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Les industries agroalimentaires et sidérurgiques en perte de vitesse

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  • Les industries agroalimentaires et sidérurgiques en perte de vitesse

    En Algérie, les industries agroalimentaires et sidérurgiques sont en perte de vitesse. En effet, l''ONS vient de publier son dernier bulletin et les chiffres indiquent une baisse de la croissance dans la production industrielle manufacturés avec des baisses enregistré notament dans la production des bois des cuirs des chaussures ainsi que dans les industries agroalimentaires, et sidérurgiques contrairement aux secteurs de l'hydrocarbures et de l'énergie qui continue sa croissance.

    ====

    La production industrielle du secteur public national a quasiment stagné au premier semestre 2005. Avec seulement 0,1 % de croissance, cette inertie de la production industrielle publique s’explique principalement par les contre-performances enregistrées dans les industries manufacturières (-5,6 %), indique l’Office national des statistiques (ONS) dans son dernier bulletin.

    Selon cette même source, en dépit des taux de croissance élevés réalisés dans les secteurs de l’énergie (+11,4 %) et des mines (+14 %), la production industrielle a, dans l’ensemble, stagné en raison de chutes importantes des productions des secteurs des bois, liège et papier (-21,4 %), les cuirs et chaussures (-19,3 %) et les industries agroalimentaires (-16,3 % ).

    Dans le secteur des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE), la tendance reste la même avec une baisse de 7,8 % après une hausse de 9,2 % durant la même période de l’année précédente.

    Seuls trois secteurs des industries manufacturières ont réalisé des taux de croissance positifs, à savoir ceux des matériaux de construction et de la chimie et plastique avec +3,1 % pour chacun et celui des textiles avec + 1,9 %, affirme l’ONS.

    Pour rappel, en 2004, la production industrielle du secteur public avait connu une croissance de +0,9 % par rapport à 2003. Pourtant, après une hausse de 3,4 % au premier semestre 2004, la production industrielle s’est repliée à -1,7 % au 2e semestre, une chute particulièrement marquée pendant les trois derniers mois de l’année avec -3,9 %.

    Cette tendance négative était le fait, essentiellement, de la baisse de 1,3 % des niveaux de production des industries manufacturières qui ont connu une chute de 8,8 % au 4e trimestre, explique l’ONS.


    Par ailleurs, les prix à la production industrielle hors hydrocarbures du secteur public ont connu une légère hausse de 0,2% au 2e trimestre 2005, par rapport à celui qui l’a précédé (+2,1 %), tandis que le secteur privé a enregistré une relative stagnation. Selon les dernières données communiquées par l’Office national des statistiques, la hausse s’élève à 3,6 % au 2e trimestre par rapport à la même période de l’année précédente. Par secteur, l’évolution des prix à la production industrielle publique se caractérise par une croissance de 1,8 % pour les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE), ce qui a eu comme conséquence directe la hausse des prix des produits d’un certain nombre d’activités, notamment la sidérurgie (2,4 %) et la construction de véhicules industriels (7,7 %). Une hausse de 1,8 % pour les cuirs et chaussures a été enregistrée durant la même période, en raison de l’augmentation de 3,1 % des prix des biens de consommation en cuir. Un relèvement important a caractérisé, par ailleurs, les industries textiles qui ont connu un taux d’accroissement de 2,2 %, au 2e trimestre. Ce résultat s’explique, selon l’ONS, par la hausse de 4,1 % des prix des biens intermédiaires des textiles.

    Après une baisse de 4,5 % durant le trimestre précédent, les industries du bois observent une hausse de 2,3 % pendant le 2e trimestre, alors que des augmentations relativement modérées enregistrées dans les industries chimiques (1,1 %) et l’énergie (0,4 %) sont signalées par l’ONS. En revanche, des baisses ont été enregistrées pour les mines et carrières (-1,3 %), les matériaux de construction (-1,1 %), et les industries agroalimentaires (-1,3 %).

    Source: Le quotidien d'Oran

  • #2
    @morjane.
    J'ai bien peur que ces contreperformances ne soient annonciatrices de difficultés beauccoup plus graves qui attendent la quasi-totalité des secteurs de l'économie algérienne.

    En effet, l'entrée en vigueur, depuis début septembre courant, des dispositions de l'accord d'association qui lie l'Algérie à l'Union européenne va encore précipiter le recul de la production locale par l'arrivée massive de produits européens beaucoup moins chers sur la merché national.

    Cette concurrence ne manquera pas d'induire une crise grave au niveau de l'économie algérienne avec sa cohorte de problèmes sociaux: licenciements, chômage, paupérisation etc...

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    • #3
      Bonjour irijda,

      C'est là que l'état a son role a jouer notament avec le plan de relance à l'économie qu'a promis Bouteflika. Son plan de soutien a la croissance qui est doté d'une soixantaine de milliards de dollars. Pourquoi n'en ferait il pas bénéficier aussi les micro-entreprises( bien que je pense qu'elles sont concerné) et surtout ne finaliserait il pas ses réformes structurelles annoncés comme l'arlésienne . J'aimerai bien savoir où en est la réforme du secteur bancaire par exemple.
      L'Algérie actuellement engrange plus de 4 milliards de dollars en recettes pétrolières. C'est le moment de mettre tout en oeuvre et de passer d'une économie de rente en économie productive. D'autant plus si elle adhère en 2006 à l'OMC.

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