Tweet
C’est une belle initiative de la part L’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), elle projette de créer en moyenne 10 000 entreprises annuellement…Une façon d’aider la jeunesses ambitieuse.
===
Dispositif ANSEJ, 11 000 entreprises créées en 2005
Le taux national de remboursement des crédits dans le cadre du dispositif ANSEJ est de 70%. "Cela ne veut pas dire que les 30% restants sont en difficulté pour honorer leurs engagements" .
L’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) ambitionne de créer à l’avenir en moyenne 10 000 entreprises annuellement. C’est le directeur général de cette structure, Abdelghani Mebarek, qui l’a annoncé hier, sur les ondes de la Chaîne III, dans l’émission "Questions de l’heure".
Pour 2005, ce sont, a-t-il indiqué, quelque 11 000 entreprises qui ont vu le jour grâce à l’ANSEJ, contre 6500 en 2004. Depuis la création de ce dispositif à ce jour, l’Agence a permis la création de 70 000 entreprises, qui ont généré quelques 190 000 emplois, a encore indiqué Mebarek. Ces bons résultats s’expliquent, précisera-t-il, par la réforme introduite au sein du dispositif depuis 2003.
Par ailleurs, ce responsable soulignera que le taux global de mortalité des entreprises va atteindre les 15% pour cette année. Ce chiffre sera avancé au terme d’une étude menée actuellement par les services de l’ANSEJ sur l’impact du dispositif sur l’emploi et l’économie global. "Le taux actuel de mortalité, après l’évaluation d’un lot de 28 000 entreprises, est de 8%", affirme la même source. Le DG de l’ANSEJ estimera également le nombre d’entreprises qui ont passé le cap de PME à 730 unités. Car la finalité, selon lui, est de faire en sorte que les micro-entreprises se muent en petite et moyenne entreprises, et créent des emplois par centaines.
Une autre information de taille communiquée par le premier responsable de l’ANSEJ : le taux national de remboursement des crédits dans le cadre du dispositif est de 70%. "Cela ne veut pas dire que les 30% restants sont en difficulté pour honorer leurs engagements", a-t-il précisé. Il y a eu 270 000 dossiers qui ont été en majorité rejeté par les services de l’ANSEJ, car jugés "inéligibles", selon les critères définis par le dispositif. A cela s’ajoute les abandons et autres renonciations à mi-chemin.
D’autre part, le patron de l’ANSEJ, énumérera les diverses formules de financement comprises dans le dispositif de création de micro-entrerises : le crédit accordé sans intérêt, le crédit bancaire avec intérêt bonifié de 50 à 90%, la formule mixte (ANSEJ et porteur de projet), ainsi que la formule d’autofinancement total. Elles sont 3000 entreprises créées dans le cadre de cette dernière formule, depuis le démarrage de l’Agence, soulignera l’orateur. La réforme de 2003, a permis certaines facilitations et avantages, destinés à encourager les porteurs de projets à créer leurs entreprises. Entre autres mesures introduites, il y a lieu de citer la révision en hausse du seuil plafonds d’investissement de 4 à 10 millions DA, après 2003. L’apport initial du porteur de projet a lui aussi connu une révision, mais à la baisse, puisqu’il passe de 20 à 5 % sur un projet de 2 millions DA, et à 10% sur ceux à plus de 2 millions DA.
Mais le DG de l’ANSEJ, avouera que le dispositif est limité, et ne peut à aucun cas "changer la carte économique du pays", mais a pour vocation d’ "atténuer le chômage".
Il indiquera d’autre part, qu’il est prévu le lancement de projets dans le secteur de la culture, notamment à Bejaia et Boumerdès, après la signature de conventions avec le ministre de la Culture. "Cela concernera entre autres la mise en exploitation de cinémas par de jeunes chômeurs dans le cadre de concessions", affirme-t-il. Et d’ajouter que l’ANSEJ vise à devenir un instrument du développement local.
- Dépêche de Kabylie.
===
Dispositif ANSEJ, 11 000 entreprises créées en 2005
Le taux national de remboursement des crédits dans le cadre du dispositif ANSEJ est de 70%. "Cela ne veut pas dire que les 30% restants sont en difficulté pour honorer leurs engagements" .
L’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) ambitionne de créer à l’avenir en moyenne 10 000 entreprises annuellement. C’est le directeur général de cette structure, Abdelghani Mebarek, qui l’a annoncé hier, sur les ondes de la Chaîne III, dans l’émission "Questions de l’heure".
Pour 2005, ce sont, a-t-il indiqué, quelque 11 000 entreprises qui ont vu le jour grâce à l’ANSEJ, contre 6500 en 2004. Depuis la création de ce dispositif à ce jour, l’Agence a permis la création de 70 000 entreprises, qui ont généré quelques 190 000 emplois, a encore indiqué Mebarek. Ces bons résultats s’expliquent, précisera-t-il, par la réforme introduite au sein du dispositif depuis 2003.
Par ailleurs, ce responsable soulignera que le taux global de mortalité des entreprises va atteindre les 15% pour cette année. Ce chiffre sera avancé au terme d’une étude menée actuellement par les services de l’ANSEJ sur l’impact du dispositif sur l’emploi et l’économie global. "Le taux actuel de mortalité, après l’évaluation d’un lot de 28 000 entreprises, est de 8%", affirme la même source. Le DG de l’ANSEJ estimera également le nombre d’entreprises qui ont passé le cap de PME à 730 unités. Car la finalité, selon lui, est de faire en sorte que les micro-entreprises se muent en petite et moyenne entreprises, et créent des emplois par centaines.
Une autre information de taille communiquée par le premier responsable de l’ANSEJ : le taux national de remboursement des crédits dans le cadre du dispositif est de 70%. "Cela ne veut pas dire que les 30% restants sont en difficulté pour honorer leurs engagements", a-t-il précisé. Il y a eu 270 000 dossiers qui ont été en majorité rejeté par les services de l’ANSEJ, car jugés "inéligibles", selon les critères définis par le dispositif. A cela s’ajoute les abandons et autres renonciations à mi-chemin.
D’autre part, le patron de l’ANSEJ, énumérera les diverses formules de financement comprises dans le dispositif de création de micro-entrerises : le crédit accordé sans intérêt, le crédit bancaire avec intérêt bonifié de 50 à 90%, la formule mixte (ANSEJ et porteur de projet), ainsi que la formule d’autofinancement total. Elles sont 3000 entreprises créées dans le cadre de cette dernière formule, depuis le démarrage de l’Agence, soulignera l’orateur. La réforme de 2003, a permis certaines facilitations et avantages, destinés à encourager les porteurs de projets à créer leurs entreprises. Entre autres mesures introduites, il y a lieu de citer la révision en hausse du seuil plafonds d’investissement de 4 à 10 millions DA, après 2003. L’apport initial du porteur de projet a lui aussi connu une révision, mais à la baisse, puisqu’il passe de 20 à 5 % sur un projet de 2 millions DA, et à 10% sur ceux à plus de 2 millions DA.
Mais le DG de l’ANSEJ, avouera que le dispositif est limité, et ne peut à aucun cas "changer la carte économique du pays", mais a pour vocation d’ "atténuer le chômage".
Il indiquera d’autre part, qu’il est prévu le lancement de projets dans le secteur de la culture, notamment à Bejaia et Boumerdès, après la signature de conventions avec le ministre de la Culture. "Cela concernera entre autres la mise en exploitation de cinémas par de jeunes chômeurs dans le cadre de concessions", affirme-t-il. Et d’ajouter que l’ANSEJ vise à devenir un instrument du développement local.
- Dépêche de Kabylie.