L’agriculture algérienne n’arrive plus, pour diverses raisons, à satisfaire les besoins du pays en produits alimentaires frais ou en conserve. Des problèmes longtemps demeurés en suspens, puis des tentatives renouvelées de les résoudre, en attendant la véritable mise à niveau décisive. Dernièrement les pouvoirs publics en charge du secteur agricole ont mis en place un double dispositif d’accompagnement destiné aux agriculteurs : le crédit Rfig et les contrats de performance. En théorie, les contrats de performance fixent, à l’échéance 2014, un seuil de développement devant se traduire par une augmentation du volume de production agricole de 61%, avec un taux de progression annuel de 8,33%. Ce taux, même s’il apparaît à première vue ambitieux, laisse pourtant une bonne marge de progression à la productivité, si l’on considère la pleine exploitation des possibilités disponibles. L’ultime but étant de garantir la sécurité alimentaire du pays, il sera toujours possible de songer à dégager un surplus à exporter aux produits algériens fort appréciés par ailleurs. Mais tout le monde est concerné de manière solidaire : le monde des affaires, les opérateurs économiques et administratifs.
Il faudra créer et mettre en place des centrales d’achat, des chambres froides destinées à réguler et protéger la production et encadrer les conditions de commercialisation destinée à des marchés aux normes plus que strictes. Les contrats de performance ont une échéance de 5 ans et les projets agricoles des wilayas ne seront financés qu’en fonction de leur pertinence et de la consistance des données contenues dans les dossiers. Une étape à mi-chemin du programme servira à l’évaluation de l’impact du nouveau dispositif, pour éventuellement en corriger le tir. Le secrétaire général de l’UNPA, M. Alioui, a, quant à lui, lors de sa tournée à Tlemcen, affirmé que les contrats de performance “même s’ils constituent un premier pas vers la relance du secteur agricole et l’instauration d’une concurrence loyale entre les wilayas” devraient être l’affaire de tous, “commerce, finances, sécurité sociale, afin d’offrir aux professionnels agricoles le cadre idéal pour développer le secteur”.
Le crédit Rfig (accompagnateur), c'est ainsi qu'a été baptisé ce type de crédit entré en vigueur début 2009, conformément à la loi de finances complémentaire 2008 pour couvrir plusieurs domaines directement ou indirectement liés à l’activité agricole : acquisition d'intrants nécessaires aux exploitations agricoles (semences, plants, engrais, produits phytosanitaires...), aliments destinés à toutes espèces d’animaux d'élevage, d'abreuvoirs, de pesticides, de produits d’entretien vétérinaires, de produits agricoles à entreposer dans le cadre du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac).
Ce nouveau dispositif financier est destiné également au renforcement des capacités des exploitations agricoles en encourageant l'amélioration du système d'irrigation (mobilisation et utilisation économe des eaux...), l'acquisition de matériels agricoles dans le cadre du crédit leasing, la construction ou la réhabilitation des infrastructures d'élevage et de stockage au niveau des exploitations agricoles ainsi que la construction et l’installation de serres, le repeuplement ou peuplement des étables, des bergeries et des écuries. La disparition de la société de leasing, Salem, est regrettable à plus d’un titre, alors que la remise sur rail d’une banque agricole de type mutualiste comme la CNMA devrait urger, même si la Badr est chargée de reprendre en main ses anciennes missions, celles pour lesquelles elle a été conçue. Ce crédit Rfig sera octroyé par les banques conventionnées avec le ministère de l'Agriculture, et notamment les deux banques publiques : la Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr) et la Banque nationale d'Algérie (BNA) qui sont parties prenantes dans ce système jusqu'à présent. Quant au payement des intérêts, il est pris en charge par le ministère de l'Agriculture.
source : Liberté
Il faudra créer et mettre en place des centrales d’achat, des chambres froides destinées à réguler et protéger la production et encadrer les conditions de commercialisation destinée à des marchés aux normes plus que strictes. Les contrats de performance ont une échéance de 5 ans et les projets agricoles des wilayas ne seront financés qu’en fonction de leur pertinence et de la consistance des données contenues dans les dossiers. Une étape à mi-chemin du programme servira à l’évaluation de l’impact du nouveau dispositif, pour éventuellement en corriger le tir. Le secrétaire général de l’UNPA, M. Alioui, a, quant à lui, lors de sa tournée à Tlemcen, affirmé que les contrats de performance “même s’ils constituent un premier pas vers la relance du secteur agricole et l’instauration d’une concurrence loyale entre les wilayas” devraient être l’affaire de tous, “commerce, finances, sécurité sociale, afin d’offrir aux professionnels agricoles le cadre idéal pour développer le secteur”.
Le crédit Rfig (accompagnateur), c'est ainsi qu'a été baptisé ce type de crédit entré en vigueur début 2009, conformément à la loi de finances complémentaire 2008 pour couvrir plusieurs domaines directement ou indirectement liés à l’activité agricole : acquisition d'intrants nécessaires aux exploitations agricoles (semences, plants, engrais, produits phytosanitaires...), aliments destinés à toutes espèces d’animaux d'élevage, d'abreuvoirs, de pesticides, de produits d’entretien vétérinaires, de produits agricoles à entreposer dans le cadre du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac).
Ce nouveau dispositif financier est destiné également au renforcement des capacités des exploitations agricoles en encourageant l'amélioration du système d'irrigation (mobilisation et utilisation économe des eaux...), l'acquisition de matériels agricoles dans le cadre du crédit leasing, la construction ou la réhabilitation des infrastructures d'élevage et de stockage au niveau des exploitations agricoles ainsi que la construction et l’installation de serres, le repeuplement ou peuplement des étables, des bergeries et des écuries. La disparition de la société de leasing, Salem, est regrettable à plus d’un titre, alors que la remise sur rail d’une banque agricole de type mutualiste comme la CNMA devrait urger, même si la Badr est chargée de reprendre en main ses anciennes missions, celles pour lesquelles elle a été conçue. Ce crédit Rfig sera octroyé par les banques conventionnées avec le ministère de l'Agriculture, et notamment les deux banques publiques : la Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr) et la Banque nationale d'Algérie (BNA) qui sont parties prenantes dans ce système jusqu'à présent. Quant au payement des intérêts, il est pris en charge par le ministère de l'Agriculture.
source : Liberté
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