Il est clair qu’après une saison hivernale,
pluvieuse à profusion, les habitants de la
wilaya de Constantine sont en droit d’espérer,
sinon une embellie coulant des robinets,
du moins un été sans risque de psychose due
aux pénuries répétitives en eau potable.
Même si la promesse officiellement faite à
maintes reprises concernant une distribution
H24 devant couvrir tout le périmètre de la wilaya
paraît improbable, la pluviométrie enregistrée
jusqu’au début du mois de mai permet
d’être raisonnablement optimiste.
Néanmoins, le paramètre naturel n’est pas à
lui seul garant des disponibilités hydriques à
même de satisfaire une demande décuplant à
la saison des fortes chaleurs, déjà à nos
portes. Car en réalité la perturbation en eau
potable à Constantine est cyclique.
La situation, jamais maîtrisée, connaît de manière
successive des améliorations puis se
détériore au gré des travaux de réfection du
réseau AEP mais aussi à cause des déperditions
d’eau potable qui atteignent 30% du volume
d’eau destiné à alimenter la wilaya de
Constantine selon des sources bien informées.
Quant aux citoyens qui subissent les
horaires d’un débit très changeant, ils retrouvent
par réflexe les vieilles habitudes qu’on
croyait disparues, les «veillées d’eau» entre
autres.
Ils sortent les jerricans remisés dans les placards
et en achètent d’autres. Dans plusieurs
quartiers de la ville, l’eau vient à manquer de
manière périodique et l’on signale des coupures
qui peuvent durer plusieurs jours dans
certaines cités, notamment à Sidi Mabrouk
supérieur, à Filali, mais aussi à la périphérie
de la ville, particulièrement à Bekira au niveau
de la cité dite 1ère tranche où l’alimentation
en eau potable est sérieusement perturbée,
ainsi que dans les communes de Hamma
Bouziane et Didouche Mourad où là aussi les
citoyens déplorent les restrictions d’eau dont
ils sont victimes affirmant ne recevoir le précieux
liquide que 2 fois par semaine. Par
conséquent, en plus des attentes tardives on
peut voir ces derniers jours des citoyens munis
de jerricans faisant le tour des quartiers
mitoyens à la recherche du précieux liquide
qu’ils sollicitent auprès de ceux qui possèdent
des puits, par exemple. Autre problème,
les restrictions ont affecté la pression d’eau.
Résultat, même si le programme de distribution
est respecté, l’eau ne monte pas au-delà
du 1er étage d’un immeuble, et si tout va bien,
au deuxième.
Pour les habitants des étages supérieurs, programme
ou pas, l’eau est toujours absente
des robinets ce qui crée parfois des problèmes
entre voisins. Un habitant de la cité
Tchanderli Braham à El Gammas nous a
confié que ses voisins des étages supérieurs
devaient patienter et attendre que leurs voisins
du rez-de-chaussée et du premier aient
fait le «plein» en eau avant que le précieux liquide
leur parvienne. Cela donne lieu, parfois,
à des disputes entre voisins et c’est toute
l’atmosphère de l’immeuble qui s’en trouve
tendue, voire explosive. F. Raoui
pluvieuse à profusion, les habitants de la
wilaya de Constantine sont en droit d’espérer,
sinon une embellie coulant des robinets,
du moins un été sans risque de psychose due
aux pénuries répétitives en eau potable.
Même si la promesse officiellement faite à
maintes reprises concernant une distribution
H24 devant couvrir tout le périmètre de la wilaya
paraît improbable, la pluviométrie enregistrée
jusqu’au début du mois de mai permet
d’être raisonnablement optimiste.
Néanmoins, le paramètre naturel n’est pas à
lui seul garant des disponibilités hydriques à
même de satisfaire une demande décuplant à
la saison des fortes chaleurs, déjà à nos
portes. Car en réalité la perturbation en eau
potable à Constantine est cyclique.
La situation, jamais maîtrisée, connaît de manière
successive des améliorations puis se
détériore au gré des travaux de réfection du
réseau AEP mais aussi à cause des déperditions
d’eau potable qui atteignent 30% du volume
d’eau destiné à alimenter la wilaya de
Constantine selon des sources bien informées.
Quant aux citoyens qui subissent les
horaires d’un débit très changeant, ils retrouvent
par réflexe les vieilles habitudes qu’on
croyait disparues, les «veillées d’eau» entre
autres.
Ils sortent les jerricans remisés dans les placards
et en achètent d’autres. Dans plusieurs
quartiers de la ville, l’eau vient à manquer de
manière périodique et l’on signale des coupures
qui peuvent durer plusieurs jours dans
certaines cités, notamment à Sidi Mabrouk
supérieur, à Filali, mais aussi à la périphérie
de la ville, particulièrement à Bekira au niveau
de la cité dite 1ère tranche où l’alimentation
en eau potable est sérieusement perturbée,
ainsi que dans les communes de Hamma
Bouziane et Didouche Mourad où là aussi les
citoyens déplorent les restrictions d’eau dont
ils sont victimes affirmant ne recevoir le précieux
liquide que 2 fois par semaine. Par
conséquent, en plus des attentes tardives on
peut voir ces derniers jours des citoyens munis
de jerricans faisant le tour des quartiers
mitoyens à la recherche du précieux liquide
qu’ils sollicitent auprès de ceux qui possèdent
des puits, par exemple. Autre problème,
les restrictions ont affecté la pression d’eau.
Résultat, même si le programme de distribution
est respecté, l’eau ne monte pas au-delà
du 1er étage d’un immeuble, et si tout va bien,
au deuxième.
Pour les habitants des étages supérieurs, programme
ou pas, l’eau est toujours absente
des robinets ce qui crée parfois des problèmes
entre voisins. Un habitant de la cité
Tchanderli Braham à El Gammas nous a
confié que ses voisins des étages supérieurs
devaient patienter et attendre que leurs voisins
du rez-de-chaussée et du premier aient
fait le «plein» en eau avant que le précieux liquide
leur parvienne. Cela donne lieu, parfois,
à des disputes entre voisins et c’est toute
l’atmosphère de l’immeuble qui s’en trouve
tendue, voire explosive. F. Raoui
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