et environ 100 000 conteneurs transportés, toujours selon son premier responsable.

    Celui-ci, pour apporter la preuve de l’intérêt porté à l’Algérie, a indiqué que Marfret avait ouvert au début de cette année une agence et a également acquis un navire appelé le Marin assurant la liaison entre Marseille et Alger à raison de deux départs par semaine. Second armateur français sur le secteur du conteneur, Marfret exploite aujourd’hui six navires sur une dizaine de destinations.

    Le Jeune Indépendant
Chargement...
X