Par le texte :
Ce projet de gazoduc intercontinental d'envergure mondiale sera d’une longueur totale de 4128 kilomètres. 1037 kms traverseront le territoire du Nigeria, 841 kms parcourront le Niger et le plus long tronçon, soit 2 31O km, traversera le territoire algérien jusqu'à la côte méditerranéenne.
Le projet qui prévoit également la construction d’une vingtaine de stations de compression, aboutira, sur sa partie onshore, soit à Beni Saf à l'ouest soit à El Kala à l'est.
Le potentiel de 20 à 30 milliards de m3 de gaz nigérian est destiné notamment à contribuer significativement à la couverture du déficit gazier de l'Union Européenne. Sonatrach et son homologue nigériane NNPC sont en charge de la concrétisation de cette "œuvre titanesque", classée comme "projet prioritaire" dans le programme du NEPAD, eu égard à ses retombées économiques dans les pays de transit et leur voisinage.
En effet, le centre et le Nord Nigéria, comme le Grand-Sud algérien, régions dépourvues d’infrastructures gazières, bénéficieront de l’alimentation de cette matière, tandis que le Niger, pays de transit et les pays limitrophes tel que le Mali et le Burkina Faso, pourront également tirer profit de cette source d’énergie.
L'arrivée du gaz naturel dans ces contrées favorisera la création de zones économiques viables et propres et, partant, la fixation des populations et la diminution des flux migratoires vers l'Europe. En outre, elle permettra de préserver dans ces régions l’utilisation du bois pour leurs besoins d'énergie, un bois prélevé sur les maigres surfaces boisées, seuls remparts contre la désertification.
Compte tenu des éléments liés aux aspects technico-économiques et de marché, Sonatrach et NNPC, qui supervisent le projet TSGP, estiment que la mise en gaz du pipeline se fera très probablement à partir de 2015. Ce timing permettra un positionnement renforcé du gaz africain sur le marché européen dont les projections de développement prévoient un déficit notable à partir de 2015. L'Algérie et le Nigeria seront appelés à jouer, en conséquent, un rôle non négligeable dans la sécurisation de l'alimentation en gaz naturel de l'Union Européenne.
Du point de vue géographique, le Delta du Niger est deux fois plus près du centre de l'Europe que ne l'est la Sibérie occidentale qui est actuellement le grand réservoir de gaz russe et presque aussi près que ne le sont les gisements off-shore norvégiens.
Tous ces objectifs stratégiques sont confortés aujourd'hui par des études qui soutiennent la viabilité économique du Trans Saharan Gas Pipeline. Sur le plan régional, le maillage du territoire Algérien par un dense réseau de pipelines exploités depuis de nombreuses années par Sonatrach pour le transport des hydrocarbures a permis à cette dernière de cumuler une solide expérience en matière de développement et d'exploitation des canalisations du transport d’hydrocarbures.
L'Activité Transport par Canalisation (TRC) de Sonatrach est aujourd'hui détentrice d'une expertise internationalement reconnue.
Le projet qui prévoit également la construction d’une vingtaine de stations de compression, aboutira, sur sa partie onshore, soit à Beni Saf à l'ouest soit à El Kala à l'est.
Le potentiel de 20 à 30 milliards de m3 de gaz nigérian est destiné notamment à contribuer significativement à la couverture du déficit gazier de l'Union Européenne. Sonatrach et son homologue nigériane NNPC sont en charge de la concrétisation de cette "œuvre titanesque", classée comme "projet prioritaire" dans le programme du NEPAD, eu égard à ses retombées économiques dans les pays de transit et leur voisinage.
En effet, le centre et le Nord Nigéria, comme le Grand-Sud algérien, régions dépourvues d’infrastructures gazières, bénéficieront de l’alimentation de cette matière, tandis que le Niger, pays de transit et les pays limitrophes tel que le Mali et le Burkina Faso, pourront également tirer profit de cette source d’énergie.
L'arrivée du gaz naturel dans ces contrées favorisera la création de zones économiques viables et propres et, partant, la fixation des populations et la diminution des flux migratoires vers l'Europe. En outre, elle permettra de préserver dans ces régions l’utilisation du bois pour leurs besoins d'énergie, un bois prélevé sur les maigres surfaces boisées, seuls remparts contre la désertification.
Compte tenu des éléments liés aux aspects technico-économiques et de marché, Sonatrach et NNPC, qui supervisent le projet TSGP, estiment que la mise en gaz du pipeline se fera très probablement à partir de 2015. Ce timing permettra un positionnement renforcé du gaz africain sur le marché européen dont les projections de développement prévoient un déficit notable à partir de 2015. L'Algérie et le Nigeria seront appelés à jouer, en conséquent, un rôle non négligeable dans la sécurisation de l'alimentation en gaz naturel de l'Union Européenne.
Du point de vue géographique, le Delta du Niger est deux fois plus près du centre de l'Europe que ne l'est la Sibérie occidentale qui est actuellement le grand réservoir de gaz russe et presque aussi près que ne le sont les gisements off-shore norvégiens.
Tous ces objectifs stratégiques sont confortés aujourd'hui par des études qui soutiennent la viabilité économique du Trans Saharan Gas Pipeline. Sur le plan régional, le maillage du territoire Algérien par un dense réseau de pipelines exploités depuis de nombreuses années par Sonatrach pour le transport des hydrocarbures a permis à cette dernière de cumuler une solide expérience en matière de développement et d'exploitation des canalisations du transport d’hydrocarbures.
L'Activité Transport par Canalisation (TRC) de Sonatrach est aujourd'hui détentrice d'une expertise internationalement reconnue.
Vidéo ------> http://www.tsgpipeline.com/pages/film.html
PS :Pour les potentialités gazières du Nigeria, .... rien que les gaz de torchage pourraient subvenir à tes besoins.
Le Nigéria est doté des dixièmes plus grandes réserves prouvées de gaz au monde et, d'après la Banque mondiale, le gaz brûlé au Nigéria représente l'équivalent de la production annuelle totale d'énergie de l'Afrique subsaharienne.
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