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Voici un exemple.
Le groupe français Alstom remporte le jackpot en Algérie. La signature, la semaine dernière, d’un contrat de 317 millions d’euros entre le groupe français et l’algérien O&M Company pour la maintenance de la centrale à gaz SKT de Terga, dans la wilaya de Aïn Temouchent, a permis à l’action d’Alstom de sauter à 43,60 euros, soit 4,17% durant la seule séance de jeudi à la Bourse de Paris.
Une performance qui fait grincer les dents parmi les autres groupes français. Une fois de plus, l’Algérie a sauvé Alstom, un groupe qui faisait face il y a à peine quatre ans à de grandes difficultés financières, du naufrage causé par la crise financière internationale.
En 2004, le groupe français a été sauvé in-extremis du gouffre après avoir décroché, à la dernière minute, le marché de l’électrification du réseau ferroviaire algérien.
Un «coup de pouce» de 88 millions d’euros qui avait autorisé au groupe de se refaire une santé financière. Le marché portait sur l’équipement de trois lignes de chemin de fer et l’électrification des voies sur les lignes du chemin de fer Alger-Thénia, Oued-Smar- Gué-de-Constantine et El- Harrach-El Affroun. Après la crise, le dénouement Le groupe français était en lice avec cinq autres groupements étrangers. Les difficultés financières du groupe avaient commencé en 2002.
Alstom avait présenté, au cours de cette année, les premiers signes de défaillance. Avec un déficit de 5 milliards, l’entreprise commençait à battre de l’aile. En voulant assurer une trop rapide expansion, Alstom a racheté, en 1999-2000, le groupe suisse-allemand ABB qui construisait des turbines à gaz, ce qui entraîna un surcoût de 2,5 milliards d’euros.
Touché de plein fouet par la crise du transport, Alstom était alors au bord de l’asphyxie. Après avoir remporté un premier contrat pour la maintenance d’une cimenterie à l’Est du pays, le groupe français a commencé à cumuler les contrats en Algérie. Depuis 2004, Alstom Algérie a signé près de deux milliards d’euros de contrats, notamment dans le secteur des transports où il avait remporté un marché d’équipement des tramways pour un montant de 300 millions d’euros.
Le matériel roulant (les rames Citadis), les sous-stations électriques et l’ingénierie système des futurs tramways seront fournis par le groupe français. Les travaux de génie de civil sont confiés à un groupe espagnol pour le tramway d’Oran et à un italien pour celui de Constantine. Avec ces deux contrats, Alstom va participer à la réalisation des trois grands tramways d’Algérie.
En effet, le groupe français a déjà obtenu en 2006 la construction de la première ligne de 23 km du tramway d’Alger. Montant du contrat: 400 millions d’euros. Alstom s’intéresse aussi à la réalisation d’autres tramways dans plusieurs villes algériennes. Le secret : Le transfert de connaissances Autres contrats obtenus par le géant français: la signalisation de la nouvelle ligne ferroviaire de 100 km entre Saïda et Moulay Slissen pour 100 millions d’euros et la signalisation d’une ligne ferroviaire de 140 km entre Méchria et Demouche dans le Sud-ouest du pays pour 30 millions d’euros.
Alstom lorgne le projet d’électrification de la rocade nord des chemins de fer. Estimé à un milliard d’euros, ce projet fait partie de la modernisation des chemins de fer algériens, un programme doté d’un budget de 10 milliards de dollars. Dans l’électricité, Alstom a décroché la réalisation de la centrale électrique de Rélizane pour 260 millions d’euros. Il a été retenu pour la réhabilitation de la centrale électrique de Marsat Hadjadj, près d’Oran pour 70 millions d’euros.
La réussite algérienne d’Alstom tient en deux choses. Le groupe français a répondu à tous les appels d’offres lancés par l’Algérie depuis 2004. Alstom mise aussi sur la formation des cadres locaux et le transfert de technologie, chère au gouvernement algérien.
La stratégie algérienne du groupe français a fini par payer. Depuis 2004, Alstom décroche contrat après contrat en Algérie. En tout: plus de 2 milliards d’euros en quatre ans. De tous les grands projets de transports lancés par le gouvernement, seule la réalisation du métro d’Alger a échappé à Alstom. Il a été confié à Siemens. Excepté ce projet, le groupe français devance de loin son rival allemand en Algérie.
source: lefinancier
Voici un exemple.
Le groupe français Alstom remporte le jackpot en Algérie. La signature, la semaine dernière, d’un contrat de 317 millions d’euros entre le groupe français et l’algérien O&M Company pour la maintenance de la centrale à gaz SKT de Terga, dans la wilaya de Aïn Temouchent, a permis à l’action d’Alstom de sauter à 43,60 euros, soit 4,17% durant la seule séance de jeudi à la Bourse de Paris.
Une performance qui fait grincer les dents parmi les autres groupes français. Une fois de plus, l’Algérie a sauvé Alstom, un groupe qui faisait face il y a à peine quatre ans à de grandes difficultés financières, du naufrage causé par la crise financière internationale.
En 2004, le groupe français a été sauvé in-extremis du gouffre après avoir décroché, à la dernière minute, le marché de l’électrification du réseau ferroviaire algérien.
Un «coup de pouce» de 88 millions d’euros qui avait autorisé au groupe de se refaire une santé financière. Le marché portait sur l’équipement de trois lignes de chemin de fer et l’électrification des voies sur les lignes du chemin de fer Alger-Thénia, Oued-Smar- Gué-de-Constantine et El- Harrach-El Affroun. Après la crise, le dénouement Le groupe français était en lice avec cinq autres groupements étrangers. Les difficultés financières du groupe avaient commencé en 2002.
Alstom avait présenté, au cours de cette année, les premiers signes de défaillance. Avec un déficit de 5 milliards, l’entreprise commençait à battre de l’aile. En voulant assurer une trop rapide expansion, Alstom a racheté, en 1999-2000, le groupe suisse-allemand ABB qui construisait des turbines à gaz, ce qui entraîna un surcoût de 2,5 milliards d’euros.
Touché de plein fouet par la crise du transport, Alstom était alors au bord de l’asphyxie. Après avoir remporté un premier contrat pour la maintenance d’une cimenterie à l’Est du pays, le groupe français a commencé à cumuler les contrats en Algérie. Depuis 2004, Alstom Algérie a signé près de deux milliards d’euros de contrats, notamment dans le secteur des transports où il avait remporté un marché d’équipement des tramways pour un montant de 300 millions d’euros.
Le matériel roulant (les rames Citadis), les sous-stations électriques et l’ingénierie système des futurs tramways seront fournis par le groupe français. Les travaux de génie de civil sont confiés à un groupe espagnol pour le tramway d’Oran et à un italien pour celui de Constantine. Avec ces deux contrats, Alstom va participer à la réalisation des trois grands tramways d’Algérie.
En effet, le groupe français a déjà obtenu en 2006 la construction de la première ligne de 23 km du tramway d’Alger. Montant du contrat: 400 millions d’euros. Alstom s’intéresse aussi à la réalisation d’autres tramways dans plusieurs villes algériennes. Le secret : Le transfert de connaissances Autres contrats obtenus par le géant français: la signalisation de la nouvelle ligne ferroviaire de 100 km entre Saïda et Moulay Slissen pour 100 millions d’euros et la signalisation d’une ligne ferroviaire de 140 km entre Méchria et Demouche dans le Sud-ouest du pays pour 30 millions d’euros.
Alstom lorgne le projet d’électrification de la rocade nord des chemins de fer. Estimé à un milliard d’euros, ce projet fait partie de la modernisation des chemins de fer algériens, un programme doté d’un budget de 10 milliards de dollars. Dans l’électricité, Alstom a décroché la réalisation de la centrale électrique de Rélizane pour 260 millions d’euros. Il a été retenu pour la réhabilitation de la centrale électrique de Marsat Hadjadj, près d’Oran pour 70 millions d’euros.
La réussite algérienne d’Alstom tient en deux choses. Le groupe français a répondu à tous les appels d’offres lancés par l’Algérie depuis 2004. Alstom mise aussi sur la formation des cadres locaux et le transfert de technologie, chère au gouvernement algérien.
La stratégie algérienne du groupe français a fini par payer. Depuis 2004, Alstom décroche contrat après contrat en Algérie. En tout: plus de 2 milliards d’euros en quatre ans. De tous les grands projets de transports lancés par le gouvernement, seule la réalisation du métro d’Alger a échappé à Alstom. Il a été confié à Siemens. Excepté ce projet, le groupe français devance de loin son rival allemand en Algérie.
source: lefinancier

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