Algérie : 359 médicaments interdits à l’importation
vendredi 26 décembre 2008.
L’Algérie a décidé d’interdire l’importation d’une première liste de 359 médicaments fabriqués localement pour réduire sa facture d’importation, a indiqué hier le ministère de la Santé.
« L’interdiction d’importation concerne 359 médicaments dont les besoins sont couverts à 100% par la production locale. Sa mise en œuvre est immédiate », a déclaré hier à des agences de presse, Slim Belkessam, conseiller du ministre de la Santé. Cette décision avait été annoncée par le gouvernement le 21 octobre. La liste des produits pharmaceutiques interdits à l’importation n’est pas définitive.
« Il y a une liste additive en instance de finalisation qui concerne des médicaments fabriqués localement et dont les besoins sont couverts totalement ou partiellement par la production nationale », a-t-il ajouté. Cette interdiction a pour objectif le développement de la production nationale en vue de sécuriser les approvisionnements du pays en produits pharmaceutiques, selon M. Belkessam. « Nous ne pouvons plus continuer à dépendre à 70% de l’étranger en matière de médicaments », soutient-il.
L’Algérie cherche également à réduire sa facture d’importation de médicaments qui est passée de 500 millions de dollars en 2000 à 1,8 milliard de dollars en 2007, selon les chiffres officiels. « Cette facture augmente de 20 à 30% par an », selon le directeur général du groupe public Saidal, Rachid Zaouani. « Nous voulons réduire la facture d’importation, promouvoir la production locale, créer des postes d’emploi et assurer un transfert de technologie pour certains produits spécifiques », a expliqué M. Belkessam.
Par ailleurs, le ministère de la Santé a pris de nouvelles mesures pour l’importation des médicaments en exigeant des opérateurs nationaux et étrangers désirant commercialiser leurs produits en Algérie des investissements dans la production.
A.B. / Agences
— La Voix de L’Oranie
vendredi 26 décembre 2008.
L’Algérie a décidé d’interdire l’importation d’une première liste de 359 médicaments fabriqués localement pour réduire sa facture d’importation, a indiqué hier le ministère de la Santé.
« L’interdiction d’importation concerne 359 médicaments dont les besoins sont couverts à 100% par la production locale. Sa mise en œuvre est immédiate », a déclaré hier à des agences de presse, Slim Belkessam, conseiller du ministre de la Santé. Cette décision avait été annoncée par le gouvernement le 21 octobre. La liste des produits pharmaceutiques interdits à l’importation n’est pas définitive.
« Il y a une liste additive en instance de finalisation qui concerne des médicaments fabriqués localement et dont les besoins sont couverts totalement ou partiellement par la production nationale », a-t-il ajouté. Cette interdiction a pour objectif le développement de la production nationale en vue de sécuriser les approvisionnements du pays en produits pharmaceutiques, selon M. Belkessam. « Nous ne pouvons plus continuer à dépendre à 70% de l’étranger en matière de médicaments », soutient-il.
L’Algérie cherche également à réduire sa facture d’importation de médicaments qui est passée de 500 millions de dollars en 2000 à 1,8 milliard de dollars en 2007, selon les chiffres officiels. « Cette facture augmente de 20 à 30% par an », selon le directeur général du groupe public Saidal, Rachid Zaouani. « Nous voulons réduire la facture d’importation, promouvoir la production locale, créer des postes d’emploi et assurer un transfert de technologie pour certains produits spécifiques », a expliqué M. Belkessam.
Par ailleurs, le ministère de la Santé a pris de nouvelles mesures pour l’importation des médicaments en exigeant des opérateurs nationaux et étrangers désirant commercialiser leurs produits en Algérie des investissements dans la production.
A.B. / Agences
— La Voix de L’Oranie
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