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Le Groupe Eriad Sétif en crise

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  • toto7
    a répondu
    je suis victime d'eriad setif

    Eriad-Sétif
    La « nationalisation » puis la « cession »

    La première entreprise algérienne cotée en bourse, fait, sept ans après marche arrière. Pour pouvoir " vendre " ce groupe, l’actionnaire majoritaire à hauteur de 80%, et, par le biais du conseil des participations de l’Etat, (CPE) décide de racheter le million d’actions, mis sur le marché en 1998.

    ERIAD- Sétif, ce géant de l’agroalimentaire ayant dans un passé récent engrangé des centaines de milliards de bénéfices, s’est pour divers motifs, retrouvé sous le coup des dispositions de l’article 715 bis 20 (ne stipulant ni plus ni moins que la dissolution anticipée).Pour rappel, ERIAD- Sétif, créée en janvier 1983, suite à la restructuration de la société mère la SN- Sempac, a, à titre d’illustration, réalisé en 1998, un bénéficié net de 1,615 milliards de dinars. L’année suivante, le gain avait dépassé les deux milliards de dinars. Ces résultats ont boosté, la valeur ajoutée qui a atteint les 27% ainsi que le ratio frais du personnel sur valeur ajoutée, est passé, de 22,16% à 18%. L’instabilité des managers et l’ouverture d’un secteur, désormais pléthorique en matière de minoterie et semoulerie, produisant actuellement plus deux fois, la demande nationale, ont porté un sacré coup à une entreprise, n’ayant pour différentes autres raisons pas pu, maintenir le cap et sauvegarder une image de marque façonnée par des agents qualifiés et des managers de premier plan. Le retour dans le giron des entreprises publiques détenues à 100% par l’Etat, est, bel et bien, déclenché. La dernière assemblée générale extraordinaire des actionnaires, tenue, le mercredi 26 avril 2006, au siège de l’entreprise, en présence de Mr Ramdane Sokhal, président du SGP (société de Gestion des participations Céréales), CEGRO, a le moins qu’on puisse dire, entériné le processus, de l’offre publique de retrait, et ce, conformément au règlement général de la bourse. Le rachat des actions à un prix fixe, (1500 DA, plus les 793,50 DA de dividendes perçues) se répercutera inévitablement sur le capital social de la société. Une fois le million d’actions annulé, le capital de la société qui est actuellement, de l’ordre de 5.000.000.000 DA, descendra à 4.000.000.000 DA, l’entreprise perdra donc 1.000.000.000,00 DA. Les fonds propres de la société mère devant prendre en charge l’opération (financièrement s’entend) diminueraient quant à eux de 1.500.000.000 DA, (coût du rachat) : " Les faibles liquidités du titre ERIAD- Sétif et des niveaux de résultats, en nette décroissance, et qui ont atteint un seuil alarmant puisque toutes les filiales la société mère et comptes consolidés affichent des pertes considérables, le conseil d’administration de l’entreprise, réuni le 25 mars 2006, a jugé opportun de convoquer l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires pour soumettre à son approbation une offre publique de retrait conformément aux dispositifs de la section 5 (articles 69 à 75) du règlement de la COSOB..." souligne M. Fodil, DG du groupe qui a tenu à rendre hommage aux actionnaires "qui ont dit-il, compris et accepté avec fair-play, la démarche de l’Entreprise ne pouvant dans pareilles circonstances, appliquer la politique de la fuite en avant ". Considérant la privatisation comme une bonne opportunité pour son groupe transformant quotidiennement 32.200 q/j de blé dur et 11.800 q/j de blé tendre notre interlocuteur enchaîne : " La privatisation du groupe ne pouvant faire face à une concurrence le plus souvent déloyale est un processus incontournable et inévitable à la fois. Cette démarche qui n’implique ni le bradage ni la compression des postes de travail est salutaire pour la branche ayant plus que jamais besoin d’approche et de vision nouvelles. Cela dit, les acquis et droits des travailleurs qui vont en sus bénéficier de 10% du prix de la cession, sont garantis par les textes ". Précise ce gestionnaires ayant pris les commandes au début de l’année en cours estimant en outre que l’offre publique de rachat des actions a poussé de nombreux repreneurs nationaux et étrangers, à postuler pour différents sites de production : " Après les moulins Oasis, cédés à un opérateur économique de la région, de nombreux moulins sont convoités par d’autres industriels, spécialistes en la matière. Les pouvoirs publics mettent par le biais du CPE et de la SGP qui ne ménagent aucun effort, les bouchées doubles pour traiter et dans les meilleurs délais les différents dossiers... ", précise, le numéro un d’ERIAD- Sétif qui tourne définitivement la page d’une ouverture du capital qui a finalement tourné, court...
    c'est trés grave pour le actionnaires?????????????????????

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    oui c est sur la gestion de nos entreprises est catastrophique... il faut ouvrir leurs capitaux a des etrangers, et ameliorer leurs gestion

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  • zek
    a répondu
    Envoyé par zek
    Les élus ont abrogé l’article 59 du projet de loi de finances autorisant les personnes de nationalité étrangère d’exercer la profession d’expert comptable ou de commissaire aux comptes en Algérie.
    http://www.algerie-dz.com/article1251.html
    Bonjour, si l’APN avait accepté cet article de loi de Benhachenhou les choses auraient été bien plus faciles, la concurrence dans ce secteur aurait fait bouger les choses dans le sens positif, nettoyé le secteur de l'expertise comptable, créer de l’emploi et de la compétence afin de favoriser la confiance des banques, des actionnaires et des entreprises

    Ces boîtes d’audit et d’expert comptable accompagnent les entreprises dans leur développement et leurs croissances, c’est ce qui manque en Algérie, à qui la faute mais là on connaît les responsables.

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  • toto7
    a répondu
    eriad setif en degradation

    Informations Financières
    Exercice : 2001 2002 2003
    Chiffre d'affaires : 13.390.790.363 8.181.748.655 6.443.996.999
    Valeur ajoutée : 2.051.408.930 1.381.459.386 327.285.219
    Cash Flow : 1.146.782.644 951.658.589 -823.923.239
    Résultat net de l'exercice : 178.193.899 - 812.872.738 -1.394.556.002
    Dividende par action : 138 DA 115 * 80,5
    Rendement Dividende / Action : 12,23 % ** 11.76% *** 8,05% ***
    Bénéfice Net par Action : 217 DA - -
    PER (Cours/ Bénéfice) : 5 ** - -

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  • Laom
    a répondu
    C'est le genre d'affaires où j'attends une intervention ministérielle, pour remettre de l'ordre dans tout ça.

    Mais je pense que certains ministres pratique le non-interventionsme et qui laisse la situation pourir et qui vont bientôt nous annoncer la privatisation comme une formule miracle. On va brader les moulins et accroître la facture alimentaire. On dira merci aux étranger d'avoir sû profiter de notre braderie nationale.

    A qui le tour?

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  • toto7
    a répondu
    dégradation de groupe eriad setif

    le groupe eriad setif est en crise car les responsables sont incompetants,seul les victimes de cette situation.

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  • Stanislas
    a répondu
    le numéro un d’ERIAD Sétif revient sur les 50 000 tonnes que devaient acquérir les moulins des Hauts-Plateaux (Sétif), Zibans (Biskra) et Soummam (Sidi Aïch), auprès d’un fournisseur privé :
    Drole de pays ou un homme peut avoir 50000 tonnes de blé alors que le 1er groupe de l'industrie céréaliére ne peut faire de meme.

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Salut Morjane
    a lire ton article je suis conforté dans l'idée que le salue de l'Algérie ne peut venir que de la comptabilité et surtout de la vérification comptable rigoureuse; je pense que beaucoup de gestionnaires de filiales de l'ERIAD et d’autres Cie nationales n’aime pas les traces, mais pour une société cotée en bourse c une aberration de ne pas avoir une politique de coûts de reviens, le privé aussi a le même problème souviens toi de KHALIFA la première bank privée en Algérie qui n’a pas fait de Bilan depuis sa création, une période de 5 ans sans Bilan, c de la science fiction économique!!!! Une banque détentrice de dépôts doit obligatoirement faire un bilan chaque année vérifié et certifié par un expert comptable pour une lisibilité des finances, la banque d’Algérie doit l’exiger de toutes les banques. :?

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  • morjane
    a crée une discussion Le Groupe Eriad Sétif en crise

    Le Groupe Eriad Sétif en crise

    Azul Fellawen

    Le courant ne passe plus désormais entre le président directeur général du groupe et certains directeurs généraux des filiales ayant été « destitués » de la présidence du Conseil d’administration (CA), pour, nous dit-on, « mauvais résultats ». Le partenaire social qui exige pour sa part, dans sa plate-forme de revendications, le départ du PDG du groupe, s’est mis de la partie. Le bras de fer prend ainsi des proportions sérieuses, dépassant désormais le cadre de cette entreprise cotée en bourse.

    Pour diverses raisons, la SGP (ex-holding) CEGRO, un huissier et l’appareil judiciaire ont été sollicités par les parties en conflit. Le déficit de 1,6 milliard de dinars et le non recouvrement des 3 milliards de dinars de créances, l’absence d’une stratégie commerciale et l’abandon du projet de la comptabilité analytique sont les principaux griefs brandis par la coordination syndicale. Il s’agit d’une part de l’inscription sans étude sérieuse des besoins du marché, d’une nouvelle unité de pâtes à Sidi Aïch, l’annulation de délibérations des conseils d’administration des filiales.

    D’autre part, l’immixtion dans le travail de la commission des marchés (achat du blé). Le silence radio vis-à-vis du manque de la matière première (blé) ayant entraîné un arrêt de travail de trois mois à certains moulins, ceux d’El Kentra (Les Zibans) notamment, sont les autres reproches faits au premier responsable du groupe qui réfute. Contacté, M. Baba Aïssa, le PDG, renvoie l’ascenseur aux dirigeants des filiales : « En quoi suis-je responsable dans ces histoires de créances impayées ? En vendant à terme, ces gestionnaires n’ont pas demandé l’avis de la direction générale », nous confie notre interlocuteur qui enchaîne : « Les filiales ont le droit d’acheter directement du blé. Elles ne l’ont pas fait parce qu’elles ne savent pas le faire. »

    Pour étayer ses propos, le numéro un d’ERIAD Sétif revient sur les 50 000 tonnes que devaient acquérir les moulins des Hauts-Plateaux (Sétif), Zibans (Biskra) et Soummam (Sidi Aïch), auprès d’un fournisseur privé : « L’implication de la direction générale, et en dernière minute, s’est soldée par un gain de 3,2 milliards. La non concrétisation de la comptabilité analytique, pour laquelle un argent fou a été dépensé, incombe, dit-il, à ces gestionnaires qui ont tout fait pour que cet ambitieux projet tombe à l’eau. » « La réalisation d’une unité de pâtes alimentaires de 1000 qx/jour à Sidi Aïch sera maintenue. Sa rentabilité a été démontrée par une étude des plus fiables. La concrétisation de ce projet et la rénovation des équipements du complexe Lahmar Cherif de Sétif rentre dans le cadre d’un partenariat chapeauté par l’Etat. » La situation financière du groupe aux 5000 actionnaires, qui a enregistré, pour rappel en 1998, 1,6 milliard DA de bénéfices et plus de 2,3 milliards DA une année après et autant en 2000, n’est pas bonne. Au 31 décembre 2002, le déficit a atteint, nous dit-on, 2,74 milliards DA.
    La suite Eriad Sétif dans le pétrin

    A noter qu'Eriad Sétif a été la première entreprise Algérienne a être coté en bourse et que si la situation s'agrave ce seront encore des actionnaires de lesés sans compter les 2000 personnes employés et là ce serait catastrophique. Quand je vois les Moulins des Hauts Plateaux , Les Moulins de la Soumman, l'emploi est déja si rare.

    Le holding enfin SGP Gecro détenait 80% et les actionnaires et personnes morales et physiques 20%.
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