Gestion des eaux et projets dans l'hydraulique : les Coréens veulent bousculer les Français
Les entreprises coréennes spécialisées dans l'eau suivent de près l'évolution des relations entre les autorités algériennes et le groupe français Suez qui gère actuellement les eaux d'Alger. Depuis quelques jours, cette gestion suscite des critiques au sein du gouvernement et de la classe politique. Il est reproché à Suez d'avoir négligé deux aspects importants du contrat signé en 2005 : l'assainissement et la formation. De plus, la déperdition des eaux demeure toujours importante à Alger, avec un taux de 26% pour l'année en cours. Sans compter les coupures qui affectent régulièrement certains quartiers de la capitale.
« Nous sommes fortement intéressés par la gestion des ressources hydriques en Algérie mais également par la construction de barrages », a confié à TSA une source diplomatique coréenne à Alger.
Mercredi, Abdelmalek Sellal est attendu à Séoul pour un important accord de partenariat avec la Corée du Sud. Il portera, entre autres, sur des programmes de formation pour les cadres algériens et sur les projets d'infrastructures. Les algériens comptent sur le savoir-faire technologique coréen pour mettre à niveau les entreprises nationales en vue de prendre en charge dans les dix prochaines années les grands projets hydrauliques.
Dimanche, le ministre des Ressources en eau avait annoncé à la radio qu'une enveloppe financière estimée comprise entre 15 et 16 milliards de dollars sera dégagée dans les cinq prochaines années pour les projets hydrauliques. L'Algérie prévoit notamment la construction de 19 barrages et de 15 stations de dessalement d'eau de mer. Certains projets sont déjà en cours de lancement.
Peu satisfaits par la gestion de Suez à Alger et des débuts de la Marseillaise des eaux à Constantine, les pouvoirs publics semblent décidés à ouvrir le marché à d'autres partenaires dont la Corée du Sud et les Etats-Unis. Le renouvellement des contrats pour les entreprises françaises n'est plus garantie. Surtout que les relations entre Alger et Paris passent par une zone de forte turbulence.
TSA
Les entreprises coréennes spécialisées dans l'eau suivent de près l'évolution des relations entre les autorités algériennes et le groupe français Suez qui gère actuellement les eaux d'Alger. Depuis quelques jours, cette gestion suscite des critiques au sein du gouvernement et de la classe politique. Il est reproché à Suez d'avoir négligé deux aspects importants du contrat signé en 2005 : l'assainissement et la formation. De plus, la déperdition des eaux demeure toujours importante à Alger, avec un taux de 26% pour l'année en cours. Sans compter les coupures qui affectent régulièrement certains quartiers de la capitale.
« Nous sommes fortement intéressés par la gestion des ressources hydriques en Algérie mais également par la construction de barrages », a confié à TSA une source diplomatique coréenne à Alger.
Mercredi, Abdelmalek Sellal est attendu à Séoul pour un important accord de partenariat avec la Corée du Sud. Il portera, entre autres, sur des programmes de formation pour les cadres algériens et sur les projets d'infrastructures. Les algériens comptent sur le savoir-faire technologique coréen pour mettre à niveau les entreprises nationales en vue de prendre en charge dans les dix prochaines années les grands projets hydrauliques.
Dimanche, le ministre des Ressources en eau avait annoncé à la radio qu'une enveloppe financière estimée comprise entre 15 et 16 milliards de dollars sera dégagée dans les cinq prochaines années pour les projets hydrauliques. L'Algérie prévoit notamment la construction de 19 barrages et de 15 stations de dessalement d'eau de mer. Certains projets sont déjà en cours de lancement.
Peu satisfaits par la gestion de Suez à Alger et des débuts de la Marseillaise des eaux à Constantine, les pouvoirs publics semblent décidés à ouvrir le marché à d'autres partenaires dont la Corée du Sud et les Etats-Unis. Le renouvellement des contrats pour les entreprises françaises n'est plus garantie. Surtout que les relations entre Alger et Paris passent par une zone de forte turbulence.
TSA
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