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Les prix du pétrole fluctuent autour des 47 dollars le baril

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  • Les prix du pétrole fluctuent autour des 47 dollars le baril

    LONDRES (Reuters) - Les prix du brut fluctuent autour des 47 dollars le baril lundi après avoir atteint en cours de séance un plus haut de trois semaines alors que l'armée israélienne continue son offensive dans la bande de Gaza et que le différend gazier entre l'Ukraine et la Russie se poursuit.

    Les cours sont toutefois volatiles car la vigueur du dollar a encouragé les investisseurs à engranger leurs gains, les prix du pétrole ayant gagné plus de 30% depuis la fin du mois de décembre.

    A 16h40 GMT, le contrat février sur le brut léger américain gagnait 1,11 dollar, soit 2,4%, à 47,45 dollars le baril et le Brent prenait 97 cents (2,07%) à 47,88 dollars.

    Les prix du pétrole ont sensiblement augmenté depuis le lancement de l'offensive de l'armée israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza le 27 décembre. Le baril se situait à l'époque aux alentours des 35 dollars.

    Un haut responsable militaire iranien a lancé un appel en direction des pays arabes afin qu'ils cessent leurs livraisons de brut vers les nations qui soutiennent l'Etat juif, mais une source au sein de l'Opep a déclaré lundi que les Etats du Golfe n'avaient aucune intention de mettre en place un tel boycott.

    "Il n'y rien de tel qui soit envisagé et je pense que c'est très peu probable", a-t-on dit à Reuters.

    Par ailleurs, plusieurs pays des Balkans continuent à être affectés par la baisse des flux gaziers provoqués par le différend entre la Russie et l'Ukraine.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    PÉTROLE/Les tensions géopolitiques maintiennent le brut au-dessus de 47 USD

    Londres (AWP/AFP) - Les cours du pétrole conservaient lundi en fin d'échanges européens leurs gains de la semaine dernière, soutenus par les tensions géopolitiques au Proche-Orient, le conflit gazier entre la Russie et l'Ukraine et un regain d'intérêt des fonds spéculatifs pour les matières premières.

    Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 47,80, dollars, en hausse de 90 cents par rapport à la clôture de vendredi soir.

    A la même heure, à New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en février s'échangeait à 47,22 dollars, gagnant 88 cents.

    Dans la matinée, les prix ont grimpé jusqu'à 48,71 dollars à Londres et 48,68 dollars à New York.

    Les prix du pétrole restaient soutenus par une combinaison de tensions géopolitiques et d'un regain d'intérêt des fonds d'investissement pour les matières premières, qui étaient tombées en disgrâce au dernier trimestre 2008.

    Au Proche-Orient, le Hamas a promis lundi la "victoire" contre Israël, au dixième jour de l'offensive israélienne à Gaza, sur fond d'intense activité diplomatique internationale en vue d'une trêve.

    "Bien que le conflit ne menace pas directement l'offre de pétrole, un risque de propagation existe, et d'autre part les exportateurs pourraient modifier leurs schémas d'approvisionnement", a commenté Nimit Khamar, analyste de la maison de courtage Sucden.

    "Le marché craint que l'implication d'autres pays comme l'Iran n'aggrave la situation", précisaient les analystes de Barclays Capital, rapportant "qu'un responsable militaire iranien avait appelé hier (dimanche) les pays musulmans à stopper leurs exportations de brut pour répondre à la situation (dans la bande de Gaza)".

    "Cet appel a peu de chances de rencontrer un écho chez les pays du Golfe, déjà en train de réduire fortement leur production pour soutenir les cours du brut", notaient-ils toutefois.

    Autre motif de nervosité pour les opérateurs, le différend gazier entre la Russie et l'Ukraine ne semblait pas en voie d'apaisement. Lundi, le Premier ministre russe Vladimir Poutine a donné l'ordre au géant Gazprom de réduire immédiatement le volume de gaz livré en direction de l'Ukraine, en réponse aux prélèvement illégaux dont la Russie accuse Kiev.

    Lundi, le représentant de l'Iran au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohammad Ali Khatibi, a également attisé les craintes sur l'offre, en affirmant que le cartel organiserait une réunion extraordinaire en février à Koweït.

    Le marché suit aussi de près la mise en oeuvre des baisses de production décidées par l'Opep (4,2 million de barils par jour depuis le mois de septembre).

    Enfin, les experts du marché soulignaient le rôle susceptible d'être joué par les fonds d'investissement, dont l'appétit pour les matières premières semblait timidement renaître ce début d'année.

    "Dans les 10 prochains jours, la réallocation des portefeuilles d'investissement, incluant une réaffectation des investissements dans les grands fonds indiciels, va jouer un rôle aussi important que les nouvelles liées à l'offre et la demande", observait ainsi Olivier Jakob, du cabinet Petromatrix.

    Les fonds d'investissement ont joué un rôle déterminant dans la flambée des prix du brut l'an dernier, jusqu'à près de 150 dollars en juillet 2008.

    La semaine dernière, pourtant tronquée par les congés du Nouvel An, les prix du pétrole ont regagné plus de 7 dollars, soit près de 20% de leur valeur. Entamée sous les 40 dollars, la semaine s'est achevée à plus de 46 dollars des deux côtés de l'Atlantique. Le mouvement de prix, poussé par les tensions géopolitiques, a été accentuée par une forte volatilité des échanges, due au faible nombre des participants.

    rp
    (AWP/05 janvier 2009 18h30)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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