La croissance économique mondiale ne devrait pas dépasser 0,5%, soit le taux le plus faible depuis 1945, selon les prévisions publiées mercredi par le Fonds monétaire international. Le FMI tablait encore en novembre dernier sur 2,2% de croissance et a donc considérablement revu ses prévisions à la baisse. Selon les nouvelles estimations du FMI, le Produit intérieur brut (PIB) des pays développés va reculer de 2% en 2009.
C'est le Japon qui devrait être le plus touché, avec une baisse de 2,6%, tandis que le PIB se contractera de 1,6% aux Etats-Unis. En Allemagne, première économie de l'Union européenne, le recul devrait atteindre 2,5%. Le PIB britannique devrait connaître une contraction plus importante, à 2,8%, tandis que le PIB français doit baisser de 1,9%.
Les pays en développement, de leur côté, enregistreront selon les prévisions une croissance de 3,3%, contre 6,3% en 2008. Le PIB chinois devrait progresser de 6,7% en 2009, contre 9% l'année précédente.
Le FMI, par ailleurs, a revu à la hausse son évaluation des pertes subies par les banques et institutions financières en raison de la crise bancaire et financière aux Etats-Unis: 2.200 milliards de dollars (1.674 milliards d'euros), contre 1.400 milliards (1.065 milliards d'euros) estimés en octobre dernier.
"Malgré les actions de grande ampleur engagées par les pouvoirs publics, les tensions demeurent aiguës sur les marchés financiers et brident l'économie réelle", note le FMI dans son rapport.
"Un redressement durable de l'économie ne sera pas possible tant que la fonctionnalité du secteur financier n'aura pas été rétablie et que les marchés de crédit ne seront pas débloqués. À cette fin, de nouvelles initiatives s'imposent pour permettre une reconnaissance crédible des pertes sur prêts, un classement des sociétés financières en fonction de leur viabilité à moyen terme et un soutien public aux établissements viables sous forme d'injections de capital et d'une extraction des actifs de mauvaise qualité", ajoute l'institution internationale dirigée par le Français Dominique Strauss-Kahn.
source : AP
C'est le Japon qui devrait être le plus touché, avec une baisse de 2,6%, tandis que le PIB se contractera de 1,6% aux Etats-Unis. En Allemagne, première économie de l'Union européenne, le recul devrait atteindre 2,5%. Le PIB britannique devrait connaître une contraction plus importante, à 2,8%, tandis que le PIB français doit baisser de 1,9%.
Les pays en développement, de leur côté, enregistreront selon les prévisions une croissance de 3,3%, contre 6,3% en 2008. Le PIB chinois devrait progresser de 6,7% en 2009, contre 9% l'année précédente.
Le FMI, par ailleurs, a revu à la hausse son évaluation des pertes subies par les banques et institutions financières en raison de la crise bancaire et financière aux Etats-Unis: 2.200 milliards de dollars (1.674 milliards d'euros), contre 1.400 milliards (1.065 milliards d'euros) estimés en octobre dernier.
"Malgré les actions de grande ampleur engagées par les pouvoirs publics, les tensions demeurent aiguës sur les marchés financiers et brident l'économie réelle", note le FMI dans son rapport.
"Un redressement durable de l'économie ne sera pas possible tant que la fonctionnalité du secteur financier n'aura pas été rétablie et que les marchés de crédit ne seront pas débloqués. À cette fin, de nouvelles initiatives s'imposent pour permettre une reconnaissance crédible des pertes sur prêts, un classement des sociétés financières en fonction de leur viabilité à moyen terme et un soutien public aux établissements viables sous forme d'injections de capital et d'une extraction des actifs de mauvaise qualité", ajoute l'institution internationale dirigée par le Français Dominique Strauss-Kahn.
source : AP