Nasdaq, célèbre opérateur boursier US a annoncé jeudi qu'il allait suspendre les transactions éclairs (ou flash trading). Une mesure qui intervient alors que cette méthode de spéculation - utilisant des ordinateurs très puissants et ultra-rapides - provoquait depuis quelques temps l'ire des autorités américaines.
A l'heure actuelle, près de la moitié des volumes sur NYSE Euronext sont constitués de ce type d'opérations.
Concrètement, la suspension prendra effet le 1er septembre sur la Bourse électronique du Nasdaq.
Précisons que la technique du "flash trading" permet à certains courtiers de connaître les ordres d'achats ou de ventes d'actions quelques millisecondes avant les autres investisseurs. Les ordres flash visent en effet à rediriger des ordres vers des plates-formes de cotation alternatives lorsque la liquidité n'est pas suffisante. Ce qui, selon certains économistes, pourrait permettre aux courtiers d'avoir un aperçu de l'offre et de la demande et de prendre position quelques centièmes de secondes avant que les ordres ne soient validés.
Un "technique" leur permettant ainsi d'anticiper les mouvements d'un titre et la réaction des marchés ... et de gonfler leurs profits.
Des parlementaires américains se sont récemment émus de cette méthode, arguant qu'elle était de nature à favoriser les acteurs majeurs des marchés au détriment des petits porteurs. Fin juillet, le sénateur Charles Schumer a ainsi affirmé qu'il était favorable à une interdiction des ordres "flash".
Des propos qui ont fait réagir le gendarme boursier américain, la SEC. Dans un communiqué, sa présidente Mary Schapiro s'est dite en effet "inquiète" de ce problème, indiquant avoir demandé à ses équipes de traiter le dossier il y a déjà plusieurs mois.
Le Nasdaq a affirmé de son côté suspendre cette technique "volontairement" en attendant que la SEC n'adopte des mesures, et "appelle les autres marchés" à faire de même.
Précisons que si ces ordres "flash" représentent moins de 4% du volume total des transactions aux Etats-Unis actuellement, cette "pratique" s'était d'ores et déjà vue critiquée par NYSE Euronext, la plateforme de cotation de New York et Paris, ainsi que du plus grand lobby de Wall Street, Securities Industry and Financial Markets Association.
Sources : Reuters, Capital
A l'heure actuelle, près de la moitié des volumes sur NYSE Euronext sont constitués de ce type d'opérations.
Concrètement, la suspension prendra effet le 1er septembre sur la Bourse électronique du Nasdaq.
Précisons que la technique du "flash trading" permet à certains courtiers de connaître les ordres d'achats ou de ventes d'actions quelques millisecondes avant les autres investisseurs. Les ordres flash visent en effet à rediriger des ordres vers des plates-formes de cotation alternatives lorsque la liquidité n'est pas suffisante. Ce qui, selon certains économistes, pourrait permettre aux courtiers d'avoir un aperçu de l'offre et de la demande et de prendre position quelques centièmes de secondes avant que les ordres ne soient validés.
Un "technique" leur permettant ainsi d'anticiper les mouvements d'un titre et la réaction des marchés ... et de gonfler leurs profits.
Des parlementaires américains se sont récemment émus de cette méthode, arguant qu'elle était de nature à favoriser les acteurs majeurs des marchés au détriment des petits porteurs. Fin juillet, le sénateur Charles Schumer a ainsi affirmé qu'il était favorable à une interdiction des ordres "flash".
Des propos qui ont fait réagir le gendarme boursier américain, la SEC. Dans un communiqué, sa présidente Mary Schapiro s'est dite en effet "inquiète" de ce problème, indiquant avoir demandé à ses équipes de traiter le dossier il y a déjà plusieurs mois.
Le Nasdaq a affirmé de son côté suspendre cette technique "volontairement" en attendant que la SEC n'adopte des mesures, et "appelle les autres marchés" à faire de même.
Précisons que si ces ordres "flash" représentent moins de 4% du volume total des transactions aux Etats-Unis actuellement, cette "pratique" s'était d'ores et déjà vue critiquée par NYSE Euronext, la plateforme de cotation de New York et Paris, ainsi que du plus grand lobby de Wall Street, Securities Industry and Financial Markets Association.
Sources : Reuters, Capital
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