A l'heure de la privatisation pour gage de réussite, le Groupe Cosider a misé sur le partenariat, l'emploi et la formation pour contribuer à son développement et sa réussite. Le groupe Cosider a été classé cinquième sur les 500 premières entreprises africaines par Jeune Afrique L’Intelligent sur la base de son C.A. réalisés en 2004.
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Nombreuses sont celles qui non seulement se maintiennent bien sur le marché et enregistrent une croissance régulière, mais s’engagent aussi dans un environnement désormais des plus concurrentiels aux côtés de géants internationaux.
Le groupe Cosider compte parmi ceux-là. Il vient d’être classé par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique l’intelligent à la cinquième position dans son palmarès exclusif des 500 premières entreprises africaines, si l’on exclut celles versées dans les matériaux de construction, et ce, sur la base des chiffres d’affaires réalisés en 2004.
En effet, le chiffre d’affaires du premier groupe national du BTPH, créé en 1979, a évolué de 39% depuis 2003, selon une déclaration exclusive faite à la Tribune de son président-directeur général, M. Lakhdar Rekhroukh, puisque le bilan du groupe ne peut être officiellement publié qu’en mars 2006, tel qu’exigé par les procédures administratives. Ce dernier nous a confié lors d’une rencontre que, pour l’exercice 2005, ce chiffre a atteint les 30 100 millions de dinars.
En outre, le groupe qui emploie actuellement quelque 15 090 personnes, a clôturé l’exercice 2005 avec un résultat d’exploitation de 2 300 millions de dinars et une valeur ajoutée de 10 100 de millions de dinars avec une amélioration de 12% par rapport à 2004. De plus, il a été retenu un plan de charge de plus de 50 millions de dinars «couvrant deux exercices d’activités des sociétés des travaux du groupe».
Les faits marquants de 2005
Le groupe Cosider a connu au cours de l’année qui vient de s'écouler un certain nombre de faits liés à son organisation et à sa mise à niveau aux normes internationales. A ce titre, on peut citer la création d’une dixième filiale chargée des ouvrages d’art. Une onzième est en cours de l’être et sera chargée des fondations spéciales et traitement de terrain par injection. Autre fait marquant en 2005, selon la même source, l’obtention du certificat ISO 9001-2000 par les deux filiales Canalisation et Alrem (spécialisées dans la maintenance des matériels de travaux publics et de transport ainsi que dans la commercialisation des pièces de rechange). Il a été aussi procédé au «lancement de l’ensemble des filiales pour l’obtention de leurs certificats aux normes requises à l’exercice de leurs activités».
Aussi, à noter la mise en place, au deuxième semestre 2005, d’un système d’information global reliant l’ensemble des filiales au groupe. Une opération dont l’achèvement est prévu pour le premier semestre 2006 et qui permettra de «disposer en temps réel d’une information de gestion fiable», ajoute M. Rekhroukh.
Celui-ci nous rappelle également la livraison d’un barrage hydraulique et sa mise en eau à Aïn Defla, celle de 1 308 logements sociaux destinés au relogement des sinistrés du séisme de Boumerdès, l’obtention d’un projet de gazoduc Medgaz pour sa réalisation en 2006 et aussi la livraison d’un autre gazoduc long de 300 kilomètres dans le projet G.E.M (gazoduc Enrico Mattei) et reliant Haoudh Hamra à Sougeur, et ce, en 20 mois.
Il nous est également expliqué qu’avec «une croissance de plus de 50% en deux exercices, le groupe a résorbé toute la marge disponible en terme d’utilisation de ses moyens de réalisation».
Emploi, formation et partenariat
Pour ce qui est de l’aspect emploi et formation, il est à noter qu’en cinq années, le groupe a doublé ses effectifs à travers l’ensemble du territoire national. Quant au programme de formation engagé en 2005, il a touché quelque 1 100 agents «et cible une population complémentaire à former en 2006, en plus de 1 700 collaborateurs pour une enveloppe financière globale dépassant les 90 millions par an».
Les objectifs poursuivis, à travers cet aspect de la stratégie du groupe pour son développement, étant d’optimiser «les moyens humains et accroître leur capacité d’action, relever le niveau de qualification et assurer une relève pour permettre le remplacement des départs en retraite et autres». Une stratégie qui se poursuit puisque l’année qui vient de s’écouler a vu la signature d’une convention de formation avec le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels pour «l’accompagnement et la prise en charge du personnel du groupe par un programme couvrant les exercices 2005, 2006 et 2007».
Le partenariat est aussi au cœur la stratégie du groupe qui œuvre pour son développement «en plus de nombreux groupements constitués pour la réalisation, en commun, des projets de grands travaux». Ainsi, il a été créé une société mixte de géotechnique avec un partenaire portugais à laquelle sont désormais confiées des missions jusque-là sous-traitées à de sociétés étrangères domiciliées en Algérie.
Pour notre interlocuteur, «le partenariat peut combler des carences par apport de savoir-faire étranger à court terme. A long terme, la formation doit s’accompagner d'un système de rémunération adéquat». Il ajoute que «cette politique de partenariat, le groupe l’a entamée dans les années 90 avec les Portugais pour la réalisation des tunnels. On a pu réaliser ensuite le contournement de la ville de Constantine par l’autoroute avec les Italiens ».
Nouveaux projets et livraisons 2006
Un certain nombre de projets vont être livrés au cours de 2006 alors que d’autres vont être lancés. C’est le cas des travaux du tunnel de Ziama Mansouria qui seront entamés le 1er mars 2006, selon M. Vittorio Angelloni, responsable du groupement italien d’entreprises Astaldi qui s’est vu confié le projet avec Cosider. Le projet, une excavation du tunnel situé à l’ouest de la wilaya de Jijel, est long de 628 mètres linéaires et a pour objectif l’élimination des points noirs sur la RN 43 reliant Jijel à Béjaïa. La durée de réalisation de ce projet est de treize mois. Il a nécessité, après réévaluation, une enveloppe de 110 milliards de centimes. Ce tunnel est appelé à avoir les caractéristiques universelles d’un ouvrage équipé de toutes les commodités de sécurité, de ventilation et de fonctionnalité
Cela au moment où les travaux du tronçon de 90 kilomètres sur l’autoroute Est-Ouest traversant la région des Bibans «sont en bonne voie» sur la première section routière de 9 kilomètres entre la commune d’El Achir et la daïra de Mansourah au nord de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, tel que jugé par la direction des travaux publics à la fin du mois dernier. Sur ce projet, deux entreprises algériennes (COSIDER et ALTRO) ont été retenues pour les travaux de terrassement et une entreprise italienne pour les ouvrages d’art sur ces 9 kilomètres.
Au chapitre des réalisations dans le secteur de l’hydraulique, il est à rappeler que onze entreprises nationales et internationales ont été qualifiées, il y a deux semaines, par la commission d’ouverture des plis de l’ANBT (Agence nationale des barrages et transferts) pour la réalisation de trois projets hydrauliques à Jijel, à Oum El Bouaghi et à Mostaganem parmi lesquelles figure Cosider. Ce dernier est engagé sur le projet du barrage d’Ourkis dans la wilaya de Oum El Bouaghi avec trois autres entreprises étrangères.
A El Oued, où 18 communes sont touchées par la remontée des eaux, Cosider est impliqué, au sein d’un consortium sino-algérien (Hydro-Cosider), dans un programme de lutte contre le phénomène.
Le projet est doté de 26 milliards de dinars pour une durée de réalisation de 34 mois. Les travaux de la première tranche avaient été lancés en octobre dernier, alors que la deuxième tranche du projet sera lancée au premier semestre de l’année 2006. Celle-ci prévoit la réalisation des réseaux d’assainissement des communes de Dbila, Hassi Abdelkrim, Taghzout et Guemmar sur une distance de 189 km ainsi que 17 stations de pompage et une station d’épuration à Guemmar.
Source: La Tribune
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Nombreuses sont celles qui non seulement se maintiennent bien sur le marché et enregistrent une croissance régulière, mais s’engagent aussi dans un environnement désormais des plus concurrentiels aux côtés de géants internationaux.
Le groupe Cosider compte parmi ceux-là. Il vient d’être classé par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique l’intelligent à la cinquième position dans son palmarès exclusif des 500 premières entreprises africaines, si l’on exclut celles versées dans les matériaux de construction, et ce, sur la base des chiffres d’affaires réalisés en 2004.
En effet, le chiffre d’affaires du premier groupe national du BTPH, créé en 1979, a évolué de 39% depuis 2003, selon une déclaration exclusive faite à la Tribune de son président-directeur général, M. Lakhdar Rekhroukh, puisque le bilan du groupe ne peut être officiellement publié qu’en mars 2006, tel qu’exigé par les procédures administratives. Ce dernier nous a confié lors d’une rencontre que, pour l’exercice 2005, ce chiffre a atteint les 30 100 millions de dinars.
En outre, le groupe qui emploie actuellement quelque 15 090 personnes, a clôturé l’exercice 2005 avec un résultat d’exploitation de 2 300 millions de dinars et une valeur ajoutée de 10 100 de millions de dinars avec une amélioration de 12% par rapport à 2004. De plus, il a été retenu un plan de charge de plus de 50 millions de dinars «couvrant deux exercices d’activités des sociétés des travaux du groupe».
Les faits marquants de 2005
Le groupe Cosider a connu au cours de l’année qui vient de s'écouler un certain nombre de faits liés à son organisation et à sa mise à niveau aux normes internationales. A ce titre, on peut citer la création d’une dixième filiale chargée des ouvrages d’art. Une onzième est en cours de l’être et sera chargée des fondations spéciales et traitement de terrain par injection. Autre fait marquant en 2005, selon la même source, l’obtention du certificat ISO 9001-2000 par les deux filiales Canalisation et Alrem (spécialisées dans la maintenance des matériels de travaux publics et de transport ainsi que dans la commercialisation des pièces de rechange). Il a été aussi procédé au «lancement de l’ensemble des filiales pour l’obtention de leurs certificats aux normes requises à l’exercice de leurs activités».
Aussi, à noter la mise en place, au deuxième semestre 2005, d’un système d’information global reliant l’ensemble des filiales au groupe. Une opération dont l’achèvement est prévu pour le premier semestre 2006 et qui permettra de «disposer en temps réel d’une information de gestion fiable», ajoute M. Rekhroukh.
Celui-ci nous rappelle également la livraison d’un barrage hydraulique et sa mise en eau à Aïn Defla, celle de 1 308 logements sociaux destinés au relogement des sinistrés du séisme de Boumerdès, l’obtention d’un projet de gazoduc Medgaz pour sa réalisation en 2006 et aussi la livraison d’un autre gazoduc long de 300 kilomètres dans le projet G.E.M (gazoduc Enrico Mattei) et reliant Haoudh Hamra à Sougeur, et ce, en 20 mois.
Il nous est également expliqué qu’avec «une croissance de plus de 50% en deux exercices, le groupe a résorbé toute la marge disponible en terme d’utilisation de ses moyens de réalisation».
Emploi, formation et partenariat
Pour ce qui est de l’aspect emploi et formation, il est à noter qu’en cinq années, le groupe a doublé ses effectifs à travers l’ensemble du territoire national. Quant au programme de formation engagé en 2005, il a touché quelque 1 100 agents «et cible une population complémentaire à former en 2006, en plus de 1 700 collaborateurs pour une enveloppe financière globale dépassant les 90 millions par an».
Les objectifs poursuivis, à travers cet aspect de la stratégie du groupe pour son développement, étant d’optimiser «les moyens humains et accroître leur capacité d’action, relever le niveau de qualification et assurer une relève pour permettre le remplacement des départs en retraite et autres». Une stratégie qui se poursuit puisque l’année qui vient de s’écouler a vu la signature d’une convention de formation avec le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels pour «l’accompagnement et la prise en charge du personnel du groupe par un programme couvrant les exercices 2005, 2006 et 2007».
Le partenariat est aussi au cœur la stratégie du groupe qui œuvre pour son développement «en plus de nombreux groupements constitués pour la réalisation, en commun, des projets de grands travaux». Ainsi, il a été créé une société mixte de géotechnique avec un partenaire portugais à laquelle sont désormais confiées des missions jusque-là sous-traitées à de sociétés étrangères domiciliées en Algérie.
Pour notre interlocuteur, «le partenariat peut combler des carences par apport de savoir-faire étranger à court terme. A long terme, la formation doit s’accompagner d'un système de rémunération adéquat». Il ajoute que «cette politique de partenariat, le groupe l’a entamée dans les années 90 avec les Portugais pour la réalisation des tunnels. On a pu réaliser ensuite le contournement de la ville de Constantine par l’autoroute avec les Italiens ».
Nouveaux projets et livraisons 2006
Un certain nombre de projets vont être livrés au cours de 2006 alors que d’autres vont être lancés. C’est le cas des travaux du tunnel de Ziama Mansouria qui seront entamés le 1er mars 2006, selon M. Vittorio Angelloni, responsable du groupement italien d’entreprises Astaldi qui s’est vu confié le projet avec Cosider. Le projet, une excavation du tunnel situé à l’ouest de la wilaya de Jijel, est long de 628 mètres linéaires et a pour objectif l’élimination des points noirs sur la RN 43 reliant Jijel à Béjaïa. La durée de réalisation de ce projet est de treize mois. Il a nécessité, après réévaluation, une enveloppe de 110 milliards de centimes. Ce tunnel est appelé à avoir les caractéristiques universelles d’un ouvrage équipé de toutes les commodités de sécurité, de ventilation et de fonctionnalité
Cela au moment où les travaux du tronçon de 90 kilomètres sur l’autoroute Est-Ouest traversant la région des Bibans «sont en bonne voie» sur la première section routière de 9 kilomètres entre la commune d’El Achir et la daïra de Mansourah au nord de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, tel que jugé par la direction des travaux publics à la fin du mois dernier. Sur ce projet, deux entreprises algériennes (COSIDER et ALTRO) ont été retenues pour les travaux de terrassement et une entreprise italienne pour les ouvrages d’art sur ces 9 kilomètres.
Au chapitre des réalisations dans le secteur de l’hydraulique, il est à rappeler que onze entreprises nationales et internationales ont été qualifiées, il y a deux semaines, par la commission d’ouverture des plis de l’ANBT (Agence nationale des barrages et transferts) pour la réalisation de trois projets hydrauliques à Jijel, à Oum El Bouaghi et à Mostaganem parmi lesquelles figure Cosider. Ce dernier est engagé sur le projet du barrage d’Ourkis dans la wilaya de Oum El Bouaghi avec trois autres entreprises étrangères.
A El Oued, où 18 communes sont touchées par la remontée des eaux, Cosider est impliqué, au sein d’un consortium sino-algérien (Hydro-Cosider), dans un programme de lutte contre le phénomène.
Le projet est doté de 26 milliards de dinars pour une durée de réalisation de 34 mois. Les travaux de la première tranche avaient été lancés en octobre dernier, alors que la deuxième tranche du projet sera lancée au premier semestre de l’année 2006. Celle-ci prévoit la réalisation des réseaux d’assainissement des communes de Dbila, Hassi Abdelkrim, Taghzout et Guemmar sur une distance de 189 km ainsi que 17 stations de pompage et une station d’épuration à Guemmar.
Source: La Tribune
