La SNVI finalement ne sera pas privatisée. Les pouvoirs publics veulent donner un nouveau souffle à la SNVI, qui durant plusieurs années a été plongée dans un désinvestissement, ayant de la peine, parfois, à trouver des financements pour son plan de charge pourtant bien garni. Selon certaines sources, la Société nationale des véhicules industriels sera érigée en groupe, autour des unités, fonderie, camion, autobus et carrosserie de Rouiba, la carrosserie de Tiaret étant cédée au français BTK.
Charles Riley, société française de conseil, a été choisie par le ministère algérien de l’Industrie pour auditer la Société nationale véhicules industriels et soumettre des recommandations sur sa stratégie. Le document semble conforter les propositions faites, il y a plusieurs années déjà par les responsables de l’entreprise. Bousculée par la concurrence, notamment depuis la restructuration du tarif douanier et la disparition du droit additionnel provisoire, contrainte par un endettement global de 62 milliards de dinars, la Société nationale de véhicules industrialisés se maintient sur le marché national en grande partie grâce aux contrats établis avec les institutions étatiques telles que les ministères de la Défense, de l’Intérieur et des Collectivités locales. Avec le ministère de l’Intérieur, la société a vendu pour 20 milliards de dinars.
10 500 véhicules ont été commandés de 1999 à 2007 par le ministère de la Défense nationale (MDN) auprès de la Société nationale des véhicules industriels, 8 000 ont été réceptionnés. En dépit des efforts consentis par la SNVI dans le développement des produits qui ont fait leurs preuves dans certains marchés à l’étranger, notamment en Afrique et en Irak, la Société nationale des véhicules industriels n’arrive pas à “arracher” des appels d’offres lancés par d’autres institutions et entreprises publiques. La SNVI affiche un chiffre d’affaires d’une vingtaine de milliards de dinars en 2008 et de même ordre pour 2009 (entre 21 et 24 milliards de dinars).
Aujourd’hui, les pouvoirs publics veulent construire un groupe spécialisé dans le véhicule industriel, en lui donnant les moyens de capter une demande qui s’annonce importante. L’investissement public inscrit dans le cadre du plan de relance de l’économie nationale, notamment dans le secteur des travaux publics, de l’habitat et du transport, engendre une demande, en forte croissance, qui aura tendance à se maintenir durant les prochaines années. Un besoin de 17 000 camions est indispensable.
L’association des transporteurs, le parc actuel se compose de 322 700 camions, tous tonnages confondus, dont 74% ont plus de 20 ans d’âge, contre seulement 10% de moins de dix ans. Ces données montrent la grande vétusté de la flotte et la faiblesse des capacités existantes.
Meziane Rabhi
04-01-2009. Liberté
Charles Riley, société française de conseil, a été choisie par le ministère algérien de l’Industrie pour auditer la Société nationale véhicules industriels et soumettre des recommandations sur sa stratégie. Le document semble conforter les propositions faites, il y a plusieurs années déjà par les responsables de l’entreprise. Bousculée par la concurrence, notamment depuis la restructuration du tarif douanier et la disparition du droit additionnel provisoire, contrainte par un endettement global de 62 milliards de dinars, la Société nationale de véhicules industrialisés se maintient sur le marché national en grande partie grâce aux contrats établis avec les institutions étatiques telles que les ministères de la Défense, de l’Intérieur et des Collectivités locales. Avec le ministère de l’Intérieur, la société a vendu pour 20 milliards de dinars.
10 500 véhicules ont été commandés de 1999 à 2007 par le ministère de la Défense nationale (MDN) auprès de la Société nationale des véhicules industriels, 8 000 ont été réceptionnés. En dépit des efforts consentis par la SNVI dans le développement des produits qui ont fait leurs preuves dans certains marchés à l’étranger, notamment en Afrique et en Irak, la Société nationale des véhicules industriels n’arrive pas à “arracher” des appels d’offres lancés par d’autres institutions et entreprises publiques. La SNVI affiche un chiffre d’affaires d’une vingtaine de milliards de dinars en 2008 et de même ordre pour 2009 (entre 21 et 24 milliards de dinars).
Aujourd’hui, les pouvoirs publics veulent construire un groupe spécialisé dans le véhicule industriel, en lui donnant les moyens de capter une demande qui s’annonce importante. L’investissement public inscrit dans le cadre du plan de relance de l’économie nationale, notamment dans le secteur des travaux publics, de l’habitat et du transport, engendre une demande, en forte croissance, qui aura tendance à se maintenir durant les prochaines années. Un besoin de 17 000 camions est indispensable.
L’association des transporteurs, le parc actuel se compose de 322 700 camions, tous tonnages confondus, dont 74% ont plus de 20 ans d’âge, contre seulement 10% de moins de dix ans. Ces données montrent la grande vétusté de la flotte et la faiblesse des capacités existantes.
Meziane Rabhi
04-01-2009. Liberté

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