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Automobile: Les faillites vont se multiplier d’ici 2013

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  • Automobile: Les faillites vont se multiplier d’ici 2013

    46% des dirigeants estiment que leurs bénéfices sont imprévisibles

    LES faillites vont se multiplier dans le secteur automobile au cours des cinq prochaines années, affirme une étude internationale publiée jeudi 8 janvier par le cabinet KPMG. Plutôt optimistes l’an passé, les entreprises du secteur s’attendent désormais à «des chiffres d’affaires, des bénéfices en baisse, plus de faillites, et un long cycle de restructuration à venir», explique Uwe Achterholt, responsable de l’automobile chez KPMG, cité dans l’étude. KPMG organise chaque année depuis dix ans un sondage auprès des entreprises du secteur automobile.

    Pour cette dernière édition, 200 dirigeants d’équipementiers ou de constructeurs ont été interrogés, partout dans le monde. Cette fois, un nombre anormalement élevé d’entre eux (46%) estiment que leurs bénéfices sont imprévisibles et plus volatiles, selon l’étude. «Ce n’est pas un bon signe pour une branche qui dépend en grande partie de prévisions à long terme», selon Achterholt. Au total, 77% des dirigeants interrogés s’attendent à une hausse des faillites, quand ils anticipaient une baisse l’année précédente. Et 72% s’attendent à des fusions, des rachats ou des alliances entre constructeurs au cours des cinq prochaines années.

    Conséquence de l’effondrement des ventes dans plusieurs pays, la proportion de dirigeants convaincus de l’existence de surcapacités de production dans l’automobile (entre 11 et 20%) a presque doublé en un an: elle est passée de 32 à 59%, selon KPMG. Seuls espoirs, estiment les dirigeants du secteur, la croissance des pays émergents, notamment en Europe de l’Est et en Amériques du Sud et centrale, et la commercialisation de nouveaux véhicules, moins polluants. 96% des personnes interrogées pensent que, d’ici 2013, le critère d’achat crucial d’une voiture sera son degré de consommation en carburant. Résultat, les politiques de réduction des coûts, cruciales ces dernières années aux yeux des constructeurs automobiles, passent au second plan dans leur stratégie, remplacée par l’innovation.

    Et l’importance de sous-traiter dans les pays à bas coût de main-d’oeuvre recule, selon KPMG.

    Synthèse L’Economiste
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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