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Émirats Arabes Unis : Pétrole mais aussi finance, tourisme et immobilier

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  • Émirats Arabes Unis : Pétrole mais aussi finance, tourisme et immobilier

    Grâce au pétrole dont il est, avec l'Arabie saoudite et l'Iran, l'un des premiers producteurs, cet Etat fédéral regroupant sept émirats sur 82 000 kilomètres carrés de désert figure parmi les plus riches pays de la planète. L'envolée du cours de l'or noir jusqu'au deuxième semestre 2008 lui a permis de doubler son PIB en dix ans. Mieux : étant donné l'importance de ses réserves, l'heure de la pénurie ne sonnera pas avant 2080, ou même la fin du siècle, selon les géologues. Pourtant, contrairement aux autres pays du Moyen-Orient, les Emirats arabes unis (EAU) ont eu dès la fin des années 1980 la sagesse de penser à l'après-pétrole.

    D'où la diversification de leur économie vers les services (commerce, finance, transports, tourisme), l'industrie (aluminium, pétrochimie) et l'immobilier de prestige (qui souffre terriblement de la crise). Résultat, la part des hydrocarbures dans le PIB est tombée en vingt ans de 70 à 30%.

    Le même souci d'assurer l'avenir a conduit les EAU à se constituer une colossale rente financière, via des fonds d'investissement nationaux opérant dans le monde entier. A noter que, si la ligne directrice est la même pour tous les émirats, chacun d'eux a ses priorités, à commencer par les deux plus puissants, Abu Dhabi (le pôle politique des EAU) et Dubaï (le pôle économique). Le premier a décidé de miser sur les industries lourdes, le second parie plutôt sur les hautes technologies, le tourisme de luxe et le transport maritime. Aujourd'hui, l'un comme l'autre souffrent beaucoup de la crise de la Bourse et de l'immobilier.

    Si l'essentiel du développement des émirats est assuré par des entreprises nationales, les investissements extérieurs sont également les bienvenus, surtout s'ils concernent des activités à forte valeur ajoutée. Des contraintes subsistent néanmoins : hors des zones franches, par exemple, la participation étrangère à la création d'une société locale ne peut dépasser 49%, et des quotas rigoureux exigent qu'une partie de la main-d'oeuvre soit recrutée sur place. Aujourd'hui, la crise financière risque aussi de tarir les investissements venus de l'étranger.

    Capital
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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