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Maroc-Immobilier : Casablanca plus cher que Miami ?

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  • Maroc-Immobilier : Casablanca plus cher que Miami ?

    Publié le 30.04.2009 | 13h54

    Casablanca, capitale économique du Royaume, est un vaste chantier de construction avec la mise à niveau des artères principales (Massira Khadraa, la Corniche) avec l’objectif d’organiser la circulation, mais surtout le stationnement au abord des galeries commerciales.

    Pour ce qui est du paysage immobilier, il est lui aussi en pleine mutation. Les tracto pelles, grues et autres gros engins sont devenus familiers pour les casablancais. L’émergence de la classe moyenne constitue le moteur de la demande en logements. Ainsi, l’équation offre/demande a pour dénominateur commun : la flambée des prix. Les prix du marché en centre ville (Anfa, Racine, Gauthier, Moulay Youssef) sont tels que faire l’acquisition d’un habitat «respectable» à un prix «raisonnable», relève du parcours du combattant.

    Pour beaucoup, c’est une mission quasi impossible. «Les prix ne répondent pas automatiquement en fonction de l’offre et de la demande. Ce sont les spéculateurs qui font la pluie et le beau temps ! En outre, la spéculation a plusieurs visages. Je pense à des décisions prises par l’administration et qui concernent les nouvelles zones urbaines. Leurs limites en terme de surface dopent la spéculation et assurent aux spéculateurs de belles perspectives», déclare un promoteur immobilier à Casablanca.

    De facto, une nouvelle forme d’exode a vu le jour. Les destinations sont les quartiers près de l'ancien centre ville comme le boulevard Mohammed V (environ 8000 dirhams/m2) ou encore le boulevard des FAR (8500 Dh/m2). D’autres personnes s’orientent sur des villes périphériques comme Ain Sebaa, qui ne cesse de voir le prix de son foncier «flambé», (6000 Dh/m2) ou Sidi Bernoussi (4000 Dh/m2).

    D’après les professionnels du secteur, le déséquilibre s’est accentué ces deux dernières années suite à la flambée des prix. La demande n’a cessé de croître alors que l’offre est restée inchangée voire a reculée. Situées légèrement au-dessus du logement social, les surfaces visées par la classe moyenne se situent dans la fourchette entre 70 et 100 m2.

    Une offre produit en adéquation avec les attentes des Marocains résidents à l’étranger. «Cette population a évolué. L’accès à la propriété est resté dominant, néanmoins, ils optent aujourd’hui pour l’achat d’appartements et non plus de maisons. Avec les Marocains résidents à l’étranger, la demande est encore plus forte sur Casablanca», conclut le promoteur immobilier.

    Autant dire que la désorganisation de la capitale économique conjuguée à la rareté du foncier se traduit par une grille de prix de l’immobilier qui n’obéit à aucune logique. Ce qui fait dire à une directrice d’agence immobilière, «un client en provenance de Miami, intéressé pour acheter un bien immobilier à Casablanca, semblait surpris des prix et il me lâchait que Casablanca est plus cher que…Miami. Il n’a pas tort. Mais que voulez-vous ? Chacun en fait à sa tête».

    Prix des terrains, appartements et villas dans les principaux quartiers de Casablanca, mai 2009

    Boulevard d’Anfa : appart Dh/m2 : 15 000 à 22 000 Dh au m2
    Anfa supérieur : terrain villa Dh/m2 : 10 000 à 12 000 Dh/m2 ; villa : 8 à 12 millions de Dh
    Californie : terrain villa : 8000 à 10 000 Dh/m2
    Bd Massira : appart Dh/m2 : 10 000 à 14 000 Dh/m2 ; terrain immeuble Dh/m2 : 100 000 Dh/m2 ;
    Bourgogne : appart Dh/m2 : 9 000 à 12 000 Dh/m2 ; terrain immeuble : 10 000 à 15 000 Dh/m2
    Racine / Gauthier : 10 000 à 14 000 Dh/m2
    Maarif : appart Dh/m2 : 10 000 à 15 000 Dh/m2
    Ain Diab : terrain villa Dh/m2 : 10 000 à 12 000 Dh/m2 ; villa : à partir de 7 millions de Dh
    Dernière modification par alien, 02 mai 2009, 14h54.

  • #2
    Maroc-Immobilier : Casablanca plus cher que Miami ?

    Casablanca, capitale économique du Royaume, est un vaste chantier de construction avec la mise à niveau des artères principales (Massira Khadraa, la Corniche) avec l’objectif d’organiser la circulation, mais surtout le stationnement au abord des galeries commerciales. Pour ce qui est du paysage immobilier, il est lui aussi en pleine mutation. Les tracto pelles, grues et autres gros engins sont devenus familiers pour les casablancais. L’émergence de la classe moyenne constitue le moteur de la demande en logements. Ainsi, l’équation offre/demande a pour dénominateur commun : la flambée des prix.

    Les prix du marché en centre ville (Anfa, Racine, Gauthier, Moulay Youssef) sont tels que faire l’acquisition d’un habitat «respectable» à un prix «raisonnable», relève du parcours du combattant.
    Pour beaucoup, c’est une mission quasi impossible. «Les prix ne répondent pas automatiquement en fonction de l’offre et de la demande. Ce sont les spéculateurs qui font la pluie et le beau temps ! En outre, la spéculation a plusieurs visages. Je pense à des décisions prises par l’administration et qui concernent les nouvelles zones urbaines. Leurs limites en terme de surface dopent la spéculation et assurent aux spéculateurs de belles perspectives», déclare un promoteur immobilier à Casablanca.

    De facto, une nouvelle forme d’exode a vu le jour. Les destinations sont les quartiers près de l'ancien centre ville comme le boulevard Mohammed V (environ 8000 dirhams/m2) ou encore le boulevard des FAR (8500 Dh/m2). D’autres personnes s’orientent sur des villes périphériques comme Ain Sebaa, qui ne cesse de voir le prix de son foncier «flambé», (6000 Dh/m2) ou Sidi Bernoussi (4000 Dh/m2).

    D’après les professionnels du secteur, le déséquilibre s’est accentué ces deux dernières années suite à la flambée des prix. La demande n’a cessé de croître alors que l’offre est restée inchangée voire a reculée. Situées légèrement au-dessus du logement social, les surfaces visées par la classe moyenne se situent dans la fourchette entre 70 et 100 m2.

    Une offre produit en adéquation avec les attentes des Marocains résidents à l’étranger. «Cette population a évolué. L’accès à la propriété est resté dominant, néanmoins, ils optent aujourd’hui pour l’achat d’appartements et non plus de maisons. Avec les Marocains résidents à l’étranger, la demande est encore plus forte sur Casablanca», conclut le promoteur immobilier.

    Autant dire que la désorganisation de la capitale économique conjuguée à la rareté du foncier se traduit par une grille de prix de l’immobilier qui n’obéit à aucune logique. Ce qui fait dire à une directrice d’agence immobilière, «un client en provenance de Miami, intéressé pour acheter un bien immobilier à Casablanca, semblait surpris des prix et il me lâchait que Casablanca est plus cher que…Miami. Il n’a pas tort. Mais que voulez-vous ? Chacun en fait à sa tête».






    Prix des terrains, appartements et villas dans les principaux quartiers de Casablanca, mai 2009

    Boulevard d’Anfa : appart Dh/m2 : 15 000 à 22 000 Dh au m2
    Anfa supérieur : terrain villa Dh/m2 : 10 000 à 12 000 Dh/m2 ; villa : 8 à 12 millions de Dh
    Californie : terrain villa : 8000 à 10 000 Dh/m2
    Bd Massira : appart Dh/m2 : 10 000 à 14 000 Dh/m2 ; terrain immeuble Dh/m2 : 100 000 Dh/m2 ;
    Bourgogne : appart Dh/m2 : 9 000 à 12 000 Dh/m2 ; terrain immeuble : 10 000 à 15 000 Dh/m2
    Racine / Gauthier : 10 000 à 14 000 Dh/m2
    Maarif : appart Dh/m2 : 10 000 à 15 000 Dh/m2
    Ain Diab : terrain villa Dh/m2 : 10 000 à 12 000 Dh/m2 ; villa : à partir de 7 millions de Dh

    Rachid Hallaouy
    Copyright ******** com

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    • #3
      Pour rappel à ce jour

      10 dirham vaut 8,44 dollar

      10 dirham vaut 0,90 centime d'euro
      Dernière modification par Le prolétaire, 02 mai 2009, 14h59.

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      • #4
        Un article pour le Maroc des riches... et les autres ?

        Miami rien que ça ! Faut que je retourne voir Casa, je ne risque pas de la reconnaitre.
        Miami, avec ses nombreuses maison au-dessus de 30 ou 50 millions de dollars... est donc moins cher que Casa ? Impressionnant !
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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        • #5
          Rassure toi l'article ne parle que des quartiers aisé de casa.

          Tu sais ce n'est pas une chance de voir les biens immobilier flambés à cause des spéculateurs.

          Surtout si on est pas encore propriétaire

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          • #6
            Eh oui, une minorité s'en met pleins les poches et la classe moyenne souffre. N'en parlons pas des pauvres. En Algérie, c'est idem et c'est honteux ces différences !
            La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

            Commentaire


            • #7
              DZmes Bond
              Eh oui, une minorité s'en met pleins les poches et la classe moyenne souffre. N'en parlons pas des pauvres. En Algérie, c'est idem et c'est honteux ces différences !
              -------------------------------

              Tu sais, les spéculateurs c'est pas que des riches! il y a aussi des pauvres spectateurs! et d'ailleurs quelque soit son genre la spéculation est pourrie, ce n'est parce que le spéculateur est pauvre qu'on va laisser passer.

              Ce qu'il faut surtout savoir sur l'immobilier au Maroc c'est que ce n'est pas la spéculation seule qui fait doper le marché mais surtout l'évolution et l'ouverte du Maroc aux étrangers ces dernières années, sans oublier l'émergence d'une classe moyenne à qui l'article n'a pas oublié de faire référence: "L’émergence de la classe moyenne constitue le moteur de la demande en logements."
              Dernière modification par alien, 02 mai 2009, 03h08.

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              • #8
                sans oublier l'émergence d'une forte classe moyenne à qui l'article n'a pas oublié de faire référence
                Celles qui se paie des palaces plus chers que Miami ?
                Pas besoin d'explications, c'est juste la comparaison qui trop poussée. Le reste, c'est relatif.
                La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

                Commentaire


                • #9
                  DZmes Bond
                  Celles qui se paie des palaces plus chers que Miami ?
                  Pas besoin d'explications, c'est juste la comparaison qui trop poussée. Le reste, c'est relatif.

                  --------------------
                  Mdr la comparaison avec Miami se fait sur le prix du m² non sur le nombre des palaces.
                  Ce n'est pas la classe moyenne qui loge les palaces, ça c'est un produit exclusif pour les riches.

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                  • #10
                    Je crois qu'il faut revoir la notion de classe moyenne.

                    Est ce qu'on parle là du pauvre ouvrier qui gagne 3000Dh par mois ?

                    Si c'est le cas j'ai du mal à le croire.

                    Ou est ce qu'on parle Des petits pas très Riches ni trop pauvre : indépendant et employé

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                    • #11
                      Une très récente étude du HCP sur la classe moyenne au Maroc a fait ressortir que plus que la moitié des marocains sont de la classe moyenne.
                      Le concept est bien défini dans la société marocaine, on les désigne communément par : "shab ma3andnach wa makhassnach"
                      Dernière modification par alien, 02 mai 2009, 03h21.

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                      • #12
                        au fait, miami et la floride en general a vu les prix de l'immobilier chuter de facon vertigineuse. La comparaison est donc peut etre vraie, mais le "sensationalisme" de l'article laisse a desirer.

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                        • #13
                          Marrakech est bcp plus cher que Miami

                          le premier est à 12,00 DH alors que le second à 8 seulement ...... le litre biensûr




                          .
                          .
                          .
                          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                          Napoléon III

                          Commentaire


                          • #14
                            Une très récente étude du HCP sur la classe moyenne au Maroc a fait ressortir que plus que la moitié des marocains sont de la classe moyenne.
                            Le concept est bien défini dans la société marocaine, on les désigne communément par : "shab ma3andnach wa makhassnach"

                            bababababababa

                            Commentaire


                            • #15
                              Casablanca plus cher que Miami ?
                              selon les experts casa!:
                              Envoyé par proletaire
                              1 dirham vaut 8,44 dollar
                              tu veux dire 10dh=8,44 $ n'est-ce pas? ça fausse tout!
                              Dernière modification par zmigri, 02 mai 2009, 12h19.

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