Annonce

Réduire
Aucune annonce.

5e FIF: Les banques maghrébines risquent d'être touchées par la crise

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 5e FIF: Les banques maghrébines risquent d'être touchées par la crise

    Toutes les institutions financières internationales s'accordent à estimer que du fait de la déconnexion des banques maghrébines des systèmes financiers internationaux, leur retard dans le développement, celles-ci sont épargnées pour le moment par la crise financière mondiale.

    Néanmoins, cela ne peut perdurer car les banques maghrébines risquent d'être touchées par la crise si celle-ci persiste. C'est du moins l'avis des experts, réunis dans le cadre du 5e Forum international de la Finance (FIF), lesquels considèrent que les premières "contagions" arriveront de l'Europe et concerneront en premier lieu une baisse des transferts des émigrés, une réduction importante des investissements directs étrangers (IDE) dans la région et aussi un ralentissement du tourisme.

    Ainsi, Dhafer Saidane a estimé que l'Europe va connaître une récession de son PIB en 2009 de l'ordre de moins de 2% et cela va immanquablement toucher le Maghreb, notamment l'Algérie, sachant que les IDE en direction de notre pays proviennent à hauteur de 35% de l'Europe. Le même expert prévoit également un "essoufflement régional des échanges commerciaux car 80% des échanges des pays du Maghreb s'effectuent avec l'Europe".

    Dhafer Saidane recommande donc à ces pays de diversifier leurs économies et à traiter avec d'autres régions du monde, notamment l'Asie oû les effets de la crise sont moindres mais surtout oû "la reprise économique sera plus rapide qu'ailleurs".

    A la question de savoir comment amortir, un tant soit peu les effets de la crise dans les pays du Maghreb, cet expert a préconisé d'abord d'améliorer la résistance des banques par la modernisation du système bancaire, un processus qui est en cours notamment en Algérie. "Les banques maghrébines doivent continuer à servir la croissance loin des spéculations", a dit cet expert relevant les progrès accomplis par le secteur bancaire au cours des dernières années dans les pays du Maghreb.

    Le taux d'inefficacité des banques maghrébines est passé de 45% en 2005 à 37% en 2007. "il serait dommage de s'arrêter en si bon chemin", a-t-il conclu. La seconde recommandation faite par cet expert est de mettre en place des centres d'affaires régionaux, et dans ce contexte, dira-t-il, une banque maghrébine doit être une réalité. Cette banque sera en quelque sorte un "incubateur de projets dans les cinq pays maghrébins", a-t-il affirmé.

    Pour sa part, M. Raif Mokretar Karroubi, de la Abu Dhabi islamic bank (ADIB) s'est penché sur le développement de la finance islamique, estimant que "les banques islamiques ont subi moins d'impact de la crise car elles ne sont pas nombreuses" et le champ couvert par ces banques est encore restreint. "Ce champ restreint a contribué à les protéger'', a expliqué M. karroubi, qui a relevé que de plus en plus dans les universités occidentales on s'intéresse au système financier islamique qui a fait l'objet de modules de formation. L'ADIB envisage de s'installer en Algérie suite à une étude de marché effectuée par un bureau américain qui a révélé, sur la base d'un sondage mené auprès de 4.000 personnes, que 83% sont favorables à la création d'une banque islamique, selon lui.

    lemaghrebdz.com

  • #2
    Arrêtez de prendre tout ce qu'on vous dit dans la presse pour de l'argent comptant:22: :22: :22: ou pour de la parole divine:22: :22: :22:. Avant de faire du copier-coller user de ce que vous avez de plus précieux: la critique!!!!

    Ce ne sont pas les banques qui risquent d'être touchées par la crise, pire ce sont les économies maghrébines. La détérioration des situations des banques ne seront qu'une des conséqueces des impacts directs de la crise financière internationale.

    Commentaire


    • #3
      Les spécialistes de la restructuration partis en mission dans le Golfe persique sont confrontés à une problématique inédite. Investment Dar est une holding financière islamique koweïtienne qui détient une participation majoritaire dans le capital du constructeur automobile de luxe britannique Aston Martin. Elle a suspendu le paiement de sa dette, qui s'élève à un milliard de dinars koweïtiens (2,5 milliards d'euros). La crise du crédit est venue contrarier sa stratégie habituelle de financement à court terme, et la charia - la loi coranique - n'apporte aucune réponse quant à ce qu'il faut faire.

      La finance islamique n'existe que depuis peu de temps. Le but était de créer des produits financiers fonctionnant exactement comme les instruments de dette occidentaux, mais qui évitent le paiement d'intérêts, interdit selon certaines interprétations de la charia. En résumé, on appelle l'emprunteur un "investisseur" et le montant des intérêts un "bénéfice". Jusqu'à présent, dans la mesure où aucun débiteur d'importance n'a fait défaut, cette terminologie spécifique à l'islam n'a pas eu d'incidence pratique.

      Investment Dar va fournir l'occasion d'une première mise à l'épreuve du système. Référencée sur un marché koweïtien coutumier des évolutions en dents de scie, son action s'est effondrée de 90 % en Bourse en un an. Actuellement, sa cotation est suspendue. Aux dernières estimations, la holding financière jouissait d'une capitalisation boursière de 250 millions de dollars (185 millions d'euros), et d'un portefeuille d'actifs évalué à 4,9 milliards de dollars en septembre 2008. La société a par ailleurs reporté la publication de ses résultats du dernier trimestre 2008.

      UNE SITUATION INÉDITE

      La réglementation koweïtienne en matière de communication financière étant assez rudimentaire, il est difficile pour des tiers de se faire une idée juste de la structure de la dette. On dénombre plus d'une centaine de créanciers différents, tant au niveau local que régional ou international. Investment Dar considère qu'ils ont tous la même priorité, ce qui apparemment ne passe pas bien auprès de certains d'entre eux.

      Crédit suisse a présenté un plan de restructuration qui inclut quelques cessions - Aston Martin n'est pas concerné - et le rééchelonnement de la totalité de la dette. Les créanciers ne semblent guère en position de force. Pour le monde de la finance islamique, qui n'a jusqu'ici eu à faire face ni au défaut de remboursement ni à la faillite, la situation est inédite.

      Tous ceux qui ont prêté des capitaux à Investment Dar finiront peut-être par récupérer leur dû, mais ils auront appris qu'investir dans le système financier islamique comporte des risques un peu particuliers.

      Source : Lemonde
      Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

      Commentaire

      Chargement...
      X