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La déperdition d’eau potable fait ravage en Algérie

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  • La déperdition d’eau potable fait ravage en Algérie

    La déperdition d’eau potable est d’autant plus désastreuse quand elle provient de réalisations nouvelles, notamment le barrage de Beni Haroun à Mila. «Les fuites affectant les réseaux de distribution des centres d’habitation alimentés à partir du barrage de Béni Haroun sont estimés entre 40 et 50%», a révélé récemment le directeur de l’hydraulique de cette wilaya (DHW).

    A cet effet, les responsables de cette localité ont sollicité l’inscription «urgente de neuf nouvelles opérations de rénovation des réseaux pour un montant estimé à 2,14 milliards de dinars pour l’extension et la réparation des canalisations», a souligné le DHW.

    Ces défaillances sont dues, selon le même responsable, au débit important des eaux provenant du barrage de Beni Haroun, que les canalisations de Mila ne supportent pas.
    Suite à ces pertes d’eau, le barrage de Beni Haroun perd plus de 400 millions de m3 de sa capacité globale qui est de 950 millions de m3. La région de Mila n’a pas connu uniquement le problème des déperditions d’eau, le barrage de Béni Haroun a déjà provoqué des alertes à l’est du pays.

    La plus grande infrastructure hydraulique d’Algérie a suscité, l’an dernier, de grosses inquiétudes après la constatation d’importantes fuites d’eau au niveau du tunnel de transfert des eaux de ce barrage. Ces inquiétudes ont fait dépêcher le premier magistrat du pays à l’Est.

    Lors de sa tournée, Abdelaziz Bouteflika avait déclaré qu’il était «prêt à abandonner le projet plutôt que de faire courir une catastrophe écologique et un drame à la région».

    Depuis, les autorités concernées ont ordonné les travaux de réparation des fuites apparues sur les installations de transfert des eaux. Actuellement, les travaux devraient être achevés puisque le taux de remplissage a atteint 92%. Pour ce qui est du taux de déperdition au niveau national, un cadre auprès du ministère des Ressources en eau, a déclaré hier: «Si on arrive à ramener les fuites touchant les réseaux de distribution des centres d’habitation à 20%, on est gagnant.»

    Ce chiffre indique que plus de 70 millions de m3 d’eau potable échappent à la consommation après avoir passé toutes les étapes de traitement.
    Autre source de déperdition, l’envasement des barrages. Le boisement des bassins versants réduirait l’érosion et agirait positivement sur le niveau de l’envasement des barrages.

    Les barrages sont remplis à plus de 58%

    Les précipitations de ces dernières semaines ont augmenté la réserve des 60 barrages optionnels à 3,40 milliards de m3. Une information que confirme M.Benbouaziz, chargé de la communication au sein du ministère des Ressources en eau. «Ce taux de remplissage est historique, depuis 1962 l’Algérie n’a jamais atteint ce taux de remplissage», a-t-il indiqué. Cet apport pluviométrique a également été bénéfique pour les nappes souterraines.
    On remarque, à cet effet, que les chiffres sont en hausse par rapport à l’année précédente. «On constate que dans l’ensemble des 60 barrages en exploitation, le taux de remplissage est passé de 42,9 à 58,52%», selon les propos de M.Benbouaziz. Soit une augmentation de 16,03%. Le taux de remplissage est de 71,69% dans l’ouest du pays, 72,75% dans le Centre et 62,46 à l’est du pays. La même source affirme que plus de 12 barrages sont déjà remplis à 100% et dire que nous sommes à peine au premier mois de l’hiver.

    Par l'Expression

  • #2
    «Les fuites affectant les réseaux de distribution des cen-tres d’habitation alimentés à partir du barrage de Béni Haroun sont estimés entre 40 et 50%»
    il faut voir avec les bureaux " d'ingénierie " !!
    on vient d'en lire un article

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