Des sources officielles ont révélé hier qu'en Algérie, le gouvernement est en train de promulguer une éventuelle taxe sur les médicaments lors de la prochaine loi de finances 2010, qui sera débattue prochainement par le Parlement d’Ouyahia.
En effet, des taxes de 5 à 10% seront imposées sur le chiffre d’affaires des sociétés d’importation et de distribution des médicaments, ce qui portera, certainement, les prix des médicaments à la hausse. Il paraît que le ministère du Travail a négligé ce détail, en visant juste à augmenter les revenus des caisses de la sécurité sociale, qui souffrent d’un grand déséquilibre financier.
Pour sa part, le Syndicat national des pharmaciens d’officines a repris hier ses négociations avec le ministère du Commerce, sur le projet d’arrêté fixant les marges bénéficiaires suspendues depuis le 23 avril dernier. Le taux bénéficiaire reste selon eux “très maigre”. Par ailleurs, la réunion de travail regroupant des cadres du ministère du Commerce aura à proposer la classification des nouveaux médicaments fixés précédemment par un arrêté ministériel. Messaoud Belamri, président du Syndicat national des pharmaciens d’officines a révélé que les nouvelles propositions qui seront présentées par le bureau national aux cadres centraux du ministère du Commerce pourront pousser les pouvoirs publics à réviser le projet des marges bénéficiaires adopté par le Conseil du gouvernement et qui reste toujours malheureusement gelé. Lors de sa communication, M. Belamri a revendiqué la promulgation d’un arrêté ministériel relatif aux nouveaux médicaments, dont les prix sont élevés sur le marché.
Un projet de texte susceptible d’imposer, selon lui, une marge bénéficiaire garantissant l’intérêt des pharmaciens, d’une part, et le pouvoir d’achat des consommateurs, d’autre part. Ces propositions tournent autour de la nécessité d’encourager la commercialisation du médicament générique qui reste toujours au stade des intentions des pouvoirs publics. Cet objectif ne pourra être atteint qu’à travers le développement de la production locale et l’incitation des investisseurs locaux vers le générique. L’idée est d’accorder beaucoup d’avantages aux producteurs et ce, en imposant notamment, des marges bénéficiaires plus élevées de manière à renforcer la consommation des médicaments génériques.
Dans le même sillage de la loi de finances complémentaire, le gouvernement prévoit un taux d’intérêt de 3% sur les crédits immobiliers. A rappeler que les taux d’intérêt actuels oscillent de 5 et 6.5%. Cette décision faites suite aux mesures contenues dans la loi de finances complémentaire pour 2009. En attendant la promulgation des nouveaux textes déterminant les taux d’intérêt adoptés, le gouvernement pourrait bien opter sur une réduction jusqu’à 1% comme déjà appliqué par les fonctionnaires de l’Etat.
D’autres taxes seront également imposées sur le tabac, atteignant 4 DA sur le paquet de cigarettes, en sus les propriétaires des bateaux commerciaux et des yachts de loisir subiront pour leur part des nouvelles taxes.
Par La Dépêche de Kabylie
En effet, des taxes de 5 à 10% seront imposées sur le chiffre d’affaires des sociétés d’importation et de distribution des médicaments, ce qui portera, certainement, les prix des médicaments à la hausse. Il paraît que le ministère du Travail a négligé ce détail, en visant juste à augmenter les revenus des caisses de la sécurité sociale, qui souffrent d’un grand déséquilibre financier.
Pour sa part, le Syndicat national des pharmaciens d’officines a repris hier ses négociations avec le ministère du Commerce, sur le projet d’arrêté fixant les marges bénéficiaires suspendues depuis le 23 avril dernier. Le taux bénéficiaire reste selon eux “très maigre”. Par ailleurs, la réunion de travail regroupant des cadres du ministère du Commerce aura à proposer la classification des nouveaux médicaments fixés précédemment par un arrêté ministériel. Messaoud Belamri, président du Syndicat national des pharmaciens d’officines a révélé que les nouvelles propositions qui seront présentées par le bureau national aux cadres centraux du ministère du Commerce pourront pousser les pouvoirs publics à réviser le projet des marges bénéficiaires adopté par le Conseil du gouvernement et qui reste toujours malheureusement gelé. Lors de sa communication, M. Belamri a revendiqué la promulgation d’un arrêté ministériel relatif aux nouveaux médicaments, dont les prix sont élevés sur le marché.
Un projet de texte susceptible d’imposer, selon lui, une marge bénéficiaire garantissant l’intérêt des pharmaciens, d’une part, et le pouvoir d’achat des consommateurs, d’autre part. Ces propositions tournent autour de la nécessité d’encourager la commercialisation du médicament générique qui reste toujours au stade des intentions des pouvoirs publics. Cet objectif ne pourra être atteint qu’à travers le développement de la production locale et l’incitation des investisseurs locaux vers le générique. L’idée est d’accorder beaucoup d’avantages aux producteurs et ce, en imposant notamment, des marges bénéficiaires plus élevées de manière à renforcer la consommation des médicaments génériques.
Dans le même sillage de la loi de finances complémentaire, le gouvernement prévoit un taux d’intérêt de 3% sur les crédits immobiliers. A rappeler que les taux d’intérêt actuels oscillent de 5 et 6.5%. Cette décision faites suite aux mesures contenues dans la loi de finances complémentaire pour 2009. En attendant la promulgation des nouveaux textes déterminant les taux d’intérêt adoptés, le gouvernement pourrait bien opter sur une réduction jusqu’à 1% comme déjà appliqué par les fonctionnaires de l’Etat.
D’autres taxes seront également imposées sur le tabac, atteignant 4 DA sur le paquet de cigarettes, en sus les propriétaires des bateaux commerciaux et des yachts de loisir subiront pour leur part des nouvelles taxes.
Par La Dépêche de Kabylie
Commentaire