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L’Arabie saoudite, un eldorado à conquérir

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  • L’Arabie saoudite, un eldorado à conquérir

    Quelque 500 milliards de dollars d’investissements seraient programmés d’ici à 2016
    Bonjour, aprés avoir fait la part belle à une économie administré et à une politique d'achat d'infrastructures et d'usines clés en mains qui a plutôt profité aux occidentaux dans les années 70, l'Arabie s'ouvre aux investissements nationaux et étrangers, libéralise son économie, privatisent ses entreprises publiques, enfin la rente pétrolière ne sera plus qu'un mauvais souvenir.

    L’Arabie saoudite, où quelque 500 milliards de dollars d’investissements seraient programmés ces dix prochaines années, est en passe de renouer avec la réputation d’« eldorado » qu’elle avait avant la guerre du Golfe, selon des hommes d’affaires français.
    Le mot peut paraître exagérément flatteur à l’heure où beaucoup s’enflamment plus volontiers pour la Chine, mais il ne paraît nullement trop fort à Jean-Claude Daupeyroux, chef de la mission économique française en Arabie saoudite.

    Et de détailler : 150 milliards de dollars pour le secteur pétrolier, 100 milliards de dollars pour l’électricité, 100 milliards pour le dessalement de l’eau, 60 milliards pour les réseaux télécoms et 15 milliards pour le transport avec notamment la construction de lignes de métro à Ryad, Djeddah et La Mecque.
    Sans compter une Bourse qui jubile, des excédents budgétaires et courants à faire pâlir d’envie nombre de pays occidentaux, et un public qui prend d’assaut les actions des groupes privatisés par l’État.

    Mais toute riche qu’elle soit, en particulier depuis la flambée des cours du pétrole, l’Arabie fera quand même appel en partie à des groupes étrangers.
    La France a toutes ses chances, d’autant qu’elle bénéficie d’une « excellente image », estime M. Daupeyroux, qui la met en bonne partie sur le compte de la popularité du président Jacques Chirac. Les autorités ont, quant à elles, apprécié le soutien français lors des difficiles négociations d’adhésion de l’Arabie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), conclues il y a à peine quelques semaines.

    « L’Arabie saoudite est en fait passée par trois phases successives de développement », explique Jalel Allegue, représentant à Ryad des groupes Suez et Vinci.
    La première court jusqu’aux années 80 : le pays, jeune, riche et pressé, a besoin de construire vite. C’est la « ruée vers l’or » : de gros contrats et de belles marges, rappelle-t-il.

    La deuxième est celle du déclin : le pétrole a baissé, la concurrence pour le « gâteau » saoudien s’aiguise. En 1991, la guerre du Golfe « pompe toutes les réserves financières » de l’Arabie, qui se voit obligée de renoncer à certains projets. Le malaise monte dans sa jeunesse, qui fait connaissance avec le chômage.
    La suite...
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Puis vient 2003, c’est-à-dire l’après deuxième guerre du Golfe : le pétrole atteint des niveaux historiques, de nombreux projets restent à réaliser et les dirigeants saoudiens ont pris conscience qu’ils doivent « donner du boulot aux jeunes » et reprendre les réformes, poursuit-il.
    « Ce n’est pas l’eldorado d’avant. Mais les gens aujourd’hui sont plus ouverts à la discussion qu’à l’époque », souligne-t-il.

    Abdelrahman Belget, directeur général d’Accor à Djeddah, quant à lui, est presque euphorique, fort d’un gros contrat hôtelier arraché en février dans un environnement « pourtant traditionnellement dominé par les Anglo-Saxons ».
    Mais beaucoup reste à faire, tempèrent d’autres entrepreneurs, appelant politiques et grands patrons à se rendre plus fréquemment et à prolonger leurs séjours dans ce pays, ou à renforcer les liens en matière d’éducation des jeunes élites.
    http://www.lorientlejour.com/hier/pa...icle&id=302655
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

    Commentaire


    • #3
      Traduction libre de l'article:

      L'arabie commence à douter..Son champ pétrolier "GHAWAR", le plus grand champ au monde, a commencé à donner des signes de fatigue..Sa production décline rapidement et risque de s'interrompre brutalement..Il faut introduire une énorme quantité d'eau pour extraire ce qui reste du pétrole..Les Cheikhs commencent à freaker..Ils doivent exploiter d'autres champs..Mais il y'a un hic ! Le champ le plus prometteur "Khurais" est différent de "Ghawar", le pétrole se trouve prisonnier dans la roche, ce qui le rend trés dispendieux à extraire..Pour illustrer, ils doivent injecter 7 millions de barils d'eau par jour pour extraire 1,2 millions de barils de pétrole par jour..D'où provient cette quantité astronomique d'eau ? du golf persique, acheminée à travers 2 pipelines..Rien que la consruction de l'infrastructure pour achemier cette eau coûte 13 milliards de dollars, puis, on est pas sûr de pouvoir extraire 1,2mb/jour..Il y va de même pour les autres champs prometteurs, qui exigent des investissements énormes en technologie et en infrastructures pour pouvoir extraire le premier baril..
      So, vu que les temps difficiles se poitent à l'horizon, les Cheikhs commencent à penser aux privatisations et aux investissements étrangers..Et pour cause, ils n'ont pas les moyens (toutes sortes confondues) d'exploiter la partie la plus difficile..L'Investisseur étranger arrive, dicte ses conditions et s'approprie les richesses pour des peanuts..Le Cheikh n'a plus le choix, pis, il faut qu'il maintienne son train de vie..Oui mon vieux, son train de vie décapotable.. Il lui est même arrivé de commandes un sous-marin décapotable.. ..

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