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Voir à l'œil nu, c'est mieux qu'entendre…Voilà pourquoi il va falloir visiter l'Oriental pour mesurer l'ampleur des chantiers ouverts dans la région qui avancent à pas de géants. // Et ce n'est pas le président de la CGEM qui contredira ce constat. «Je suis sincèrement impressionné», avoue My Hafid Elalamy en marge de la rencontre annuelle du bureau de la confédération à Oujda, en présence du wali de la région de l'Oriental, Mohamed Ibrahimi. L'intervention de ce dernier, ainsi que celles du directeur du CRI et du président de l'antenne locale de la CGEM ont fait le tour des secteurs locomotives de l'économie régionale. Que ce soit dans le tourisme, l'agro-industrie, l'offshoring, la vision d'ensemble est déjà tracée traduisant ainsi l'intérêt que porte S.M. le Roi Mohammed VI qui a dû visiter cette région pas moins de 17 fois depuis son intronisation. Après une longue période d'inertie, l'Oriental est engagé dans une véritable dynamique de développement économique et social. Il y a juste quatre ans, cette région était au bord du gouffre. Les habitants avaient un seul souci : l'ouverture des frontières. « Aujourd'hui, plus personne ne tient ce discours.
Tout le monde est convaincu que l'Oriental a du potentiel et de l'avenir », souligne M. Ibrahimi qui estime que Oujda répond à toutes les conditions, objectives et non seulement géographiques, qui font d'elle une capitale de l'Union pour la Méditerranée et une capitale politique – Strasbourg – du Maghreb. «Oujda sera La Mecque de la logistique et du transport et on doit s'y préparer», dit-il. L'autoroute reliant Oujda à Rabat (4 heures de trajet) sera ouverte l'année prochaine. Bientôt sera prête la rocade de la Méditerranée (5 heures de trajet vers Tanger). Un aéroport international sera aménagé portant à trois le nombre des aéroports dans la région. La Centrale de Ain beni Mathar sera prête dans deux mois. Oujda est l'une des rares villes à avoir un stock de disponibilité en 24 heures d'eau potable…ce sont les ingrédients d'une success story. L'Oriental a aussi la vocation d'une région agricole par excellence.
C'est la première au Maroc à avoir décliné un Plan vert oriental (9 milliards de DH d'investissements). L'Oriental est également le premier investisseur dans le domaine de la mise à niveau urbaine (5,5 milliards de DH programmés au titre des trois prochaines années). L'Etat se donne les moyens de cette orientation, à charge maintenant au secteur privé de suivre et de s'adapter à la dimension des chantiers ouverts. « J'ai engagé 2,5 milliards de DH, il faut bien consommer ce budget», affirme le wali Ibrahimi qui insiste sur la nécessité d'avoir des instruments de pilotage. On apprend à ce titre l'imminente mise sur pieds d'un observatoire de l'économie régionale ainsi qu'une cellule de veille stratégique. Impressionné par cette visibilité régionale, qui rejoint dans son esprit avec la vision de la CGEM, le patron des patrons a invité les représentants de l'économie orientale, à venir marqueter le potentiel de la région lors du prochain Conseil national du patronat. «Tous les canaux de transmission de la CGEM sont à votre disposition», lance My Hafid Elalamy.
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Fadesa Saidia bientôt ouverte
«Les emplois indirects m'empêchent de dormir. C'est la première fois qu'on se fait livrer une ville touristique clé en main ». Les mots du wali Ibrahimi reflètent la fierté mais aussi les craintes liées à l'ouverture prochaine de la station Saidia. 40 mille emplois en perspective de ce projet qui s'étale sur 713 hectares dans son ensemble. Les chiffres sont énormes. D'où l'ampleur des défis qui attendent les promoteurs (Groupe Addoha) de Fadesa Saidia, notamment en matière de ressources humaines. Si à Marrakech et à Agadir, il a fallu près d'un demi-siècle pour apprendre les métiers du tourisme, surtout ceux liés aux emplois indirects, à Saidia, il doit y avoir un apprentissage sur le tas. L'inauguration de la nouvelle ville touristique est prévue dès l'été prochain. Deux hôtels et un golf seront ouverts selon Anas Sefrioui qui s'est montré extrêmement confiant et serein face aux journalistes et aux représentants de la CGEM lors de la visite effectuée sur le site vendredi dernier. Ceux qui prévoient une baisse des prix dans le futur se trompent. Le président du groupe Addoha est ferme à ce titre : l'immobilier en 2010 sera plus cher qu'en 2009.
Tout le monde est convaincu que l'Oriental a du potentiel et de l'avenir », souligne M. Ibrahimi qui estime que Oujda répond à toutes les conditions, objectives et non seulement géographiques, qui font d'elle une capitale de l'Union pour la Méditerranée et une capitale politique – Strasbourg – du Maghreb. «Oujda sera La Mecque de la logistique et du transport et on doit s'y préparer», dit-il. L'autoroute reliant Oujda à Rabat (4 heures de trajet) sera ouverte l'année prochaine. Bientôt sera prête la rocade de la Méditerranée (5 heures de trajet vers Tanger). Un aéroport international sera aménagé portant à trois le nombre des aéroports dans la région. La Centrale de Ain beni Mathar sera prête dans deux mois. Oujda est l'une des rares villes à avoir un stock de disponibilité en 24 heures d'eau potable…ce sont les ingrédients d'une success story. L'Oriental a aussi la vocation d'une région agricole par excellence.
C'est la première au Maroc à avoir décliné un Plan vert oriental (9 milliards de DH d'investissements). L'Oriental est également le premier investisseur dans le domaine de la mise à niveau urbaine (5,5 milliards de DH programmés au titre des trois prochaines années). L'Etat se donne les moyens de cette orientation, à charge maintenant au secteur privé de suivre et de s'adapter à la dimension des chantiers ouverts. « J'ai engagé 2,5 milliards de DH, il faut bien consommer ce budget», affirme le wali Ibrahimi qui insiste sur la nécessité d'avoir des instruments de pilotage. On apprend à ce titre l'imminente mise sur pieds d'un observatoire de l'économie régionale ainsi qu'une cellule de veille stratégique. Impressionné par cette visibilité régionale, qui rejoint dans son esprit avec la vision de la CGEM, le patron des patrons a invité les représentants de l'économie orientale, à venir marqueter le potentiel de la région lors du prochain Conseil national du patronat. «Tous les canaux de transmission de la CGEM sont à votre disposition», lance My Hafid Elalamy.
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Fadesa Saidia bientôt ouverte
«Les emplois indirects m'empêchent de dormir. C'est la première fois qu'on se fait livrer une ville touristique clé en main ». Les mots du wali Ibrahimi reflètent la fierté mais aussi les craintes liées à l'ouverture prochaine de la station Saidia. 40 mille emplois en perspective de ce projet qui s'étale sur 713 hectares dans son ensemble. Les chiffres sont énormes. D'où l'ampleur des défis qui attendent les promoteurs (Groupe Addoha) de Fadesa Saidia, notamment en matière de ressources humaines. Si à Marrakech et à Agadir, il a fallu près d'un demi-siècle pour apprendre les métiers du tourisme, surtout ceux liés aux emplois indirects, à Saidia, il doit y avoir un apprentissage sur le tas. L'inauguration de la nouvelle ville touristique est prévue dès l'été prochain. Deux hôtels et un golf seront ouverts selon Anas Sefrioui qui s'est montré extrêmement confiant et serein face aux journalistes et aux représentants de la CGEM lors de la visite effectuée sur le site vendredi dernier. Ceux qui prévoient une baisse des prix dans le futur se trompent. Le président du groupe Addoha est ferme à ce titre : l'immobilier en 2010 sera plus cher qu'en 2009.
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