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Pour les majors du pétrole, 2005 aura été heureuse mais ils ne sont pas les seuls bénéficiaires de cette manne de l'or noir, les groupes parapétroliers sont aussi de la fête ainsi Technip vient de remporter un fabuleux contrat de 4 milliards de dollars signé avec le Qatar pour la construction de deux usines de gaz naturel liquéfié.(GNL)
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A l'heure du pétrole cher et rare, il n'y a pas que les majors et les pays producteurs d'or noir qui se frottent les mains. A l'instar de Technip, une grande boîte à outils qui fabrique des plateformes, des usines pétrochimiques et autres ouvrages d'art nécessaires à l'exploitation de la filière, les groupes parapétroliers ont le vent en poupe. Ainsi associé au japonais Chiyoda, le groupe français de services pétroliers a annoncé avoir décroché un gigantesque contrat au Qatar.
Le projet, d'un montant de 4 milliards de dollars, vise à construire deux usines de gaz naturel liquéfié (GNL) parmi les plus grandes du monde. Ce nouveau contrat est le dernier d'une longue série, puisqu'une quarantaine d'opérations ont été annoncées par Technip depuis le début de l'année. De fait, le groupe (5,1 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2004) a engrangé 11 milliards d'euros de commandes en un an, soit près du double de l'année 2004.
Deux raisons en particulier expliquent cet emballement sans précédent. D'abord la flambée du baril – durablement installé aux alentours de 60 dollars – encourage les pétroliers à investir. Mais, surtout, la planète est devenue tellement vorace en énergie que les pays, aussi bien que les grandes compagnies, sont obligés de renforcer leurs équipements. Par exemple, l'outil de raffinage mondial est aujourd'hui totalement saturé : son taux d'utilisation frôle les 90%. De même, les stocks de pétrole ont fondu ces derniers mois. A l'arrivée, le marché énergétique est devenu tellement tendu que les groupes de services pétroliers ont un rôle clé à jouer dans la mise à disposition de ressources supplémentaires.
Prouesses techniques
D'autant que la production des champs en exploitation décline naturellement de 5 à 11% par an. Dans ce contexte, Technip s'appuie sur un marché en fort développement, celui de l'offshore. Il s'agit d'aller chercher des hydrocarbures en mer profonde (plus de 500 mètres) et très profonde (plus de 1 500 mètres). A ces niveaux-là, tout devient plus compliqué : d'où la nécessité de matériaux extrêmement résistants, de conduites rigides et/ou flexibles, de robots sous-marins télécommandés... conçus dans la majorité des cas par ces acteurs du parapétrolier.
Régulièrement, les Technip, Saipem et autre Halliburton réalisent des prouesses techniques, comme récemment la pose en déroulé d'une conduite rigide par 2 306 mètres de profondeur. Golfe du Mexique, Brésil, Afrique de l'Ouest : voilà aujourd'hui les trois régions du monde où les opérateurs de services pétroliers font parler leur savoir-faire. L'enjeu est à la mesure de ces défis. Alors qu'on produisait trois millions de barils par jour (Mbj) en mer profonde en 2004, on mise sur 6,5 Mbj en 2010.
Pour extraire ces hydrocarbures «technologiques», Technip propose sa gamme de plateformes Spar, des ouvrages qui présentent tous les avantages d'une plateforme qui flotte mais qui sont aussi suffisamment stables pour maintenir les têtes de puits en surface.
Assemblées sur des chantiers navals, ces plateformes traversent ensuite les mers avant de rejoindre leur lieu de production. A cet égard, l'Extrême-Orient sera bientôt un autre théâtre d'opérations.
Source: Le Figaro
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A l'heure du pétrole cher et rare, il n'y a pas que les majors et les pays producteurs d'or noir qui se frottent les mains. A l'instar de Technip, une grande boîte à outils qui fabrique des plateformes, des usines pétrochimiques et autres ouvrages d'art nécessaires à l'exploitation de la filière, les groupes parapétroliers ont le vent en poupe. Ainsi associé au japonais Chiyoda, le groupe français de services pétroliers a annoncé avoir décroché un gigantesque contrat au Qatar.
Le projet, d'un montant de 4 milliards de dollars, vise à construire deux usines de gaz naturel liquéfié (GNL) parmi les plus grandes du monde. Ce nouveau contrat est le dernier d'une longue série, puisqu'une quarantaine d'opérations ont été annoncées par Technip depuis le début de l'année. De fait, le groupe (5,1 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2004) a engrangé 11 milliards d'euros de commandes en un an, soit près du double de l'année 2004.
Deux raisons en particulier expliquent cet emballement sans précédent. D'abord la flambée du baril – durablement installé aux alentours de 60 dollars – encourage les pétroliers à investir. Mais, surtout, la planète est devenue tellement vorace en énergie que les pays, aussi bien que les grandes compagnies, sont obligés de renforcer leurs équipements. Par exemple, l'outil de raffinage mondial est aujourd'hui totalement saturé : son taux d'utilisation frôle les 90%. De même, les stocks de pétrole ont fondu ces derniers mois. A l'arrivée, le marché énergétique est devenu tellement tendu que les groupes de services pétroliers ont un rôle clé à jouer dans la mise à disposition de ressources supplémentaires.
Prouesses techniques
D'autant que la production des champs en exploitation décline naturellement de 5 à 11% par an. Dans ce contexte, Technip s'appuie sur un marché en fort développement, celui de l'offshore. Il s'agit d'aller chercher des hydrocarbures en mer profonde (plus de 500 mètres) et très profonde (plus de 1 500 mètres). A ces niveaux-là, tout devient plus compliqué : d'où la nécessité de matériaux extrêmement résistants, de conduites rigides et/ou flexibles, de robots sous-marins télécommandés... conçus dans la majorité des cas par ces acteurs du parapétrolier.
Régulièrement, les Technip, Saipem et autre Halliburton réalisent des prouesses techniques, comme récemment la pose en déroulé d'une conduite rigide par 2 306 mètres de profondeur. Golfe du Mexique, Brésil, Afrique de l'Ouest : voilà aujourd'hui les trois régions du monde où les opérateurs de services pétroliers font parler leur savoir-faire. L'enjeu est à la mesure de ces défis. Alors qu'on produisait trois millions de barils par jour (Mbj) en mer profonde en 2004, on mise sur 6,5 Mbj en 2010.
Pour extraire ces hydrocarbures «technologiques», Technip propose sa gamme de plateformes Spar, des ouvrages qui présentent tous les avantages d'une plateforme qui flotte mais qui sont aussi suffisamment stables pour maintenir les têtes de puits en surface.
Assemblées sur des chantiers navals, ces plateformes traversent ensuite les mers avant de rejoindre leur lieu de production. A cet égard, l'Extrême-Orient sera bientôt un autre théâtre d'opérations.
Source: Le Figaro
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