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Issad Rebrab: «Nous sommes au cœur du programme présidentiel»

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  • Issad Rebrab: «Nous sommes au cœur du programme présidentiel»

    Le plan quinquennal 2009-2014 est une projection à moyen terme où il est gagé l'amélioration du niveau de vie des citoyens via notamment plus de facilitation d'accès à l'emploi. La consécration d'une performance économique des plus avérée en vue de booster au mieux les exportations, le groupe Cevital se dit au cœur du programme initié par le président Bouteflika pour les cinq années à venir.«Nous rentrons directement dans le programme du président de la République et nous en sommes fiers pour la simple et bonne raison que nous n'avons pas de patrie de rechange.»
    Ces propos sont ceux de Issad Rebrab, PDG du groupe Cevital, qui était hier l'invité du forum d'El Moudjahid. D'emblée, et face à l’assistance parmi laquelle on pouvait distinguer l'ambassadrice de l'Union européenne en Algérie, Mme Laura Baeza, des PDG d'entreprises, des experts en économie ainsi qu'une pléiade de journalistes, M. Rebrab a développé dans le détail l’idée selon laquelle le groupe Cevital contribue efficacement à la consécration du programme présidentiel projeté pour les cinq années à venir dans ses aspects liés à la création d'emplois et au renforcement de l'économie nationale, devant se traduire indubitablement par un accroissement de nos exportations vers l'étranger.

    «Le programme du Président ambitionne de créer 3 millions d'emplois, de construire un million de logements, de développer l'économie nationale et de booster les exportations. Cevital qui est une entreprise citoyenne s'inscrivant dans les valeurs nationale qui sont l'intégrité, la transparence, la solidarité et l'engagement se reconnaît pleinement dans ce programme», affirme M. Rebrab avec un accent de fierté allant davantage dans les détails, l'orateur révélera que son entreprise a créé quelque 2000 emplois durant l'année écoulée et de 4000 autres comptabilisés pour l'exercice de l'année en cours.

    A comprendre que le chiffre lié à la création d'emplois à Cevital ira crescendo et sera exponentiel tout au long des cinq années à venir. S'agissant de l'autre aspect lié aux exportations, Issad Rebrab annonce à ce sujet une information de taille, à savoir que dès l'année prochaine, le groupe Cevital procédera à l'exportation de 50% de sa production de sucre. Une option qui ne se répercutera pas négativement sur la disponibilité du sucre en Algérie, car la demande exprimée en la matière est «à hauteur de 300%», informe M. Rebrab.

    Développement économique : les 5 préalables de Rebrab

    Au tout début de son intervention, Issad Rebrab mettra en exergue le fait que l'Algérie dispose de tous les moyens nécessaires au développement de son économie au double plan national et international. En sus des ressources naturelles que recèle le pays, le patron de Cevital a souligné entre autres comme atouts de développement la dimension continentale du territoire algérien, la place de pivot qu'occupe l'Algérie dans le pourtour méditerranéen, son réservoir de jeunesse et aussi le génie algérien.

    Pour autant, et «même si nous n’avons aucun problème pour booster au mieux notre économie», comme l'a si bien souligné M. Rebrab, il reste que cette ambition ne peut se faire sans la consécration de certains préalables, selon le patron de Cevital.

    Le premier a trait à l’exigence de libérer les initiatives, et en ce sens, il lance un appel à l'administration en vue de faciliter non seulement les conditions de création d’entreprises mais aussi celles liées à leur développement et à leur accès aux financements.
    Le second préalable que conseille M. Rebrab traduit la nécessité de mettre en place un timing efficace permettant une gestion rationnelle et pragmatique du temps. Il a aussi longuement insisté sur la nécessité d'institutionnaliser la concertation entre les décideurs et les opérateurs économiques, en tant que troisième préalable. Le quatrième du genre met l'accent sur l'utilité d'investir dans des secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée.
    La cinquième et dernière condition que pose Issad Rebrab a trait à l'obligation d'investir dans la formation des ressources humaines et d'instaurer un climat de confiance et de transparence au niveau de l'entreprise.

    Le Temps d'Algérie

  • #2
    Issad Rebrab : «Nous n'avons pas profité des largesses du gouvernement»

    Répondant à une question d'un confrère de la presse arabophone, le PDG du groupe Cevital a réfuté tout soutien et aide particulière venant du gouvernement lors de son passage hier au centre de presse d'El Moudjahid.

    «L'entreprise Cevital n'a rien obtenu quelque de plus que les autres opérateurs privés, publics ou étrangers», a-t-il affirmé, avant d'ajouter :«Les pouvoirs publics n'ont fait aucune distinction entre les entreprises. Nous sommes logés à la même enseigne.»

    Pour étayer ses propos, l'invité d'El Moudjahid a préféré évoquer comment son groupe a réussi à devenir la première entreprise privée en Algérie. «Pourquoi nous sommes compétitifs ? C'est la question qu'il faudrait poser. Notre réussite vient du fait que nous avons toujours réinvesti nos dividendes et entretenu une transparence sur nos finances», soutient-il.
    Selon Issad Rebrab, 59% des recettes du groupe Cevital vont dans les caisses de l'Etat sous forme de redevances et d'impôts et 40% sont réinvestis, alors que 1% des dividendes est partagé entre les actionnaires.

    «Nous sommes fiers de notre participation au budget de l'Etat. C'est un devoir», a-t-il précisé. L'entreprise Cevital, qui compte aujourd'hui une trentaine de filiales investies, entre autres, dans l'industrie agroalimentaire, le transport maritime, l'automobile, le verre plat et l'énergie solaire, a versé au budget de l'Etat au titre des impôts 35 milliards de dinars en 2008, alors que lors de sa première année de création en 1999, elle avait participé avec un budget de 2,5 milliards de dinars.

    En termes de recrutement, le groupe de Rebrab emploie aujourd'hui 12 500 collaborateurs et envisage de recruter davantage pour les prochains projets. «Cette année, nous avons exprimé un besoin de 100 cadres supérieurs», a tenu à annoncer le PDG de Cevital.

    L’hôte d'El Moudjahid a insisté à l'occasion de cette conférence sur le rôle citoyen de son entreprise.

    «Nous nous inscrivons dans les valeurs nationales, les valeurs d'intégrité, de transparence et de solidarité. Nous sommes engagés pour le développement du pays. Depuis dix ans, les consommateurs algériens n'ont pas connu de pénurie de sucre et des huiles. Nous avons même exporté nos excédants de production», a-t-il également relevé.

    Cevital ne détient pas le monopole sur le marché, a-t-il laissé entendre, en rappelant que les capacités de production des opérateurs algériens sont à 350% des besoins du marché. «La différence se mesure à nos capacités en matière de qualité et des prix pratiqués. Nous sommes compétitifs sur le marché national et international», a tenu à expliquer le patron de Cevital, annonçant que son groupe va exporter 50% des quantités de sucre raffiné produites dans ses usines de Béjaïa.

    Malgré la hausse des prix des matières premières sur le marché international, notamment ceux du sucre et du soja, l'entreprise Cevital a maintenu inchangés les prix des produits finis, a signalé Issad Rebrab, avouant que son entreprise a voulu maintenir juste son outil de production et assurer les salaires des travailleurs.

    Le Temps d'Algérie

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    • #3
      Cevital aura son université

      Le groupe d'Issad Rebrab compte ouvrir une université avec l'aide des enseignants et des chercheurs algériens établis à l'étranger pour former ses cadres. En vertu d'une nouvelle loi autorisant l'ouverture d'universités privées, Cevital devra lancer ce centre afin de prendre en charge des cadres universitaires recrutés pour intégrer les unités de production et différents services du groupe.

      La date et le lieu de l'ouverture de cet établissement n'ont pas été communiqués par l'invité d’El Moudjahid, se contentant d'annoncer que des experts internationaux seront sollicités pour dispenser des formations pointues en rapport avec le monde de l'entreprise. «ça sera une pépinière de formation de cadres. Il faut dire qu'aujourd'hui, nous n'avons pas de cadres performants. Souvent, nous sommes obligés de faire appel à des experts étrangers», fait-il encore savoir.

      Les formations dispensées seront d'une durée de 3 à 5 ans selon le poste qui sera occupé par le candidat. «Pour être compétitif sur le marché international, il faut avoir des cadres de compétence internationale. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Nous avons exprimé des besoins,
      mais qui ne sont pas comblés en raison du manque d'universitaires formés et qualifiés pour exercer les missions demandées», a-t-il tenu à souligner à propos de l'importance de ce projet d'université. Les futurs cadres de l'université de Cevital devront associer lors de la prise de leurs fonctions trois collaborateurs assistants afin de transmettre leurs connaissances et constituer une force de gestion et de développement de l'entreprise.

      Le Temps d'Algérie

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