Prague et Bratislava dénoncent le "protectionnisme" de Sarkozy
LEMONDE.FR avec AFP | 06.02.09
Les Tchèques et les Slovaques ont jugé "protectionniste", vendredi 6 février, la proposition de Nicolas Sarkozy de "relocaliser" en France les usines automobiles françaises, du fait de la crise du secteur. "Les tentatives d'utiliser la crise financière pour introduire des formes de protectionnisme risquent de ralentir et de mettre en péril la relance de l'économie européenne", a mis en garde le premier ministre tchèque, Mirek Topolanek. Prague a insisté que "si la France insiste sur ses mesures protectionnistes, le sens de l'UE sera gravement menacé".
Auparavant, le ministre de l'économie slovaque, Lubomir Jahnatek, s'était élevé contre une "initiative très contre-productive". "Les producteurs automobiles doivent comprendre que s'ils veulent avoir des coûts de production moindres et et de meilleurs profits, des mesures comme celles préconisées par M. Sarkozy seraient contre-productives", a-t-il ajouté.
Jeudi soir, M. Sarkozy a affirmé lors de son intervention télévisée vouloir "qu'on arrête les délocalisations et que si possible on relocalise". "Si on donne de l'argent aux industries automobiles pour se restructurer, ce n'est pas pour apprendre qu'une nouvelle usine va partir en Tchéquie ou ailleurs", a-t-il notamment dit.
PSA EMPLOIE 3 000 PERSONNES EN SLOVAQUIE
Actuellement, la société TPCA (Toyota Peugeot Citroën Automobile) a produit 324 289 voitures en 2008 sur son site de Kolin, en République tchèque, une hausse de 5,1 % par rapport à 2007. La quasi-totalité de la production de Kolin, composée de petits véhicules citadins à faible consommation, est destinée à l'exportation, notamment vers la France, l'Italie, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, avec
En Slovaquie, le groupe PSA a produit 186 000 véhicules en 2007 sur son site de Trnava, qui compte quelque 3 000 employés. Le groupe s'est installé en 2006 en Slovaquie pour un investissement de 800 millions d'euros, contribuant ainsi à l'essor économique de l'ancien pays communiste, largement dépendant de l'industrie automobile.
LEMONDE.FR avec AFP | 06.02.09
Les Tchèques et les Slovaques ont jugé "protectionniste", vendredi 6 février, la proposition de Nicolas Sarkozy de "relocaliser" en France les usines automobiles françaises, du fait de la crise du secteur. "Les tentatives d'utiliser la crise financière pour introduire des formes de protectionnisme risquent de ralentir et de mettre en péril la relance de l'économie européenne", a mis en garde le premier ministre tchèque, Mirek Topolanek. Prague a insisté que "si la France insiste sur ses mesures protectionnistes, le sens de l'UE sera gravement menacé".
Auparavant, le ministre de l'économie slovaque, Lubomir Jahnatek, s'était élevé contre une "initiative très contre-productive". "Les producteurs automobiles doivent comprendre que s'ils veulent avoir des coûts de production moindres et et de meilleurs profits, des mesures comme celles préconisées par M. Sarkozy seraient contre-productives", a-t-il ajouté.
Jeudi soir, M. Sarkozy a affirmé lors de son intervention télévisée vouloir "qu'on arrête les délocalisations et que si possible on relocalise". "Si on donne de l'argent aux industries automobiles pour se restructurer, ce n'est pas pour apprendre qu'une nouvelle usine va partir en Tchéquie ou ailleurs", a-t-il notamment dit.
PSA EMPLOIE 3 000 PERSONNES EN SLOVAQUIE
Actuellement, la société TPCA (Toyota Peugeot Citroën Automobile) a produit 324 289 voitures en 2008 sur son site de Kolin, en République tchèque, une hausse de 5,1 % par rapport à 2007. La quasi-totalité de la production de Kolin, composée de petits véhicules citadins à faible consommation, est destinée à l'exportation, notamment vers la France, l'Italie, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, avec
En Slovaquie, le groupe PSA a produit 186 000 véhicules en 2007 sur son site de Trnava, qui compte quelque 3 000 employés. Le groupe s'est installé en 2006 en Slovaquie pour un investissement de 800 millions d'euros, contribuant ainsi à l'essor économique de l'ancien pays communiste, largement dépendant de l'industrie automobile.
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