CARACAS - Le groupe espagnol Repsol va payer au Venezuela 207 millions de dollars pour obtenir les droits sur un champ pétrolier situé dans l'ouest du pays et dont il détiendra 40% du capital, a indiqué mercredi le président de la commission d'énergie de l'Assemblée.
Il s'agit du champ de Barúa Motatán, d'une superficie de plus de 400 km2 située au sud des Etats de Trujillo et Zulia et où Repsol va effectuer "une "activité d'exploitation pétrolière" en association avec l'entreprise vénézuelienne Corporación Venezolana de Petróleo (CVP).
Le président de la commission Angel Rodríguez a précisé, dans un communiqué, que Petroquiriquire, coentreprise à capitaux mixtes créée par Repsol et CVP, produit actuellement quelques 25.000 barils par jour (b/j) et pourrait augmenter sa production à 40.000 b/j, selon le ministère du Pétrole.
Le gouvernement de Caracas a "choisi de concéder cette zone à une entreprise déjà établie dans le pays pour favoriser l'efficacité économique et profiter des synergies existantes", a dit M. Rodríguez.
L'accord sur ce champ a été concrétisé lors de la visite à Caracas fin juillet du ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos.
Repsol YPF est déjà présent dans la riche région pétrolière de l'Orénoque dont les réserves sont estimées à 235 milliards de barils d'un pétrole lourd et visqueux, d'exploitation difficile, dont Caracas a entrepris la certification.
En 2007, le gouvernement du Venezuela a parachevé la nationalisation des ressources de la région de l'Orénoque en obtenant de plusieurs multinationales qu'elles lui cèdent le contrôle de co-entreprises. Depuis l'Etat détient au moins 60% dans tout projet dans le secteur du pétrole.
REPSOL-YPF
(©AFP / 26 août 2009 18h43)
Il s'agit du champ de Barúa Motatán, d'une superficie de plus de 400 km2 située au sud des Etats de Trujillo et Zulia et où Repsol va effectuer "une "activité d'exploitation pétrolière" en association avec l'entreprise vénézuelienne Corporación Venezolana de Petróleo (CVP).
Le président de la commission Angel Rodríguez a précisé, dans un communiqué, que Petroquiriquire, coentreprise à capitaux mixtes créée par Repsol et CVP, produit actuellement quelques 25.000 barils par jour (b/j) et pourrait augmenter sa production à 40.000 b/j, selon le ministère du Pétrole.
Le gouvernement de Caracas a "choisi de concéder cette zone à une entreprise déjà établie dans le pays pour favoriser l'efficacité économique et profiter des synergies existantes", a dit M. Rodríguez.
L'accord sur ce champ a été concrétisé lors de la visite à Caracas fin juillet du ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos.
Repsol YPF est déjà présent dans la riche région pétrolière de l'Orénoque dont les réserves sont estimées à 235 milliards de barils d'un pétrole lourd et visqueux, d'exploitation difficile, dont Caracas a entrepris la certification.
En 2007, le gouvernement du Venezuela a parachevé la nationalisation des ressources de la région de l'Orénoque en obtenant de plusieurs multinationales qu'elles lui cèdent le contrôle de co-entreprises. Depuis l'Etat détient au moins 60% dans tout projet dans le secteur du pétrole.
REPSOL-YPF
(©AFP / 26 août 2009 18h43)
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