· Les délais d’attente réduits
· Coût: 1,2 milliard de DH
Le secteur de la santé connaît une nouvelle dynamique avec l’ouverture récente du CHU Hassan II à Fès. En effet, cet établissement public couvre les besoins d’une population estimée à plus de 3 millions d’habitants issus des régions de Fès Boulemane, Meknès-Tafilalet et Taza-Al Hoceima-Taounate. C’est ce que disent ses responsables qui ont convié les représentants de la presse nationale à une visite guidée le 17 février dernier.
Lors de cette visite, les journalistes ont suivi les explications de Allal Amraoui et Khalid Aït Taleb, respectivement coordinateur régional de la santé, et directeur du CHU de Fès. Selon ces derniers, la réalisation de ce projet aura nécessité 5 ans pour un coût global de 1,2 milliard de DH. Ce centre est l’une des plus grandes infrastructures médicales réalisées au Maroc depuis l’indépendance, constate Amraoui.
D’une moyenne d’âge de 26 ans, les 1.242 personnels de santé (317 médecins et plus de 760 infirmiers), gèrent une capacité d’hospitalisation de 880 lits. En fait, le nouveau complexe hospitalier universitaire offre toutes les spécialités médicales et chirurgicales. Construit sur un terrain de 12 ha et couvrant une superficie de 78.102 m2, ce fleuron de l’infrastructure sanitaire marocaine est doté de technologies de pointe, de normes de sécurité technique et de bâtiments conformes au système ISO.
Côté architecture, le CHU est construit sous forme d’une main. Ici, on le compare assez souvent au bâtiment du Pentagone. Le CHU offre de grands espaces d’accueil pour les patients comme pour leurs familles.
Un intérêt particulier est donné à la médecine moderne qui tend vers des séjours courts ou des soins ambulatoires. Ce qui a nécessité la mise en place d’un lieu d’accueil économique à proximité immédiate de l’hôpital où les malades peuvent se loger avec leurs familles. Il s’agit des malades qui ont besoin d’un suivi régulier sans être obligés de séjourner à l’hôpital. D’autant plus qu’ils sont nombreux à venir des autres régions.
Côté infrastructure de soins, le complexe hospitalier compte 28 blocs opératoires dont 6 réservés aux urgences. Deux salles d’opération sont équipées en technologies multimédia permettant des retransmissions en direct des actes opératoires, via fibres optiques, vers la faculté de médecine et de pharmacie de Fès. L’enseignement médical étant une des missions du CHU Hassan II de Fès. Ce dernier a été particulièrement étoffé en plateaux radiologiques de haute performance. Le bâtiment central est équipé d’un scanner 64 barrettes réduisant de manière très importante le temps d’examen des patients et d’une imagerie par résonance magnétique (IRM) à 1.5 Tesla offrant une qualité inégalée des images diagnostics.
L’hôpital Mère et Enfant est également pourvu d’un scanner 4 barrettes et d’une mammographie stéréotaxique permettant au spécialiste de réaliser des actes de très grande précision.
D’autre part, bien que plusieurs postes budgétaires aient été créés cette année, il est très difficile de satisfaire tous les besoins du nouveau CHU en personnels médical et paramédical, notamment en cette période transitoire. A terme, il devrait y avoir 300 médecins enseignants et spécialistes, 870 infirmiers, 110 techniciens, 90 administratifs et 260 agents de soutien. Tous ensemble devront assurer la gestion de 880 lits, dont 750 lits «froids» (soins court séjour), 50 lits d’hôpital de jour (hospitalisation ne dépassant pas un jour comme le cas d’une intoxication par exemple), 50 lits de soins intensifs et des salles d’opération, dont des salles opératoires intégrées dédiées à la télémédecine.
Lesquelles permettent aux étudiants de suivre même depuis les amphithéâtres des opérations complexes et de rester en contact avec le monde de la médecine en pratique.
En tout cas, aujourd’hui les services de soins sont très complémentaires au niveau de la région. En plus du CHU Hassan II, l’offre sanitaire régionale est constituée d’un important réseau d’établissements de santé. Il s’agit notamment des hôpitaux Omar Drissi, Ibn Al Hassan, Ibn Al Khatib, Al Ghassani et Ibn Al Baitar à Sefrou, l’hôpital Mohammed V et à Boulemane, l’hôpital de la Marche verte et l’hôpital Sidi Ahmed Al Maissouri (Outate El Haj).
Ces infrastructures sont encadrées par 69 professeurs, 507 médecins (généralistes et spécialistes), et 1.930 personnels paramédicaux. Il y a également le secteur privé qui compte quelques 17 cliniques (466 lits), 356 cabinets, 17 laboratoires d’analyses, 16 radiologues, 144 dentistes et 333 officines.
Cependant, l’hôpital psychiatrique d’Ibn Al Hassan fait partie du CHU. Pourtant, c’est le seul établissement à ne pas avoir profité d’une mise à niveau depuis des années. Celle-ci serait prévue dans le cadre de la stratégie du ministère, qui prévoit l’ouverture de 25 établissements de ce genre dans le pays, indique le délégué de la Santé.
De notre correspondant,
Youness SAAD ALAMI
· Coût: 1,2 milliard de DH
Le secteur de la santé connaît une nouvelle dynamique avec l’ouverture récente du CHU Hassan II à Fès. En effet, cet établissement public couvre les besoins d’une population estimée à plus de 3 millions d’habitants issus des régions de Fès Boulemane, Meknès-Tafilalet et Taza-Al Hoceima-Taounate. C’est ce que disent ses responsables qui ont convié les représentants de la presse nationale à une visite guidée le 17 février dernier.
Lors de cette visite, les journalistes ont suivi les explications de Allal Amraoui et Khalid Aït Taleb, respectivement coordinateur régional de la santé, et directeur du CHU de Fès. Selon ces derniers, la réalisation de ce projet aura nécessité 5 ans pour un coût global de 1,2 milliard de DH. Ce centre est l’une des plus grandes infrastructures médicales réalisées au Maroc depuis l’indépendance, constate Amraoui.
D’une moyenne d’âge de 26 ans, les 1.242 personnels de santé (317 médecins et plus de 760 infirmiers), gèrent une capacité d’hospitalisation de 880 lits. En fait, le nouveau complexe hospitalier universitaire offre toutes les spécialités médicales et chirurgicales. Construit sur un terrain de 12 ha et couvrant une superficie de 78.102 m2, ce fleuron de l’infrastructure sanitaire marocaine est doté de technologies de pointe, de normes de sécurité technique et de bâtiments conformes au système ISO.
Côté architecture, le CHU est construit sous forme d’une main. Ici, on le compare assez souvent au bâtiment du Pentagone. Le CHU offre de grands espaces d’accueil pour les patients comme pour leurs familles.
Un intérêt particulier est donné à la médecine moderne qui tend vers des séjours courts ou des soins ambulatoires. Ce qui a nécessité la mise en place d’un lieu d’accueil économique à proximité immédiate de l’hôpital où les malades peuvent se loger avec leurs familles. Il s’agit des malades qui ont besoin d’un suivi régulier sans être obligés de séjourner à l’hôpital. D’autant plus qu’ils sont nombreux à venir des autres régions.
Côté infrastructure de soins, le complexe hospitalier compte 28 blocs opératoires dont 6 réservés aux urgences. Deux salles d’opération sont équipées en technologies multimédia permettant des retransmissions en direct des actes opératoires, via fibres optiques, vers la faculté de médecine et de pharmacie de Fès. L’enseignement médical étant une des missions du CHU Hassan II de Fès. Ce dernier a été particulièrement étoffé en plateaux radiologiques de haute performance. Le bâtiment central est équipé d’un scanner 64 barrettes réduisant de manière très importante le temps d’examen des patients et d’une imagerie par résonance magnétique (IRM) à 1.5 Tesla offrant une qualité inégalée des images diagnostics.
L’hôpital Mère et Enfant est également pourvu d’un scanner 4 barrettes et d’une mammographie stéréotaxique permettant au spécialiste de réaliser des actes de très grande précision.
D’autre part, bien que plusieurs postes budgétaires aient été créés cette année, il est très difficile de satisfaire tous les besoins du nouveau CHU en personnels médical et paramédical, notamment en cette période transitoire. A terme, il devrait y avoir 300 médecins enseignants et spécialistes, 870 infirmiers, 110 techniciens, 90 administratifs et 260 agents de soutien. Tous ensemble devront assurer la gestion de 880 lits, dont 750 lits «froids» (soins court séjour), 50 lits d’hôpital de jour (hospitalisation ne dépassant pas un jour comme le cas d’une intoxication par exemple), 50 lits de soins intensifs et des salles d’opération, dont des salles opératoires intégrées dédiées à la télémédecine.
Lesquelles permettent aux étudiants de suivre même depuis les amphithéâtres des opérations complexes et de rester en contact avec le monde de la médecine en pratique.
En tout cas, aujourd’hui les services de soins sont très complémentaires au niveau de la région. En plus du CHU Hassan II, l’offre sanitaire régionale est constituée d’un important réseau d’établissements de santé. Il s’agit notamment des hôpitaux Omar Drissi, Ibn Al Hassan, Ibn Al Khatib, Al Ghassani et Ibn Al Baitar à Sefrou, l’hôpital Mohammed V et à Boulemane, l’hôpital de la Marche verte et l’hôpital Sidi Ahmed Al Maissouri (Outate El Haj).
Ces infrastructures sont encadrées par 69 professeurs, 507 médecins (généralistes et spécialistes), et 1.930 personnels paramédicaux. Il y a également le secteur privé qui compte quelques 17 cliniques (466 lits), 356 cabinets, 17 laboratoires d’analyses, 16 radiologues, 144 dentistes et 333 officines.
Cependant, l’hôpital psychiatrique d’Ibn Al Hassan fait partie du CHU. Pourtant, c’est le seul établissement à ne pas avoir profité d’une mise à niveau depuis des années. Celle-ci serait prévue dans le cadre de la stratégie du ministère, qui prévoit l’ouverture de 25 établissements de ce genre dans le pays, indique le délégué de la Santé.
De notre correspondant,
Youness SAAD ALAMI


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