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Algerie: De plus en plus forte en matière d'immobilier

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    Algerie: De plus en plus forte en matière d'immobilier
    OBG
    9 June 2009

    Malgré la tourmente économique mondiale et une réglementation opaque, les promoteurs immobiliers privés se préparent à prendre position de manière permanente sur un marché immobilier algérien largement inexploité, en proposant divers importants projets qui devraient voir le jour au cours de l'année.

    Après une dizaine d'années de restrictions financières strictes et d’instabilité politique, le récent excès de pétrodollars a aidé à alimenter une forte augmentation dans les secteurs de la construction et de l'immobilier en Algérie, en attirant les investisseurs étrangers et en encourageant les promoteurs locaux.

    Misant sur leur longue expérience dans les pays de la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA), les investisseurs du Golfe ont déferlé en Algérie pour développer les 1 200 km de côte du pays. Certains investisseurs immobiliers les plus importants du Golfe, dont Emaar, Gulf Finance House et Al Qudra, ont présenté des projets de sites commerciaux, résidentiels, touristiques et mixtes qu’ils prévoient construire à la périphérie de la capitale et dont le montant s'élève à plusieurs milliards d'euros.

    Parmi les plus importants travaux figure le nouveau méga-projet de la Emirates International Investment Company (EIIC) : le Parc Dounya, un projet d'une valeur de 3,5 milliards d'euros consistant en un espace vert entourant Alger sur 670 hectares. La société a également révélé les plans d'un projet de construction dans le village touristique d'Ain Chorb situé sur la côte. Ce projet, élaboré conjointement avec le Kuwaiti Investment Group, s'élève à 232 millions d'euros. Des projets de cette ampleur représentent une avancée considérable pour le marché algérien. Toutefois, compte tenu du manque de précédent, de tels projets sont souvent confrontés à un long processus d'acquisition qui nécessite une coordination des activités à la fois avec les autorités ministérielles et locales. Cependant, Camille Nassar, le président-directeur général de la EIIC en Algérie, a déclaré à OBG qu'il était avant tout encouragé par le potentiel commercial énorme du pays.

    Les investisseurs du Golfe ne sont pas les seuls à chercher à pénétrer le territoire vierge de l’Algérie. Par exemple, la Société des centres commerciaux d’Algérie (SCCA), basée en Suisse, supervise la construction du plus vaste centre commercial du pays : le complexe Bab Ezzouar, d’une valeur de 53 millions de dollars, qui une fois terminé abritera des magasins sur quelque 31 000 mètres carrés. La China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) a également fait part de son intérêt à étendre ses opérations en Algérie en investissant dans le secteur immobilier.

    Les investisseurs locaux commencent également à faire la une. Alger Medina, un projet de 2,5 milliards d'euros mené par le Groupe DAHLI dans le centre d’Alger, a attiré l'attention du pays entier en émettant des obligations directement vendues au public : une décision audacieuse et sans précédent pour les marchés de capitaux embryonnaires du pays. L'émission d'obligations a permis de récolter une somme représentant 30% du coût du projet. Le complexe de 100 hectares constituera une zone touristique de loisirs et un centre d'affaires. Près d'un million de mètres carrés de bureaux seront disponibles.

    Le gouvernement a également ses propres projets immobiliers, des projets visant à réduire la pression dans le marché immobilier résidentiel. En effet, après avoir terminé un programme ambitieux de logements à coûts réduits, le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme consacrera 14 milliards d'euros supplémentaires à la construction d'un million de nouveaux logements. Un des éléments principaux de la campagne électorale du Président Bouteflika, le nouveau site résidentiel, sera mis sur le marché par un réseau de plus de 450 agences immobilières privées et publiques, par le biais d'un programme subventionné.

    De plus, étant donné que, selon le Programme des Nations Unies pour le développement, l'Algérie connaît l'un des taux d'occupation par entité d'hébergement le plus élevé du monde, le gouvernement algérien essaye aussi de ralentir l'exode vers les villes en lançant un programme visant à améliorer les structures de logements existantes dans les zones rurales. Nacer Djama, le président de la Caisse nationale du logement, a confié à OBG que les occasions à saisir pour les sociétés spécialisées dans le logement social seraient énormes dans les années à venir. Étant donné que seulement 15 000 à 20 000 prêts hypothécaires ont été accordés l'année dernière, M. Djama ajoute que le secteur bancaire doit également rattraper le retard afin d'évoluer au rythme des demandes de financement de logement.

    Bien que le marché de l’immobilier algérien séduise les sociétés qui sont de plus en plus contraintes par la tourmente économique mondiale, les promoteurs, et les compagnies étrangères en particulier, continuent de faire face à de nombreux obstacles. Le Premier ministre a récemment émis un décret selon lequel les investissements étrangers profitant des mesures d'incitation gouvernementales devront désormais être composés d'une majorité d’intérêts algériens. Ces instructions seront appliquées de façon rétroactive. En outre, la mise en œuvre de cette mesure a été jusqu'à présent inégale et les conséquences finales ne se sont pas encore manifestées.

    Malgré tout, l'Algérie est encore pleine de promesses pour les investisseurs engagés à long terme et ceux qui auront survécu aux incertitudes bénéficieront des avantages des premiers arrivés. Par ailleurs, probablement que les déboires que connaît le marché alors qu'il s'ajuste à ces projets et aux milliards d'euros investis permettront aux autorités de répondre aux besoins d'un secteur immobilier de plus en plus dynamique.

  • #2
    Avec la crise mondiale de l’immobilier, l’Algérie est devenue l’une des destinations préférées des investisseurs. Selon un rapport du bureau londonien Business Oxford intitulée

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