Quelque 5 000 émigrés algériens rentrent définitivement au pays chaque année, dont 70% étaient des salariés dans leur pays d'accueil, généralement en Europe et essentiellement en France, au moment où les transferts des devises par cette communauté vers le pays sont estimés à plus de 3 milliards d'euros venus de tous les horizons.
Ces chiffres diffèrent d'une source à l'autre, donc à prendre avec prudence. Selon des chiffres d'organismes officiels rendus publics récemment, il y a annuellement 4 millions d'euros qui sont transférés de la seule France vers l'Algérie, une somme dérisoire par rapport aux 10 milliards d'euros par an qui vont à l'ensemble des pays de l'Afrique du Nord. L'Algérie occupé une mauvaise place, la 5e position dans le monde et 3e en France, dans ce domaine, comparativement au Maroc ou à la Tunisie. L'explication se trouve, selon les experts, dans la destruction et la faiblesse des réseaux économiques et financiers légaux et surtout la «gabegie» qui règle la gestion du secteur du tourisme.
De son côté, une étude intitulée «facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat (Femip)» révèle sur l'apport de cette communauté algérienne résidant à l'étranger au pays, que «l'Algérie vient en pole position avec 3,15 milliards d'euros, devançant le Maroc et la Tunisie avec respectivement 2,13 et 0,84 milliards d'euros». Au total, «les émigrés originaires des pays de la rive sud de la Méditerranée, établis en Europe, envoient annuellement entre 12,4 et 13,6 milliards d'euros vers leurs pays d'origine». Néanmoins, le transfert de la moitié de ces fonds s'effectue par des canaux informels. La Femip a pour mission de promouvoir le développement de neuf pays méditerranéens (Algérie, Egypte, Ghaza/Cisjordanie, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, et Tunisie) par des prêts ou des participations en capital. Ses deux priorités sont le soutien au secteur privé, moteur d'une croissance durable, et la création d'un environnement propice à l'investissement, par des infrastructures performantes et des systèmes bancaires adaptés. La Femip est aujourd'hui le premier partenaire du développement des pays méditerranéens, avec plus de 7,4 milliards d'euros investis depuis 2002, dont 1,4 milliard en 2007.
Le premier semestre 2008, selon le rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent à destination de l'Algérie sont de l'ordre de 2,9 milliards de dollars. Ce montant représente le double de celui enregistré durant la même période en 2007. Selon ce rapport portant sur les fonds transférés par les diasporas arabes, l'argent transféré en Algérie provient essentiellement d'Europe, le continent qui abrite le plus gros de la communauté algérienne établie à l'étranger. L'Algérie se classe en 5e position avec 2,9 milliards de dollars. Bien évidemment, c'est le Maroc qui se hisse en tête du classement avec 5,7 milliards de dollars envoyés en 2007. Les sommes transférées par les Marocains résidant à l'étranger sont en augmentation depuis plusieurs années. Elles totalisent déjà 25,8 milliards de dirhams ayant transité par des circuits officiels pour les six premiers mois de 2008. Par ailleurs, l'Algérie aurait perdu plus de 100 000 diplômés qui se retrouvent principalement en France et au Canada et la diaspora a été estimée, en 2008, à 500 000 personnes qui mettent à profit leur savoir ailleurs alors qu'ils peuvent en même temps faire profiter leur pays de leurs compétences dans leurs domaines respectifs comme cela se fait en Inde, a indiqué Abdelkader Djeflat, membre du réseau Maghtech, faisant partie des rares compétences algériennes qui font profiter à la fois leur pays de leur savoir et leur expertise. A ce propos, l'apport des compétences algériennes résidentes à l'étranger peut également être exploité dans les différents domaines au lieu de faire appel aux expertises étrangères qui coûtent des milliards en devises étrangères à l'Algérie. Pour faire revenir ces compétences algériennes, le ministère de la Solidarité avait promis à ces derniers lors de son passage à Paris qu'un numéro vert et une cellule psychologique seront mis à leur disposition pour prendre en charge leur retour au bercail, ont raconté des membres de cette diaspora qui voudraient garder un pied dans le pays d'accueil et l'autre au pays d'origine tout en travaillant avec les compétences locales. Ce qui serait plus profitable à l'Algérie sur tous les plans. Toutefois, les chiffres ne sont pas disponibles ni actualisés car ils ne sont pas rendus publics par les crénaux officiels.
Le Jour d'Algérie
Ces chiffres diffèrent d'une source à l'autre, donc à prendre avec prudence. Selon des chiffres d'organismes officiels rendus publics récemment, il y a annuellement 4 millions d'euros qui sont transférés de la seule France vers l'Algérie, une somme dérisoire par rapport aux 10 milliards d'euros par an qui vont à l'ensemble des pays de l'Afrique du Nord. L'Algérie occupé une mauvaise place, la 5e position dans le monde et 3e en France, dans ce domaine, comparativement au Maroc ou à la Tunisie. L'explication se trouve, selon les experts, dans la destruction et la faiblesse des réseaux économiques et financiers légaux et surtout la «gabegie» qui règle la gestion du secteur du tourisme.
De son côté, une étude intitulée «facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat (Femip)» révèle sur l'apport de cette communauté algérienne résidant à l'étranger au pays, que «l'Algérie vient en pole position avec 3,15 milliards d'euros, devançant le Maroc et la Tunisie avec respectivement 2,13 et 0,84 milliards d'euros». Au total, «les émigrés originaires des pays de la rive sud de la Méditerranée, établis en Europe, envoient annuellement entre 12,4 et 13,6 milliards d'euros vers leurs pays d'origine». Néanmoins, le transfert de la moitié de ces fonds s'effectue par des canaux informels. La Femip a pour mission de promouvoir le développement de neuf pays méditerranéens (Algérie, Egypte, Ghaza/Cisjordanie, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, et Tunisie) par des prêts ou des participations en capital. Ses deux priorités sont le soutien au secteur privé, moteur d'une croissance durable, et la création d'un environnement propice à l'investissement, par des infrastructures performantes et des systèmes bancaires adaptés. La Femip est aujourd'hui le premier partenaire du développement des pays méditerranéens, avec plus de 7,4 milliards d'euros investis depuis 2002, dont 1,4 milliard en 2007.
Le premier semestre 2008, selon le rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent à destination de l'Algérie sont de l'ordre de 2,9 milliards de dollars. Ce montant représente le double de celui enregistré durant la même période en 2007. Selon ce rapport portant sur les fonds transférés par les diasporas arabes, l'argent transféré en Algérie provient essentiellement d'Europe, le continent qui abrite le plus gros de la communauté algérienne établie à l'étranger. L'Algérie se classe en 5e position avec 2,9 milliards de dollars. Bien évidemment, c'est le Maroc qui se hisse en tête du classement avec 5,7 milliards de dollars envoyés en 2007. Les sommes transférées par les Marocains résidant à l'étranger sont en augmentation depuis plusieurs années. Elles totalisent déjà 25,8 milliards de dirhams ayant transité par des circuits officiels pour les six premiers mois de 2008. Par ailleurs, l'Algérie aurait perdu plus de 100 000 diplômés qui se retrouvent principalement en France et au Canada et la diaspora a été estimée, en 2008, à 500 000 personnes qui mettent à profit leur savoir ailleurs alors qu'ils peuvent en même temps faire profiter leur pays de leurs compétences dans leurs domaines respectifs comme cela se fait en Inde, a indiqué Abdelkader Djeflat, membre du réseau Maghtech, faisant partie des rares compétences algériennes qui font profiter à la fois leur pays de leur savoir et leur expertise. A ce propos, l'apport des compétences algériennes résidentes à l'étranger peut également être exploité dans les différents domaines au lieu de faire appel aux expertises étrangères qui coûtent des milliards en devises étrangères à l'Algérie. Pour faire revenir ces compétences algériennes, le ministère de la Solidarité avait promis à ces derniers lors de son passage à Paris qu'un numéro vert et une cellule psychologique seront mis à leur disposition pour prendre en charge leur retour au bercail, ont raconté des membres de cette diaspora qui voudraient garder un pied dans le pays d'accueil et l'autre au pays d'origine tout en travaillant avec les compétences locales. Ce qui serait plus profitable à l'Algérie sur tous les plans. Toutefois, les chiffres ne sont pas disponibles ni actualisés car ils ne sont pas rendus publics par les crénaux officiels.
Le Jour d'Algérie
Commentaire