L’herbe n’y est pas toujours plus verte mais le ciel assurément plus bleu. De plus en plus de retraités français décident de partir avec armes et bagages entamer une nouvelle vie au soleil à l’étranger. Alors que vient de sortir de terre la maison-témoin du premier Sun City qui leur est destiné au Maroc, un village de 140 villas qui ouvrira ses portes fin 2010, force est de constater que le rêve hédoniste de passer ses vieux jours en maillot de bain n’est plus réservé aux fortunés. Veufs, divorcés, retraités modestes, ils misent sur les vols low-cost, se disent qu’Internet ne les coupera pas de la France… Et se lancent.
Selon un sondage Ipsos-les Senioriales publié récemment par le magazine « Pleine Vie », aujourd’hui, 22 % des seniors français sont séduits par cette perspective. « Le Français s’exile moins facilement que l’Anglo-Saxon mais il y vient, sourit Richard Vainopoulos, spécialiste des déplacements français dans le monde. Casanier et prudent, il veut pouvoir s’enraciner, vieillir en toute sécurité et ne pas être coupé des siens. » Les promoteurs et les pays l’ont compris, qui adaptent leurs offres à ces Français timorés à l’idée de « tout plaquer ».
Ile Maurice, Tunisie…
Le Maroc, qui en accueille plus de 40 000, exonère à 80 % d’impôt sur le revenu les Français résidant au moins six mois et un jour dans le pays, s’ils se font verser une partie de leur pension en dirhams. L’île Maurice a modifié sa législation pour rendre plus facile l’acquisition immobilière. La Tunisie vient d’ouvrir son premier hôtel-club médicalisé pour accueillir les personnes légèrement dépendantes à l’année. Et le Sénégal, l’Egypte ou la Floride (où les prix ont dégringolé) ne sont pas en reste. « Le mouvement ne peut que s’amplifier, estime Yves Montenay, professeur de géographie humaine. Pour autant, même poussés par des problèmes de pouvoir d’achat, les Français ont besoin d’établir des liens avec le pays d’accueil. Ce n’est pas un hasard si le Maroc francophone, avec qui les liens d’amitié sont anciens, est leur première terre d’accueil. »
Le Parisien
Selon un sondage Ipsos-les Senioriales publié récemment par le magazine « Pleine Vie », aujourd’hui, 22 % des seniors français sont séduits par cette perspective. « Le Français s’exile moins facilement que l’Anglo-Saxon mais il y vient, sourit Richard Vainopoulos, spécialiste des déplacements français dans le monde. Casanier et prudent, il veut pouvoir s’enraciner, vieillir en toute sécurité et ne pas être coupé des siens. » Les promoteurs et les pays l’ont compris, qui adaptent leurs offres à ces Français timorés à l’idée de « tout plaquer ».
Ile Maurice, Tunisie…
Le Maroc, qui en accueille plus de 40 000, exonère à 80 % d’impôt sur le revenu les Français résidant au moins six mois et un jour dans le pays, s’ils se font verser une partie de leur pension en dirhams. L’île Maurice a modifié sa législation pour rendre plus facile l’acquisition immobilière. La Tunisie vient d’ouvrir son premier hôtel-club médicalisé pour accueillir les personnes légèrement dépendantes à l’année. Et le Sénégal, l’Egypte ou la Floride (où les prix ont dégringolé) ne sont pas en reste. « Le mouvement ne peut que s’amplifier, estime Yves Montenay, professeur de géographie humaine. Pour autant, même poussés par des problèmes de pouvoir d’achat, les Français ont besoin d’établir des liens avec le pays d’accueil. Ce n’est pas un hasard si le Maroc francophone, avec qui les liens d’amitié sont anciens, est leur première terre d’accueil. »
Le Parisien
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