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Algérie: la crise est là

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  • Algérie: la crise est là

    Coup de frein sur la croissance : face à la chute du cours des hydrocarbures, le pays se prépare à une cure d'austérité.
    De notre correspondante

    L'Algérie à l'abri de la crise ? C'est, jusqu'au tout début du mois de novembre, ce qu'expliquaient à qui voulait l'entendre les autorités du pays. Mais, il y a quelques jours, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a pour la première fois admis que l'Algérie pourrait bien être concernée, elle aussi, par les soubresauts de l'économie mondiale. « Si les prix du pétrole continuent à baisser, a-t-il reconnu, nous devrons reconfigurer notre action économique, afin de prendre en compte l'évolution du marché. » Les chiffres sont, eux, beaucoup moins rassurants encore que les propos du ministre : la croissance ne devrait pas dépasser 3 % en 2008, alors que le Fonds monétaire international tablait sur un taux de 4,9 % et les autorités algériennes sur une progression de 5,8 %. Pour 2009, le FMI a revu son estimation à la baisse, de 4,5 à 2,5 %.

    Le 8 novembre, un autre ministre, et non des moindres, tirait la sonnette d'alarme : Chakib Khelil, ministre de l'Energie et actuel président de l'Opep. « Si la crise financière perdure, prévenait-il, l'Algérie devra d'ici à trois ans réviser tout son programme d'investissement dans le secteur pétrolier. » Et d'ajouter : « Au-dessous de 55 dollars le baril, nous devrions carrément revoir tous les grands projets inscrits dans le plan de relance. » En attendant, plusieurs voix se font entendre, dont celle du président du Forum des chefs d'entreprise, Réda Hamiani, en faveur d'une réduction des importations de denrées alimentaires et de services. Ce patron influent plaide aussi pour une diminution de la production de pétrole, « afin d'en vendre davantage à un meilleur prix lorsque les cours auront remonté ». Aucun gouvernement n'a jusqu'ici osé prendre une telle décision, qui reviendrait à rompre avec l'économie de rente...

    Source: lexpress.fr

  • #2
    En attendant, plusieurs voix se font entendre, dont celle du président du Forum des chefs d'entreprise, Réda Hamiani, en faveur d'une réduction des importations de denrées alimentaires et de services. Ce patron influent plaide aussi pour une diminution de la production de pétrole, « afin d'en vendre davantage à un meilleur prix lorsque les cours auront remonté ». Aucun gouvernement n'a jusqu'ici osé prendre une telle décision, qui reviendrait à rompre avec l'économie de rente...
    Des paroles et propositions sages de ce patron, mais apparement il y a peu de chance qu´il soit entendu par la classe politique!

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    • #3
      ca l'ami nous le reconnaissons, l'algerie n'est qu'une partie de ce monde qui est en crise, alors je ne sais pas comment quelqu'un de sensé peut pretendre le contraire, cependant, l’impact de cette crise sera different d'un pays a l'autre, l'algerie ayant fait des economies pendant ces dernieres années,et n'ayant aucun poids de la dette exterieure, elle supportera beaucoup mieux les effets de cette crise (si celle ci n'excede pas les 3 ans) que d'autres pays qui n'ont pas cet avantage.
      Maintenant quant est il ton pays, le royaume enchanté qui va faire apparemment du 6 % de croissance et voir plus en ces temps durs.
      Dernière modification par amicalement, 01 février 2009, 11h44.

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      • #4
        Maintenant quant est il ton pays, le royaume enchanté qui va faire apparemment du 6 % de croissance et voir plus en ces temps durs.
        Le "royaume enchanté" est aussi touché par la crise, et tous les journaux et analystes marocains en parlent...mais je pensai que le sujet ici parle de l´"absurdistan algerien" et non du "royaume enchanté du Maroc"

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        • #5
          Analyse de gens sérieux :
          Outlook for the global economy and the Med
          Par Ania Thiemann
          Senior Editor/Economist, Middle East and North Africa
          Head Country Forecasts & Business Environment rankings
          November 21, 2008

          Transparent 29 : De tous les pays de la région MENA, un seul verra sa croissance en 2009 être supérieure à celle de 2008. A découvrir.

          Le reste du document est tout aussi interessant !

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          • #6
            apparement non hanouni


            plus de 6% de croissance prévue en 2009 et tu me parles d'analyses, les marocains n'analysent rien du tout, ils avalent et regurgitent tous que le makhzen leur apprends.

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            • #7
              Transparent 29 : De tous les pays de la région MENA, un seul verra sa croissance en 2009 être supérieure à celle de 2008. A découvrir.
              Votre ministre de l´Enenrgie et le FMI prevoient l´inverse. Sauf si leur previsions sont moins serieux que la diapo 29 de Mme Ania Thiemann
              :

              Les chiffres sont, eux, beaucoup moins rassurants encore que les propos du ministre : la croissance ne devrait pas dépasser 3 % en 2008, alors que le Fonds monétaire international tablait sur un taux de 4,9 % et les autorités algériennes sur une progression de 5,8 %. Pour 2009, le FMI a revu son estimation à la baisse, de 4,5 à 2,5 %.
              Sinon je pense que les previsions de Mme Ania Thiemann doivent etre revues, vue que la baisse du prix de petrole s´installe dans la durée en 2009, ce qui n´etait pas previsible avant Novembre 2008 (date du rapport du Economist).

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              • #8
                Avant de balancer des "machins", fais un tour des analyses et publications sérieuses. ça évitera quelques désillusions.
                Devier le debat c´est une de tes specialités (avec des reponses personnelles).

                Il me semble que tu considere ces rapports pertinants du "Economist Intelligence Unit" comme des ecrits bibliques, sauf qu´ils redigent plusieurs testaments par an . Le prochain testament risque de suivre la tendence des prix du petrole comme l´a fait le FMI

                En attandant´que penses tu de la proposition de Hamiani?

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                • #9
                  si je comprend bien, la croissance de 2008 est de 2,5% alors que le petrole cette annes a fait des record jamais egaler.

                  147$ le baril jusqu'a juillet et apres une ptite baisse a 100$ jusqu'a arriver a 45$ les deux dernier mois.

                  pour le royaume enchante, la croissance de 2008 malgre la crise et les couts de petrole a l'importation et les prix du ble qui ont fait aussi des record pendant cette annes.... la croissance du PIB réel a atteint près de 6,5%en 2008.

                  esperons qu'il y aura une augmentation du prix de petrole dans les mois qui arrive sinon l'algerie suivera la croissance mondial 0,5% pour 2009.

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                  • #10
                    Il me semble que tu considere ces rapports pertinants du "Economist Intelligence Unit" comme des ecrits bibliques,
                    Il jouissent d'une incontestable crédibilité comparé à .... l'express. Tu ne le penses pas ?
                    En attandant´que penses tu de la proposition de Hamiani?
                    Réduire la production de Petrole ? pourquoi, ne pas la stopper, pendant qu'on y es. !!!!

                    je ne sais pas si les propos sont de Hamiani (je pense même le contraire, au vu de sa personne). Néanmoins, lorsque le marché petrolier ne sera plus régit par des contrats et sera géré tel une "épicerie" (et encore !!!) ..... on y pensera.
                    si je comprend bien ...
                    Non, tu n'as rien compris... comme d'habitude !

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                    • #11
                      Il jouissent d'une incontestable crédibilité comparé à .... l'express. Tu ne le penses pas ?
                      Certes, mais l´Express n´est qu´un journal qui a relaté les previsions du FMI.

                      Si tu t´accroches au dernier testament de Mme Ania Thiemann, il fallait survoler aussi la Diapo 35, tu trouveras que les previsions du EIU sur les prix du petrole en 2009 etaient tres optimistic.

                      Réduire la production de Petrole ? pourquoi, ne pas la stopper, pendant qu'on y es. !!!!
                      Ca sera pas une bonne occasion pour reduire la dependance totale de toute une economie (et toute une societe) au petrole?

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                      • #12
                        *****

                        == MODERATION ==
                        Soyez poli et évitez les messages provocateurs - Lisez la charte du forum.

                        Commentaire


                        • #13
                          *****

                          == MODERATION ==
                          Soyez poli et évitez les messages provocateurs - Lisez la charte du forum.

                          Commentaire


                          • #14
                            j'ai trouve une tres bonne analyse de la situation.

                            Interview du docteur Abderrhamane Mebtoul à l’hebdomadaire Jeune Afrique
                            Perspectives socio-économiques de l’Algérie face à la crise mondiale



                            Jeune Afrique : Quelle est la situation socio-économique actuelle de l’Algérie ?
                            Abderrahmane Mebtoul : La période 1999/2004 a été consacrée à la stabilisation politique, après une décennie tragique. La période 2004/2009 devait être consacrée à la relance économique, et à une production et exportation hors hydrocarbures.
                            La situation financière ne doit pas faire illusion, ni pour le gouvernement, ni pour la population, car les hydrocarbures ne sont pas inépuisables, et leurs prix ne dépendent pas de notre pays». Or, 98% des exportations proviennent des hydrocarbures, payés en dollars, et 50% d’importations payés en euros et 50% en dollars, donc équilibre. Les exportations hors hydrocarbures peinent à atteindre 1/2 milliards de dollars représentant, à peine, 2% des exportations, dont 50% de ces 2% sont des déchets ferreux et non ferreux. La facture alimentaire a dépassé les 7 milliards de dollars, en 2008, et l’Algérie est le plus gros importateur de blé (2 milliards de dollars, en 2008, l’ayant, pour une partie, acheté dans l’affolement et sans prévisions, au moment où le prix avait atteint son maximum (le PNDA n’ayant pas donné les résultats escomptés, malgré des dépenses colossales, le bilan n’ayant pas encore été rendu public, l’Algérie important, presque tout, et le tout tiré par les dépenses publiques, via les hydrocarbures. D’ailleurs, le Président Bouteflika a affirmé en Conseil des ministres, la mi octobre 2008, que les dépenses publiques sont trop lourdes par rapport aux moyens réels du pays, les dépenses retenues pour l’année 2009 représentant l’équivalent de 80 milliards de dollars, et le seul budget de fonctionnement équivaut à 40 milliards de dollars. Concernant, précisément, le programme de soutien à la relance économique 2004/2009, le volume des dépenses est passé, fin 2004, de 50 milliards de dollars puis, fin 2005, à 100, intégrant le sud et les hauts plateaux, fin 2006 à 140, fin 2007, 180 milliards, et fin 2008, supérieur à 200 milliards de dollars US. La réévaluation des projets aurait été supérieure à 40 milliards de dollars, sur 200 milliards de dollars. Selon le rapport de la Banque mondiale, remis aux autorités algériennes en septembre 2007, concernant le bilan, est peu reluisant car il ne s’agit pas de confondre réalisation physique, en supposant que les normes techniques sont respectées, ce qui est loin d’être le cas, et les dépenses monétaires mais, surtout, de saisir les impacts économiques et sociaux..
                            Ainsi, selon ce rapport, chaque projet a fait l’objet de six (6) réévaluations, en moyenne, avec des retards de 6-5 ans, ce programme soulevant de sérieuses interrogations concernant la viabilité, à long terme, des tendances budgétaires actuelles et sur la qualité des dépenses. Ce programme, toujours selon ce rapport, engendre des difficultés à différents niveaux : comment concevoir des stratégies sectorielles adaptées : comment programmer les évolutions futures des dépenses d’investissement par rapport aux dépenses ordinaires ; comment assurer une gestion adéquate des projets et une bonne exécution du budget, comment assurer le suivi et l’évaluation ; comment améliorer l’efficacité et le rapport coût/avantages des projets, d’une manière générale. La Banque Mondiale doute que ce programme puisse pérenniser la croissance et de promouvoir un développement fiable, à moyen et long terme, car n’ayant aucune cohérence globale et n’étantqu’une compilation de projets accompagnés d’affectations budgétaires spécifiques, n’intégrant pas d’une manière claire les objectifs et, à ce rythme, il y a risque d’une accumulation des besoins et d’un divorce croissant, cumulatif, entre les objectifs et les moyens de réalisation, entraînant un gaspillage, croissant, des ressources financières. Pour preuve, il n’existe pas de corrélation entre le taux de croissance réel et ces importantes dépenses monétaires. Le taux de croissance n’a été que de 1,8%, en 2006, moins de 3% en 2007/2008 et, pour 2009, affiché début 2008 par le FMI, pour l’Algérie, de 4,5%, prévisions et non clôture, et établi sur la base d’un baril à 120 dollars, prévisions qui viennent d’être revues à la baisse le 15 novembre 2008 par le FMI à moins de 2,5% . Car, au sein des dépenses globales les dépenses publiques représentent entre 85/90% des dépenses, tirées essentiellement par les hydrocarbures. En effet, à partir de la méthode de calcul de la triangularisation du fameux tableau d’échange inter-industriel, technique connue des économistes, l’on peut, aisément, démontrer que sur les 130 milliards de dollars du Produit intérieur brut Algérien, en 2007, moins de 30 milliards de dollars relèvent de la création de la richesse interne, 100 milliards de dollars étant tirés, directement ou indirectement, par les hydrocarbures. Il est donc faux, scientifiquement parlant, d’invoquer, comme le font certains responsables, pour 2007/2008, un taux de croissance de 6%, hors hydrocarbures, puisque 80% de ces 6% sont le fait, indirectement, des hydrocarbures.

                            Le Premier ministre Algérien, Ahmed Ouyahia, a dit, tout en vous respectant en tant qu’expert, ne pas comprendre vos analyses concernant, notamment, les recettes et l’autofinancement de Sonatrach ?
                            Je pense que c’est une petite différence d’approche, car je respecte beaucoup le Premier ministre. Il y a lieu de ne pas confondre les recettes déclarées avec le surplus que verse Sonatrach au Trésor dans la mesure où il faudra soustraire, à la fois, les investissements et l’ensemble des frais d’exploitation, et la part des associés étrangers, l’autofinancement de Sonatrach devant fluctuer, nécessairement, entre 15/20 milliards de dollars, annuellement, pour maintenir la production existante et réaliser ses projets futurs, surtout avec les nouvelles dispositions de la loi des hydrocarbures qui l’obligent à participer à plus de 51% et, même, dans des segments peu rentables, comme les canalisations. En précisant que le cours du gaz est indexé sur celui du cours du pétrole, et sans entrer dans la formule complexe d’indexation, pour un prix de 50 dollars pétrole, le prix de cession du gaz est d’environ 25 dollars, alors que les coûts d’investissements sont élevés, surtout pour le GNL, dont les unités ne peuvent être rentables qu’au bout de 5/10 ans, étant entendu que la prédominance mondiale actuelle sont les canalisations, qui représentent plus de 70% de la commercialisation mondiale, et les contrats à moyen et long terme, rendant difficile un marché boursier- gaz, à l’instar du pétrole. A titre d’exemple, pour 2007 (voir le document officiel diffusé publiquement par Sonatrach), le versement au Trésor Public, au titre de la fiscalité pétrolière, où le cours a été, en moyenne, de 72/75 dollars, de 43,6 milliards de dollars, pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 59,5 milliards de dollars. Pour 2008, les recettes de Sonatrach ont été de 77 milliards de dollars, pour un cours supérieur à 100 dollars, en moyenne annuelle. Pour un cours de 50 dollars, les recettes seront d’environ 35 milliards de dollars, moins son autofinancement évalué qui, avec Sonelegaz, à 20 milliards de dollars par an. Aussi, il y a lieu de ne pas confondre la loi sur la Monnaie et le crédit, qui oblige toute entreprise à transiter, pour le versement de ses recettes en devises, par la Banque centrale d’Algérie et l’autofinancement de Sonatrach, cette dernière étant une société par actions, non régie par la comptabilité publique mais par la comptabilité commerciale. Par ailleurs, les recettes restant à verser au Trésor doivent compter la différence, si l’on ne tient pas compte du manque à gagner de la baisse de production décidée par l’OPEP, durant l’année 2008, évaluée à environ à 5 milliards de dollars pour l’Algérie. Effet, de la chute du cours du pétrole sur l’Algérie, le Premier ministre, Ahmed OUYAHIA, devant les deux chambres, fin décembre 2008, a parlé d’un programme de relance 2009/2014 entre 100 et 150 milliards de dollars, et la différence est énorme, qu’on nous dise (il faut être précis) si c’est 100 ou 150 - 50% de différence) ce qui représente, pour 100 milliards de dollars 50%, et 75% pour 150 milliards de dollars mais, dans ce dernier cas, sur la base d’un cours du baril supérieur à 60 dollars.

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                            • #15
                              Analogie totalement absurde,
                              Pas du tout. Les subventions (dominées par celles liées à l'énergie) vous coutent la bagatelle de 6% du PIB.

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