Les salaires dispensés par les entreprises étrangères sont nettement supérieurs à ceux octroyés par le secteur public, l’administration et les entreprises privées en Algérie.
C’est ce qui ressort de l’étude nationale du salaire moyen par branches et secteurs d’activité, réalisée lors du troisième trimestre de l’année 2005, par la direction informatique de la Caisse nationale de la sécurité sociale des travailleurs salariés (Cnas) et dont la base de données a été arrêtée à octobre 2005. Cette étude fait ressortir que les compagnies étrangères restent jusque-là les meilleurs payeurs, du fait qu’elles offrent un salaire moyen de l’ordre de 29 665 DA, toutes activités et branches confondues. Dans le même contexte, le secteur public octroie, quant à lui, 23 210, 75 DA, et l’administration 17 841,43 DA. Et toute une illusion qui s’évapore, cette fois-ci, quand on apprend que le secteur privé accorde, pour sa part, un salaire moyen de 17 610, 23 DA, contre 18 807,19 DA pour les associations qui activent dans des branches similaires. Le secteur des catégories particulières, où il est question de services pour les collectivités, n’offre, quant à lui, que le maigre salaire de 9 954,51 DA.
Au registre des privilégiés (pas nombreux), il faut noter que les plus hauts salaires, enregistrés par l’étude comparative sont ceux relatifs aux services d’appui aux entreprises : les compagnies étrangères octroient comme salaire moyen
115 716 DA. Ce salaire est 5 fois supérieur au montant de la rémunération accordée par le secteur public pour la même branche et estimée à environ 20 850 DA et à celle du secteur privé qui est de l’ordre de
19 739 DA. La différence des salaires se creuse davantage lorsqu’il est question des branches d’activité liées à l’agriculture, la pêche, le transport, la communication, l’hôtellerie et la restauration, le commerce et les services, pour les collectivités locales. Des différences de l’ordre de 10 000 à
20 000 DA sont relevées entre les compagnies étrangères et les autres secteurs
Il se trouve, par ailleurs, et toujours selon les résultats de l’étude nationale, que les plus hauts salaires moyens qu’offre le secteur public varient entre 51 253 DA,
42 800 DA et 26 825 DA et sont offerts respectivement au niveau des branches des hydrocarbures, des services et travaux pétroliers et des matériaux de construction. Le plus bas salaire moyen accordé par ce secteur revient à la branche des industries du bois et des papiers et s’élève à 8 869,02 DA.
Moins que le SNMG
Le secteur de l’administration se distingue, quant à lui, par l’octroi de salaires moyens d’environ 30 300 DA et
28 440 DA, accordés pour les activités liées à la chimie, le caoutchouc et le plastique et aux services d’entreprises. Ce secteur n’offre malheureusement que 7 800 DA comme salaire moyen pour la branche des matériaux de construction. Une rémunération nettement inférieure au SNMG. L’étude a relevé, d’un autre côté, que le secteur privé accorde plus de poids à la branche de l’eau et de l’énergie et à celle des services et travaux pétroliers avec des salaires moyens respectivement de l’ordre de 93 640 DA et de 65 930 DA. Les salaires accordés pour les autres branches ne dépassent pas les
30 000 DA. Le salaire le plus bas est offert par l’industrie du cuir et est de l’ordre de
10 417 DA. Enfin, les compagnies étrangères accordent les salaires moyens les plus élevés dans les branches du transport et des communications, du commerce, des services, des travaux pétroliers et des services pour ménages. Les plus bas salaires relevés dans ce secteur par l’étude nationale du salaire moyen sont de l’ordre de
10 800 DA et 12 000 DA et concernent les industries du textile et celles du bois et du papier. Qu’on ne s’étonne pas alors que les compétences algériennes en quête de plus de considération pour leur valeur et de meilleure rémunération cherchent aujourd’hui, et par tous les moyens, à se faire recruter par les entreprises étrangères. Un choix plus que légitime si l’on considère que certains salaires accordés par les secteurs public et privé n’excédent même pas le SNMG. Le fossé des revenus risque d’être plus grand à l’avenir avec l’ouverture de l’Algérie sur le marché international. Un problème de taille qui interpelle d’ores et déjà à une révision de la politique algérienne de la grille des salaires et de l’emploi en général.
Habiba Ghrib
Source !
http://www.lejourd***********
C’est ce qui ressort de l’étude nationale du salaire moyen par branches et secteurs d’activité, réalisée lors du troisième trimestre de l’année 2005, par la direction informatique de la Caisse nationale de la sécurité sociale des travailleurs salariés (Cnas) et dont la base de données a été arrêtée à octobre 2005. Cette étude fait ressortir que les compagnies étrangères restent jusque-là les meilleurs payeurs, du fait qu’elles offrent un salaire moyen de l’ordre de 29 665 DA, toutes activités et branches confondues. Dans le même contexte, le secteur public octroie, quant à lui, 23 210, 75 DA, et l’administration 17 841,43 DA. Et toute une illusion qui s’évapore, cette fois-ci, quand on apprend que le secteur privé accorde, pour sa part, un salaire moyen de 17 610, 23 DA, contre 18 807,19 DA pour les associations qui activent dans des branches similaires. Le secteur des catégories particulières, où il est question de services pour les collectivités, n’offre, quant à lui, que le maigre salaire de 9 954,51 DA.
Au registre des privilégiés (pas nombreux), il faut noter que les plus hauts salaires, enregistrés par l’étude comparative sont ceux relatifs aux services d’appui aux entreprises : les compagnies étrangères octroient comme salaire moyen
115 716 DA. Ce salaire est 5 fois supérieur au montant de la rémunération accordée par le secteur public pour la même branche et estimée à environ 20 850 DA et à celle du secteur privé qui est de l’ordre de
19 739 DA. La différence des salaires se creuse davantage lorsqu’il est question des branches d’activité liées à l’agriculture, la pêche, le transport, la communication, l’hôtellerie et la restauration, le commerce et les services, pour les collectivités locales. Des différences de l’ordre de 10 000 à
20 000 DA sont relevées entre les compagnies étrangères et les autres secteurs
Il se trouve, par ailleurs, et toujours selon les résultats de l’étude nationale, que les plus hauts salaires moyens qu’offre le secteur public varient entre 51 253 DA,
42 800 DA et 26 825 DA et sont offerts respectivement au niveau des branches des hydrocarbures, des services et travaux pétroliers et des matériaux de construction. Le plus bas salaire moyen accordé par ce secteur revient à la branche des industries du bois et des papiers et s’élève à 8 869,02 DA.
Moins que le SNMG
Le secteur de l’administration se distingue, quant à lui, par l’octroi de salaires moyens d’environ 30 300 DA et
28 440 DA, accordés pour les activités liées à la chimie, le caoutchouc et le plastique et aux services d’entreprises. Ce secteur n’offre malheureusement que 7 800 DA comme salaire moyen pour la branche des matériaux de construction. Une rémunération nettement inférieure au SNMG. L’étude a relevé, d’un autre côté, que le secteur privé accorde plus de poids à la branche de l’eau et de l’énergie et à celle des services et travaux pétroliers avec des salaires moyens respectivement de l’ordre de 93 640 DA et de 65 930 DA. Les salaires accordés pour les autres branches ne dépassent pas les
30 000 DA. Le salaire le plus bas est offert par l’industrie du cuir et est de l’ordre de
10 417 DA. Enfin, les compagnies étrangères accordent les salaires moyens les plus élevés dans les branches du transport et des communications, du commerce, des services, des travaux pétroliers et des services pour ménages. Les plus bas salaires relevés dans ce secteur par l’étude nationale du salaire moyen sont de l’ordre de
10 800 DA et 12 000 DA et concernent les industries du textile et celles du bois et du papier. Qu’on ne s’étonne pas alors que les compétences algériennes en quête de plus de considération pour leur valeur et de meilleure rémunération cherchent aujourd’hui, et par tous les moyens, à se faire recruter par les entreprises étrangères. Un choix plus que légitime si l’on considère que certains salaires accordés par les secteurs public et privé n’excédent même pas le SNMG. Le fossé des revenus risque d’être plus grand à l’avenir avec l’ouverture de l’Algérie sur le marché international. Un problème de taille qui interpelle d’ores et déjà à une révision de la politique algérienne de la grille des salaires et de l’emploi en général.
Habiba Ghrib
Source !
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