Feu d'artifice, champagne à gogo et 5.000 invités triés sur le volet: le complexe immobilier privé le plus cher des Etats-Unis et payé pour moitié par le groupe en difficulté Dubai World, a été inauguré mercredi soir à Las Vegas
Le CityCenter, qui s'étend sur près de 30 hectares au coeur du "Strip", l'avenue où sont concentrés les plus grands hôtels-casinos de la ville du jeu, a coûté 8,5 milliards de dollars. La moitié, soit 4 milliards, sort de la poche de Dubai World. Le nouvel ensemble possède plus de 4.000 chambres, trois nouveaux hôtels "classiques" - sans tables de jeux, ni machines à sous - et un nouveau centre commercial de grand luxe.
Le CityCenter a été conçu par Cesar Pelli et d'autres architectes de renom. Au milieu des convives déambulant dans le complexe pharaonique, même les stars habituées à la démesure ne dissimulaient pas leur émoi: "C'est exactement ce dont Las Vegas a besoin.
C'est tellement beau", a confié très sérieusement l'actrice Eva Longoria Parker, de la série "Desperate Housewives". Le président américain Barack Obama devrait visiter le nouveau complexe lors d'une escale vers Hawaii où il doit passer les vacances de Noël. Ne pouvant pas assumer seul le financement, le promoteur du projet MGM Mirage avait invité Dubai World au tour de table.
Les autorités de Dubaï ont annoncé fin novembre leur intention de demander un moratoire sur la dette de Dubai World, ce qui a secoué pendant plusieurs jours les marchés financiers mondiaux.
Le CityCenter, qui s'étend sur près de 30 hectares au coeur du "Strip", l'avenue où sont concentrés les plus grands hôtels-casinos de la ville du jeu, a coûté 8,5 milliards de dollars. La moitié, soit 4 milliards, sort de la poche de Dubai World. Le nouvel ensemble possède plus de 4.000 chambres, trois nouveaux hôtels "classiques" - sans tables de jeux, ni machines à sous - et un nouveau centre commercial de grand luxe.
Le CityCenter a été conçu par Cesar Pelli et d'autres architectes de renom. Au milieu des convives déambulant dans le complexe pharaonique, même les stars habituées à la démesure ne dissimulaient pas leur émoi: "C'est exactement ce dont Las Vegas a besoin.
C'est tellement beau", a confié très sérieusement l'actrice Eva Longoria Parker, de la série "Desperate Housewives". Le président américain Barack Obama devrait visiter le nouveau complexe lors d'une escale vers Hawaii où il doit passer les vacances de Noël. Ne pouvant pas assumer seul le financement, le promoteur du projet MGM Mirage avait invité Dubai World au tour de table.
Les autorités de Dubaï ont annoncé fin novembre leur intention de demander un moratoire sur la dette de Dubai World, ce qui a secoué pendant plusieurs jours les marchés financiers mondiaux.
Alors que Dubai World et sa montagne de dettes secouent la planète financière, un des investissements clés du groupe sera inauguré cette semaine à Las Vegas, offrant à la ville-casino un nouveau complexe immobilier pharaonique, pour la bagatelle de 8,5 milliards de dollars.
Las Vegas (Nevada, ouest des Etats-Unis), habituée aux projets colossaux et aux superlatifs en tous genres, confirme sa réputation de ville de tous les excès avec l'inauguration du nouveau CityCenter et de son kilomètre carré et demi d'hôtels, immeubles d'habitation, casino et centre commercial.
CityCenter, qui s'étend sur près de 30 hectares au coeur du "Strip" de Las Vegas, où sont concentrés les plus grands hôtels-casinos, a été financé à hauteur de 4 milliards de dollars par le groupe Dubai World.
MGM Mirage, promoteur de ce projet immobilier --le plus coûteux de l'histoire des Etats-Unis pour un entrepreneur privé-- n'avait en effet pas les reins assez solides pour assurer seul son financement et avait dû inviter le conglomérat public émirati au tour de table.
Les déconvenues de Dubai World ne devraient cependant avoir aucune conséquence sur le luxueux complexe, sur lequel le voile sera partiellement levé cette semaine, avant son inauguration officielle le 16 décembre.
"L'impact est nul pour CityCenter ou MGM Mirage, car le budget du projet est bouclé et la direction de MGM Mirage a très bien négocié l'accord avec Dubai World, et s'est protégée par avance", a déclaré à l'AFP Rich Moriarty, analyste chez Union Gaming Group.
Rien ne devrait donc empêcher Las Vegas d'ajouter à sa liste d'hôtels-casinos l'Aria et ses plus de 4.000 chambres, trois nouveaux hôtels "classiques" --sans tables de jeux ni machines à sous-- et un nouveau centre commercial de grand luxe.
L'originalité de ce nouveau projet est qu'il n'est pas seulement touristique, mais compte aussi des immeubles d'habitation, essayant de recréer au coeur des tapis verts de Las Vegas un semblant de vie résidentielle.
"Je pense vraiment que c'est différent", a déclaré le patron de MGM Mirage Jim Murren. "Ce n'est pas un complexe touristique planté au milieu d'un parking. Ce n'est pas un bâtiment isolé", a-t-il relevé.
Ainsi, plus de 2.400 unités d'habitation ont été mises à la vente, dans des bâtiments séparés, mais aussi dans les hôtels, à certains étages.
Jusqu'ici, seule la moitié a été vendue, reflet de la crise immobilière qui frappe les Etats-Unis et qui n'épargne pas Las Vegas.
MGM Mirage a été contraint de baisser ses prix de 30%, mais il faut encore débourser de 350.000 dollars pour un studio à 9 millions de dollars pour un appartement au dernier étage du Mandarin Oriental...
Le complexe a été livré à l'imagination d'architectes de renom --Rafael Vinoly, Daniel Libeskind, Cesar Pelli, Norman Foster, entre autres-- et parsemé d'oeuvres d'art, pour un montant global de 40 millions de dollars.
CityCenter, dont les différents bâtiments sont reliés par un train monorail, se veut aussi éco-responsable et assure avoir reçu l'aval du gouvernement américain en ce domaine.
Les constructeurs du CityCenter, né en 2004, ont payé un lourd tribut au projet : six ouvriers sont morts pendant les travaux.
Par ailleurs, plusieurs problèmes de conception avaient obligé le projet à changer de visage --un projet de tour a ainsi été réduit de moitié-- et à retarder l'inauguration de plus d'un an.
De Steve FRIESS (AFP)
Las Vegas (Nevada, ouest des Etats-Unis), habituée aux projets colossaux et aux superlatifs en tous genres, confirme sa réputation de ville de tous les excès avec l'inauguration du nouveau CityCenter et de son kilomètre carré et demi d'hôtels, immeubles d'habitation, casino et centre commercial.
CityCenter, qui s'étend sur près de 30 hectares au coeur du "Strip" de Las Vegas, où sont concentrés les plus grands hôtels-casinos, a été financé à hauteur de 4 milliards de dollars par le groupe Dubai World.
MGM Mirage, promoteur de ce projet immobilier --le plus coûteux de l'histoire des Etats-Unis pour un entrepreneur privé-- n'avait en effet pas les reins assez solides pour assurer seul son financement et avait dû inviter le conglomérat public émirati au tour de table.
Les déconvenues de Dubai World ne devraient cependant avoir aucune conséquence sur le luxueux complexe, sur lequel le voile sera partiellement levé cette semaine, avant son inauguration officielle le 16 décembre.
"L'impact est nul pour CityCenter ou MGM Mirage, car le budget du projet est bouclé et la direction de MGM Mirage a très bien négocié l'accord avec Dubai World, et s'est protégée par avance", a déclaré à l'AFP Rich Moriarty, analyste chez Union Gaming Group.
Rien ne devrait donc empêcher Las Vegas d'ajouter à sa liste d'hôtels-casinos l'Aria et ses plus de 4.000 chambres, trois nouveaux hôtels "classiques" --sans tables de jeux ni machines à sous-- et un nouveau centre commercial de grand luxe.
L'originalité de ce nouveau projet est qu'il n'est pas seulement touristique, mais compte aussi des immeubles d'habitation, essayant de recréer au coeur des tapis verts de Las Vegas un semblant de vie résidentielle.
"Je pense vraiment que c'est différent", a déclaré le patron de MGM Mirage Jim Murren. "Ce n'est pas un complexe touristique planté au milieu d'un parking. Ce n'est pas un bâtiment isolé", a-t-il relevé.
Ainsi, plus de 2.400 unités d'habitation ont été mises à la vente, dans des bâtiments séparés, mais aussi dans les hôtels, à certains étages.
Jusqu'ici, seule la moitié a été vendue, reflet de la crise immobilière qui frappe les Etats-Unis et qui n'épargne pas Las Vegas.
MGM Mirage a été contraint de baisser ses prix de 30%, mais il faut encore débourser de 350.000 dollars pour un studio à 9 millions de dollars pour un appartement au dernier étage du Mandarin Oriental...
Le complexe a été livré à l'imagination d'architectes de renom --Rafael Vinoly, Daniel Libeskind, Cesar Pelli, Norman Foster, entre autres-- et parsemé d'oeuvres d'art, pour un montant global de 40 millions de dollars.
CityCenter, dont les différents bâtiments sont reliés par un train monorail, se veut aussi éco-responsable et assure avoir reçu l'aval du gouvernement américain en ce domaine.
Les constructeurs du CityCenter, né en 2004, ont payé un lourd tribut au projet : six ouvriers sont morts pendant les travaux.
Par ailleurs, plusieurs problèmes de conception avaient obligé le projet à changer de visage --un projet de tour a ainsi été réduit de moitié-- et à retarder l'inauguration de plus d'un an.
De Steve FRIESS (AFP)
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