Les investissements directs étrangers (IDE) nets, effectivement mobilisés en Algérie, ont enregistré une nette croissance durant l’année dernière pour s’établir à 2,31 milliards de dollars, selon les derniers chiffres communiqués, hier, par la Banque centrale.
«Durant l'année 2008, les IDE nets réellement engagés ont été de 590 millions de dollars au cours du 1er trimestre, de 480 millions de dollars au 2ème trimestre, 240 millions de dollars au 3ème trimestre et de un milliard de dollars au 4ème trimestre», précise la Banque d’Algérie.
En termes de montant des IDE, l'année 2008 a ainsi connu une nette hausse par rapport à celle de 2007, durant laquelle les IDE nets s'étaient chiffrés à 1,37 milliard de dollars.
Les chiffres de la Banque d’Algérie révèlent que le 4ème trimestre de l’année 2008 avait connu une explosion des IDE nets réellement engagés en Algérie. La récession économique mondiale ne semble aucunement dissuader les investisseurs étrangers. Bien au contraire, ces derniers commencent à se ruer vers l’Algérie qui est désormais considérée comme un «refuge» en ces temps de maigres vaches.
Selon l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), les IDE en Algérie ont augmenté de 920% en 2008, totalisant un montant de 525 milliards de dinars (5,25 milliards d’euros) contre 51,45 milliards de dinars en 2007 (515 millions d’euros).
La diminution du nombre de projets, 70 en 2007 contre 65 en 2008, a été contrebalancée par leur importance financière, cette dernière année. Ces projets, qui devraient permettre la création de 6.000 emplois, concernent essentiellement les secteurs de l’industrie et du tourisme, a-t-on précisé de même source.
Les investissements en partenariat entre des sociétés algériennes et étrangères ont atteint 372,6 milliards de dinars (3,7 milliards d’euros) en 2008 contre 94,304 milliards de dinars l’année précédente, en hausse de 295%. Le montant global des investissements étrangers (IDE et investissements en partenariat) en Algérie s’est élevé, quant à lui, à 897,6 milliards (8,9 milliards d’euros) en 2008 contre 145,7 milliards de dinars en 2007 (1,45 milliard d’euros), soit un bond de 516 %.
Les 102 projets enregistrés devraient permettre la création de 10.723 emplois. Cette croissance des IDE à destination d’Algérie a été également confirmée dans le dernier rapport annuel N°3 publié en mars dernier par le réseau Invest in Med et intitulé «Investissements directs étrangers vers les pays Euromed en 2008».
Selon le réseau Invest in Med, spécialisé dans la coopération régionale dans l’espace méditerranéen, l’Algérie a continué, en 2008, à attirer les capitaux étrangers.
Les investisseurs du Golfe en force
Concernant la provenance des investissements engagés en Algérie, les capitaux arabes se distinguent ces dernières années. «Contrairement à ce qui est observé pour d’autres pays méditerranéens, loin de battre en retraite, les investisseurs du Golfe consolident leurs positions en Algérie.
Une quinzaine de projets d’IDE, représentant 4,9 milliards d’euros bruts, arrivent du Golfe en 2008, alors que durant l’année d’avant (2007), il y a eu 13 projets d’IDE en provenance de cette région du Golfe», fait ressortir également le rapport en question.
En revanche, les investissements en provenance d’Europe ont chuté, en 2008, de 50% par rapport à 2007, tant en flux qu’en nombre de projets, du jamais vu depuis 2003. Ainsi, 29 projets européens d’investissement, d’une valeur de 907 millions d’euros, ont été détectés en 2008 contre 60 projets ayant pris la destination Algérie durant l’année d’avant pour un montant global de 1,8 milliard d’euros.
«Ce coup de froid sur les investissements européens peut s’expliquer par un certain flou sur les nouvelles conditions légales en matière d’investissement pour les groupes étrangers en Algérie», conclut le rapport en question.
Cependant, les flux d’IDE vers l’Algérie en provenance des autres pays méditerranéens (hors Europe) ont connu un effondrement en 2008, étant de 169 millions d’euros seulement alors qu’en 2007 ils ont atteint les 2,3 milliards d’euros. Il est surtout remarqué que les sphères étrangères ne semblent pas apprécier les récentes mesures du gouvernement concernant la régulation du marché des investissements.
Le Financier
«Durant l'année 2008, les IDE nets réellement engagés ont été de 590 millions de dollars au cours du 1er trimestre, de 480 millions de dollars au 2ème trimestre, 240 millions de dollars au 3ème trimestre et de un milliard de dollars au 4ème trimestre», précise la Banque d’Algérie.
En termes de montant des IDE, l'année 2008 a ainsi connu une nette hausse par rapport à celle de 2007, durant laquelle les IDE nets s'étaient chiffrés à 1,37 milliard de dollars.
Les chiffres de la Banque d’Algérie révèlent que le 4ème trimestre de l’année 2008 avait connu une explosion des IDE nets réellement engagés en Algérie. La récession économique mondiale ne semble aucunement dissuader les investisseurs étrangers. Bien au contraire, ces derniers commencent à se ruer vers l’Algérie qui est désormais considérée comme un «refuge» en ces temps de maigres vaches.
Selon l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), les IDE en Algérie ont augmenté de 920% en 2008, totalisant un montant de 525 milliards de dinars (5,25 milliards d’euros) contre 51,45 milliards de dinars en 2007 (515 millions d’euros).
La diminution du nombre de projets, 70 en 2007 contre 65 en 2008, a été contrebalancée par leur importance financière, cette dernière année. Ces projets, qui devraient permettre la création de 6.000 emplois, concernent essentiellement les secteurs de l’industrie et du tourisme, a-t-on précisé de même source.
Les investissements en partenariat entre des sociétés algériennes et étrangères ont atteint 372,6 milliards de dinars (3,7 milliards d’euros) en 2008 contre 94,304 milliards de dinars l’année précédente, en hausse de 295%. Le montant global des investissements étrangers (IDE et investissements en partenariat) en Algérie s’est élevé, quant à lui, à 897,6 milliards (8,9 milliards d’euros) en 2008 contre 145,7 milliards de dinars en 2007 (1,45 milliard d’euros), soit un bond de 516 %.
Les 102 projets enregistrés devraient permettre la création de 10.723 emplois. Cette croissance des IDE à destination d’Algérie a été également confirmée dans le dernier rapport annuel N°3 publié en mars dernier par le réseau Invest in Med et intitulé «Investissements directs étrangers vers les pays Euromed en 2008».
Selon le réseau Invest in Med, spécialisé dans la coopération régionale dans l’espace méditerranéen, l’Algérie a continué, en 2008, à attirer les capitaux étrangers.
Les investisseurs du Golfe en force
Concernant la provenance des investissements engagés en Algérie, les capitaux arabes se distinguent ces dernières années. «Contrairement à ce qui est observé pour d’autres pays méditerranéens, loin de battre en retraite, les investisseurs du Golfe consolident leurs positions en Algérie.
Une quinzaine de projets d’IDE, représentant 4,9 milliards d’euros bruts, arrivent du Golfe en 2008, alors que durant l’année d’avant (2007), il y a eu 13 projets d’IDE en provenance de cette région du Golfe», fait ressortir également le rapport en question.
En revanche, les investissements en provenance d’Europe ont chuté, en 2008, de 50% par rapport à 2007, tant en flux qu’en nombre de projets, du jamais vu depuis 2003. Ainsi, 29 projets européens d’investissement, d’une valeur de 907 millions d’euros, ont été détectés en 2008 contre 60 projets ayant pris la destination Algérie durant l’année d’avant pour un montant global de 1,8 milliard d’euros.
«Ce coup de froid sur les investissements européens peut s’expliquer par un certain flou sur les nouvelles conditions légales en matière d’investissement pour les groupes étrangers en Algérie», conclut le rapport en question.
Cependant, les flux d’IDE vers l’Algérie en provenance des autres pays méditerranéens (hors Europe) ont connu un effondrement en 2008, étant de 169 millions d’euros seulement alors qu’en 2007 ils ont atteint les 2,3 milliards d’euros. Il est surtout remarqué que les sphères étrangères ne semblent pas apprécier les récentes mesures du gouvernement concernant la régulation du marché des investissements.
Le Financier
