Partie de simples slogans prônés, ça et là, il y a à peine une décennie, l'agriculture a acquis, à l'heure actuelle, ses lettres de noblesse, les résultats en progrès, obtenus d'année en année, malgré les aléas, font que l'activité agricole, toutes filières confondues, n'ont plus rien à prouver sinon aller de l'avant. Ceci, non plus au petit bonheur, la chance, mais par une approche nouvelle, pour ne pas dire unique, qui consiste, maintenant, à mettre tout en oeuvre pour atteindre des objectifs à moyen terme à l'horizon 2014.
Dans le domaine des potentialités et de la production agricole la wilaya de Aïn Defla se trouve déjà parmi le groupe des wilayas productrices qui couvrent 80% des besoins en produits agricoles du pays. A elle seule, elle assure le 1/3 de la consommation nationale de pomme de terre, classée 10e dans la production de lait cru avec 60 millions de litres, 5e dans les viandes blanches avec 143.000 q, 2e wilaya dans la production des fruits à pépins et noyaux avec 1,5 million de quintaux produits par an. Elle occupe la 9e place dans le domaine de la production céréalière avec 1,5 à 2,4 millions de quintaux par an.
Cependant malgré ces résultats, une nouvelle stratégie de développement qui vise l'autosuffisance alimentaire du pays est en train d'être mise sur pied par le ministère de l'Agriculture, une stratégie qui, compte tenu de la poussée démographique et de la crise économique qui secoue le monde, un monde où les grandes nations brandissent et utilisent une arme redoutable, celle de la mainmise sur le marché des produits alimentaires pour asseoir leur domination, une stratégie qui sera basée dorénavant sur des objectifs à atteindre en quantité et qualité, objectifs spécifiques à chaque région en fonction des potentialités existantes, potentialités elles-mêmes à développer.
C'est en vue de sensibiliser, d'informer et de responsabiliser tous les cadres des secteurs de l'agriculture et des forêts quant à la teneur de cette nouvelle stratégie, que MM. Achour Merazka et Abdallah Ahmed, DSA et directeur des Forêts, ont conjointement présidé, une réunion, mercredi dernier, au siège de la wilaya. Une réunion qui a regroupé, outre les cadres des 2 secteurs, les présidents des offices et organismes financiers concernés par cette stratégie. Ainsi, chacun en ce qui le concerne, a précisé les objectifs tracés et les obligations de résultats à réaliser à la fin de l'année 2014.
Ce sont 6 grandes filières sur lesquelles tous les efforts doivent être concentrés: notamment pour cet horizon la céréaliculture qui aura à produire 2.280.000 q, la pomme de terre 6.420.000 q, l'arboriculture 1.811.000 q, 55.000 q de viandes rouges, 180.000 q de viandes blanches, 81.282 millions de litres de lait, 70 millions d'oeufs, 2.240 de litres de miel et 2.480,000 q de laine.
S'agissant des objectifs assignés au secteur des forêts, l'obligation de résultats porte, pour la fin 2009, sur les actions qui concerneront principalement le monde rural, à savoir: l'amélioration des conditions de vie dans 42 localités, l'animation et la diversification de 78 projets d'activités économiques dans le monde rural, la protection, la valorisation de 96 sites de ressources naturelles, soit un total de 20 projets à réaliser progressivement jusqu'en 2014.
La modernisation des collectivités locales pour la fixation des populations touchera, selon le responsable du secteur, des projets qui profiteront à 23.714 familles et créeront 24.700 emplois. La superficie concernée est estimée à 121.500 ha qui connaîtra une augmentation de la SAU de l'ordre de 6.600 ha. Les deux responsables ont, unanimement, insisté sur la convergence des objectifs et sur la mise en commun dont disposent les deux secteurs.
Pour la mise en oeuvre de cette stratégie, on indique que les fonds nécessaires ont déjà été débloqués et sont de l'ordre de 180 milliards de centimes pour les deux secteurs. Sur le plan méthodologique, seront impliqués dans cette stratégie tous les secteurs, toutes les parties y compris l'administration et les élus locaux, à tous les niveaux. «Cette implication ne sera pas facultative mais dictée par l'impératif prioritaire pour le pays, celui de l'indépendance économique dans laquelle s'inscrit l'autosuffisance alimentaire», ont souvent répété les deux responsables.
Ajoutant qu' «une évaluation trimestrielle sera faite, à chaque niveau de la hiérarchie et où chacun aura à assumer ses responsabilités». Lors des débats qui ont suivi, des intervenants ont rappelé que les conditions de travail, les moyens matériels des personnels directement impliqués doivent être pris en charge. «L'absence de structure a fait que certains subdivisionnaires n'avaient pour seul bureau que leur cartable» tout comme il a été question de «l'insuffisance flagrante des véhicules de service; certaines missions étant soit ajournées, soit annulées faute de moyen de locomotion».
C'est surtout le secteur de l'agriculture, qui fonctionne avec un effectif d'ingénieurs de 1/10 de ses besoins réels, qui pâtit, dit-on, de ces insuffisances, et à titre d'exemple «des bureaux de la direction sont sous-équipés ou pas équipés du tout», note-t-on. Par ailleurs, en marge de la réunion, nous ont dit plusieurs participants «si nous sommes convaincus du bien-fondé de cette nouvelle exigence et du caractère impératif de cette stratégie, et si on veut que les objectifs soient atteints, il est aussi impératif qu'on se soucie de nos conditions de travail, et qu'on mette à notre disposition les moyens matériels nécessaires».
Le Quotidien d'Oran
Dans le domaine des potentialités et de la production agricole la wilaya de Aïn Defla se trouve déjà parmi le groupe des wilayas productrices qui couvrent 80% des besoins en produits agricoles du pays. A elle seule, elle assure le 1/3 de la consommation nationale de pomme de terre, classée 10e dans la production de lait cru avec 60 millions de litres, 5e dans les viandes blanches avec 143.000 q, 2e wilaya dans la production des fruits à pépins et noyaux avec 1,5 million de quintaux produits par an. Elle occupe la 9e place dans le domaine de la production céréalière avec 1,5 à 2,4 millions de quintaux par an.
Cependant malgré ces résultats, une nouvelle stratégie de développement qui vise l'autosuffisance alimentaire du pays est en train d'être mise sur pied par le ministère de l'Agriculture, une stratégie qui, compte tenu de la poussée démographique et de la crise économique qui secoue le monde, un monde où les grandes nations brandissent et utilisent une arme redoutable, celle de la mainmise sur le marché des produits alimentaires pour asseoir leur domination, une stratégie qui sera basée dorénavant sur des objectifs à atteindre en quantité et qualité, objectifs spécifiques à chaque région en fonction des potentialités existantes, potentialités elles-mêmes à développer.
C'est en vue de sensibiliser, d'informer et de responsabiliser tous les cadres des secteurs de l'agriculture et des forêts quant à la teneur de cette nouvelle stratégie, que MM. Achour Merazka et Abdallah Ahmed, DSA et directeur des Forêts, ont conjointement présidé, une réunion, mercredi dernier, au siège de la wilaya. Une réunion qui a regroupé, outre les cadres des 2 secteurs, les présidents des offices et organismes financiers concernés par cette stratégie. Ainsi, chacun en ce qui le concerne, a précisé les objectifs tracés et les obligations de résultats à réaliser à la fin de l'année 2014.
Ce sont 6 grandes filières sur lesquelles tous les efforts doivent être concentrés: notamment pour cet horizon la céréaliculture qui aura à produire 2.280.000 q, la pomme de terre 6.420.000 q, l'arboriculture 1.811.000 q, 55.000 q de viandes rouges, 180.000 q de viandes blanches, 81.282 millions de litres de lait, 70 millions d'oeufs, 2.240 de litres de miel et 2.480,000 q de laine.
S'agissant des objectifs assignés au secteur des forêts, l'obligation de résultats porte, pour la fin 2009, sur les actions qui concerneront principalement le monde rural, à savoir: l'amélioration des conditions de vie dans 42 localités, l'animation et la diversification de 78 projets d'activités économiques dans le monde rural, la protection, la valorisation de 96 sites de ressources naturelles, soit un total de 20 projets à réaliser progressivement jusqu'en 2014.
La modernisation des collectivités locales pour la fixation des populations touchera, selon le responsable du secteur, des projets qui profiteront à 23.714 familles et créeront 24.700 emplois. La superficie concernée est estimée à 121.500 ha qui connaîtra une augmentation de la SAU de l'ordre de 6.600 ha. Les deux responsables ont, unanimement, insisté sur la convergence des objectifs et sur la mise en commun dont disposent les deux secteurs.
Pour la mise en oeuvre de cette stratégie, on indique que les fonds nécessaires ont déjà été débloqués et sont de l'ordre de 180 milliards de centimes pour les deux secteurs. Sur le plan méthodologique, seront impliqués dans cette stratégie tous les secteurs, toutes les parties y compris l'administration et les élus locaux, à tous les niveaux. «Cette implication ne sera pas facultative mais dictée par l'impératif prioritaire pour le pays, celui de l'indépendance économique dans laquelle s'inscrit l'autosuffisance alimentaire», ont souvent répété les deux responsables.
Ajoutant qu' «une évaluation trimestrielle sera faite, à chaque niveau de la hiérarchie et où chacun aura à assumer ses responsabilités». Lors des débats qui ont suivi, des intervenants ont rappelé que les conditions de travail, les moyens matériels des personnels directement impliqués doivent être pris en charge. «L'absence de structure a fait que certains subdivisionnaires n'avaient pour seul bureau que leur cartable» tout comme il a été question de «l'insuffisance flagrante des véhicules de service; certaines missions étant soit ajournées, soit annulées faute de moyen de locomotion».
C'est surtout le secteur de l'agriculture, qui fonctionne avec un effectif d'ingénieurs de 1/10 de ses besoins réels, qui pâtit, dit-on, de ces insuffisances, et à titre d'exemple «des bureaux de la direction sont sous-équipés ou pas équipés du tout», note-t-on. Par ailleurs, en marge de la réunion, nous ont dit plusieurs participants «si nous sommes convaincus du bien-fondé de cette nouvelle exigence et du caractère impératif de cette stratégie, et si on veut que les objectifs soient atteints, il est aussi impératif qu'on se soucie de nos conditions de travail, et qu'on mette à notre disposition les moyens matériels nécessaires».
Le Quotidien d'Oran
