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Autoroute Est-Ouest : Alger-Constantine en 4 h 30 !

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  • Autoroute Est-Ouest : Alger-Constantine en 4 h 30 !

    EM

    Le taux d’avancement global du projet de l’autoroute Est-Ouest frôle les 90%, ce qui est d’après les spécialistes au rythme du programme établi pour son parachèvement. «Le projet avance très bien», a-t-on appris auprès du ministère des Travaux publics qui insiste sur le respect des délais de réalisation fixés pour le premier trimestre de l’année prochaine. Voilà donc ce qui coupe court aux «allégations» rapportées par certains quotidiens qui reportent la livraison de l’autoroute à 2013.
    A travers la réalisation de ce méga-projet, l’Algérie remporte un défi d’honneur et se dote d’un nouveau vecteur de développement économique.
    L’autoroute Est-Ouest créera, selon les experts, un maillage routier à même de développer les zones intérieures et de générer d’importants pôles économiques tout autour.
    Le gain en expérience et en techniques de réalisation est également à mettre au crédit de ce grand chantier et ce, à travers un côtoiement entre entreprises nationales et étrangères. Interrogé sur le manque de matières de construction élémentaires notamment le bitume, cité pour être à l’origine des craintes de retard exprimées par des cadres du groupement japonais Cojaal et du chinois Citic Crcc, le représentant de l’ANA confirme l’existence d’une demande de plus en plus importante sur ces matériaux et ce, avec l’engagement de plusieurs autres chantiers routiers. Il atteste cependant que «l’approvisionnement se fait au fur et à mesure» et qu’il répond à un programme préétabli pour éviter toute carence et ce, tout au long des 40 mois du chantier.
    Cette autoroute nécessitera, pour rappel, plus de 2,8 millions de tonnes (MT) de ciment, près de 5 MT de sable, 45 MT d’agrégats, 930.000 tonnes d’acier et 920.000 tonnes de bitume.
    D'une valeur de 805 milliards de dinars, soit l'équivalent de 11 milliards de dollars, le projet de l'autoroute Est-Ouest est qualifié de plus grand chantier de l'histoire du pays de par sa taille et son importance. Depuis son engagement, le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a montré un intérêt particulier à ce chantier. Lors de ses rencontres avec le gouvernement et à chaque rencontre gouvernement-walis, il soulignera son impact socio-économique, tout en mettant l’accent sur la qualité des travaux de réalisation. Les délais ne doivent, selon ses recommandations, jamais impliquer une quelconque négligence de l’aspect qualité de la réalisation.
    Construite suivant de nouvelles normes internationales, l’autoroute totalise, avec ses raccordements, un réseau total de 1.700 km. Ce projet «unique en son genre dans tout le bassin méditerranéen» permettra de créer environ 100.000 emplois, de contribuer à l’équilibre régional et de réduire les accidents de la route. Il augmentera aussi le «gain de temps» pour les usagers, réduisant la durée du trajet Alger-Constantine, à titre d’exemple, à 4 h 30. Par ailleurs, et selon une étude économique financée par la Banque mondiale, l’autoroute Est-Ouest, qui sera à péage, sera rentable.
    Rappelons que ce chantier a été confié à deux groupements d'entreprises, l'un chinois et l'autre japonais. C'est le consortium japonais COJAAL qui a remporté le lot est qui s'étend sur 399 km de Bordj Bou-Arréridj à la frontière tunisienne. De son côté, le chinois CITIC-CRCC s'est assuré le lot centre de 169 km, de Bordj Bou-Arréridj à Chlef et le lot ouest d'une longueur de 356 k allant de Chlef à la frontière marocaine.
    A. Fadila
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Après L’autoroute Est-ouest, La Voie Ferrée

    L’Algérie aura son TGV dans...20 ans
    25 Août 2009 - Page : 24
    Lu 224 fois

    Un appel d’offres national et international a été lancé pour désigner les bureaux d’études.

    Il va falloir s’armer de patience. L’Algérie aura son TGV. C’est là un rêve onéreux qui poursuit cependant son chemin...de fer. En effet, l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des infrastructures ferroviaires (Anesrif), vient de lancer un appel d’offres national et international pour la désignation de bureaux d’études spécialisés dans le domaine. Si la phase d’études est lancée aujourd’hui, sa mise en place est programmée en...2020, indique Anesrif.
    Cet appel d’offres ne concerne toutefois qu’un tronçon du projet de Train à grande vitesse (TGV) qui doit relier la ville côtière de Jijel, près de laquelle se trouve implanté le grand port de Djendjen dont les travaux d’extension sont en cours, et la capitale des Hauts-Plateaux, Sétif, distante de 130 km.
    Les deux villes seront également reliées par une autoroute qui traversera un terrain vierge. Sa réalisation a été confiée à des entreprises italiennes suite à un accord entre les gouvernements algérien et italien. En outre, d’importants travaux de modernisation ont été engagés pour la route côtière reliant Jijel à Béjaïa.
    La faisabilité du projet de Train à grande vitesse (TGV) a fait l’objet d’un séminaire très intéressant qui a eu lieu à Alger. Il en ressort que la réalisation de ce projet nécessitera plusieurs centaines de milliards de dinars. Et déjà, quelques appels à manifestation d’intérêt ont été lancés récemment dans la presse par la direction générale de la Société nationale des transports ferroviaires (Sntf) pour la construction des lignes de chemin de fer à grande vitesse. Donc le TGV algérien n’est plus du domaine du rêve.
    Le gouvernement veut faire des structures du port de Djendjen, l’une des plus modernes de la Méditerranée. Il serait ainsi positionné comme concurrent direct du port de Tanger (Maroc) dans la course aux investisseurs étrangers.
    La réalisation de ce projet grandiose, le Train à grande vitesse (TGV), devra relier la frontière tunisienne à la frontière marocaine sur une distance de 1200 kilomètres. Sa vitesse commerciale sera de 300 km/heure pouvant atteindre une vitesse maximale de 350 km/h. L’Anesrif précise, dans un écrit adressé hier à L’Expression, que les principales villes qui sont reliées sont Tlemcen, à l’extrême ouest; Sidi Bel Abbès, Oran, Relizane et Mostaganem dans la région de Mohammadia, Chlef, Khemis Miliana, Bouira et Alger dans le Centre, Bordj Bou Arréridj, Sétif et Constantine sur les Hauts-Plateaux et enfin Guelma et Annaba à l’extrême est du pays.
    La nouvelle ligne TGV sera spécialisée pour le trafic voyageur par rames spéciales TGV, capables de circuler à des vitesses commerciales de 300 km/h. L’Anesrif indique également que ce programme de modernisation se fera dans la continuité du programme en cours (2005/2014) qui portera, à l’horizon 2014, la vitesse du réseau à 160 km/h et pour certains tronçons à 220 km/h.
    Il va sans dire que ce moyen de transport ferroviaire très moderne, concurrencera sérieusement le transport aérien sur les distances inter-villes situées entre 400 et 500 km. Viendra s’ajouter le confort qu’offre ce mode de transport moderne.
    L’étude du TGV Nord-Sud par le centre du pays, est lancée parallèlement. Il desservira huit villes à partir de Boumedfaâ. Ce sont les villes de Berrouaghia, Boughzoul, Djelfa, Laghouat, Ghardaïa, Ouargla et Timimoun, précise encore Anesrif dans sa note.
    Il est opportun de s’interroger sur le coût de ce projet titanesque et sur les éventuels soumissionnaires qui vont répondre à cet appel d’offres alléchant, qui ferait l’affaire de nombre d’entreprises du monde occidental miné par une récession latente.
    Autre question fort anticipée. Quel sera le prix du billet en rappelant que le train électrifié «autorail» mis en service récemment est quelque peu boudé par les voyageurs. Ces derniers estiment le billet trop onéreux comparé au maigre salaire qu’ils perçoivent comme simple travailleur. Le billet Alger-Blida revient à 100 DA et un Alger-El Affroun à 170 DA!

    Abdelkrim AMARNI
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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