Pour le ministre du Commerce, il n’y a pas lieu de parler de spéculation. Selon lui, c’est plutôt la grande demande exprimée qui a entraîné un manque inattendu.
Le Président Bouteflika a fini par réagir et exiger plus de contrôle des prix par l’Etat. S’exprimantmercredipassé lors du Conseil des ministres, le président de la République ne semble pas très convaincu par la communication de son ministre du Commerce. Il lui demande de «reprendre les choses en main»notammentdurantce mois de ramadhan où les prix sontcommed’habitudeastronomiques.
Une situation «aggravée conjoncturellement par des pratiques spéculatives et parasitaires au détriment du citoyen» ajoute encore Abdelaziz Bouteflika. Par cette déclaration, il confirme l’échec des services de contrôle dans leur fonction de régulation du marché et de mise à la disposition des citoyens de produits à des prix abordables. Un objectif qui s’est avéré difficile à réaliser malgré les assurances de plusieurs intervenants, à la veille du mois sacré. En tout cas, ces derniers sont àleur tour mis devant leurs responsabilités.
Les éleveurs et les producteurs doivent «veiller à produire plus et à concourir davantage à un approvisionnement de la population à des prix justes, y compris en s’impliquant dans la régulation et ladistribution» demande-t-il, avant de mettre lespointssurlesiensoulignant: «J’entends qu’aucune règle de liberté du commerce ne soit invoquée à l’avenir pour justifier la limitation des capacités de l’Etat à imposer des pratiques commerciales loyales et à réprimer les spéculations qui nuisent aux citoyens». Ainsi, force est de relever que lepremier magistrat du pays n’est nullement satisfait de la situation qui prévaut sur le marché national.
S’il vient de réagir en plein mois de jeûne, c’est que la conjoncture est propice et ses conséquences sont aléatoires. Mais la dérégulation qui frappe de plein fouet le marché national dure depuis des années et ne resurgit pas que durant le mois de ramadhan. L’éternelle crise de la pomme de terre ne cesse de réapparaître et mettre à rude épreuve les petites bourses. La pénurie et la cherté du ciment est toujours de mise, contraignant les autorités publiques à opter pour la solution extrême qui est l’importation de 1 million de tonnes de cette matière. Pour le ministre du Commerce, il n’y a pas lieu de parler de spéculation. Selon lui,c’est plutôt la grande demande exprimée qui a entraîné un manque inattendu. Une déclaration démentie par des enquêtes effectuées par les services de sécurité qui ont découvert des cas de malversation opérés afin d’influer et monopoliser le marché.Tout compte fait, le département d’El Hachemi Djaâboub a beaucoup à faire pour mieux s’imposer sur le terrain,contrôler et réguler les prix.Une réalité que le Président Bouteflika n’a pas manqué de relever, soulignant ainsi l’échec du ministre du Commerce face aux spéculateurs et autres pratiques nuisibles aux consommateurs.
Le Jour d'Algérie
Le Président Bouteflika a fini par réagir et exiger plus de contrôle des prix par l’Etat. S’exprimantmercredipassé lors du Conseil des ministres, le président de la République ne semble pas très convaincu par la communication de son ministre du Commerce. Il lui demande de «reprendre les choses en main»notammentdurantce mois de ramadhan où les prix sontcommed’habitudeastronomiques.
Une situation «aggravée conjoncturellement par des pratiques spéculatives et parasitaires au détriment du citoyen» ajoute encore Abdelaziz Bouteflika. Par cette déclaration, il confirme l’échec des services de contrôle dans leur fonction de régulation du marché et de mise à la disposition des citoyens de produits à des prix abordables. Un objectif qui s’est avéré difficile à réaliser malgré les assurances de plusieurs intervenants, à la veille du mois sacré. En tout cas, ces derniers sont àleur tour mis devant leurs responsabilités.
Les éleveurs et les producteurs doivent «veiller à produire plus et à concourir davantage à un approvisionnement de la population à des prix justes, y compris en s’impliquant dans la régulation et ladistribution» demande-t-il, avant de mettre lespointssurlesiensoulignant: «J’entends qu’aucune règle de liberté du commerce ne soit invoquée à l’avenir pour justifier la limitation des capacités de l’Etat à imposer des pratiques commerciales loyales et à réprimer les spéculations qui nuisent aux citoyens». Ainsi, force est de relever que lepremier magistrat du pays n’est nullement satisfait de la situation qui prévaut sur le marché national.
S’il vient de réagir en plein mois de jeûne, c’est que la conjoncture est propice et ses conséquences sont aléatoires. Mais la dérégulation qui frappe de plein fouet le marché national dure depuis des années et ne resurgit pas que durant le mois de ramadhan. L’éternelle crise de la pomme de terre ne cesse de réapparaître et mettre à rude épreuve les petites bourses. La pénurie et la cherté du ciment est toujours de mise, contraignant les autorités publiques à opter pour la solution extrême qui est l’importation de 1 million de tonnes de cette matière. Pour le ministre du Commerce, il n’y a pas lieu de parler de spéculation. Selon lui,c’est plutôt la grande demande exprimée qui a entraîné un manque inattendu. Une déclaration démentie par des enquêtes effectuées par les services de sécurité qui ont découvert des cas de malversation opérés afin d’influer et monopoliser le marché.Tout compte fait, le département d’El Hachemi Djaâboub a beaucoup à faire pour mieux s’imposer sur le terrain,contrôler et réguler les prix.Une réalité que le Président Bouteflika n’a pas manqué de relever, soulignant ainsi l’échec du ministre du Commerce face aux spéculateurs et autres pratiques nuisibles aux consommateurs.
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