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Le BTP en Algerie

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  • Le BTP en Algerie

    Grâce au programme d’investissements publics pour le quinquennat 2005-2009 de l’ordre de 180 Mds USD, le secteur du BTP est en forte croissance. Les besoins ne peuvent pas être pris en charge par les seules capacités locales. Dans ce contexte, le BTP constitue un domaine où les opportunités d’affaires et de partenariat sont intéressantes.

    En forte croissance grâce au programme d’investissements publics Répartition des 1.252.721 logements du plan quinquennal. Près de 70% des montants consacrés au plan quinquennal d’investissements publics devraient servir au développement des infrastructures de base, du logement et des équipements publics universités, écoles, équipements sportifs et culturels, hôpitaux, etc.). Cette politique a permis au secteur du BTP d’atteindre en 2007 un taux de croissance de 9,5%. Les autorités gouvernementales préparent un nouveau plan quinquennal pour la période allant de 2010 à 2014 qui devrait permettre de poursuivre cet effort avec la même intensité.

    Le logement : un des secteurs prioritaires

    Afin de mettre fin à la crise du logement, le plan gouvernemental a prévu de proposer une offre de logement diversifiée, d’encourager la promotion immobilière, de développer le crédit et de maintenir l’aide de l’Etat.

    Le nombre de 1.034.566 logements prévus initialement par le Gouvernement est passé à 1.252.721 (source Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, 30 juin 2007) par l’ajout des programmes complémentaires du Sud et des Hauts Plateaux, ainsi que d’opérations spécifiques portant notamment sur la résorption de l’habitat précaire. Grâce à ce programme, le parc de logements devrait connaître une hausse de 21% à l’issue du quinquennat.

    Le Gouvernement projette de réaliser 13 villes nouvelles dont les plus importantes sont : Sidi Abdallah (banlieue Ouest d’Alger), Bouinan (banlieue Sud d’Alger), Boughzoul (250 km au Sud d’Alger) et Hassi Messaoud (transfert de la ville actuelle à près de 50 km à cause de la proximité des champs pétroliers). Chacun de ces 4 projets est géré par un EPIC placé sous la tutelle du Ministère de l’Aménagement du Territoire de l’Environnement et du Tourisme à l’exception de celui de Hassi Messaoud qui relève du Ministère de l’Energie et des Mines.

    De gros investissements dans les bâtiments tertiaires

    Le programme quinquennal a prévu plus de 2.000 projets de bâtiments tertiaires concernant surtout l’enseignement supérieur et l’éducation. L’Agence Nationale de la Grande Mosquée d’Alger est le maître d’ouvrage de ce grand projet dont le coût pourrait dépasser 1 Md USD.

    Le groupe Arcofina projette de construire Alger Medina, un ensemble immobilier qui sera bâti sur un terrain de 71 hectares sur la baie d’Alger.

    De grands équipements sportifs ou culturels (6 stades de plus de 40 000 places, piscines olympiques, salle de spectacle de 10 000 places, bibliothèque arabo-latino-américaine,…) à Alger, Tizi Ouzou, Oran et Constantine, ainsi que la future Grande Mosquée d’Alger (projet estimé à 1 Md USD dont l’étude a été confiée au début de l’année 2008 à un consortium allemand), sont également programmés.
    A la différence de la période des années 1960 à 1990 l’Etat n’est plus le seul opérateur immobilier d’importance. Depuis le début des années 2000, on assiste à l’émergence d’opérateurs privés de promotion immobilière dont les plus importants sont généralement issus de groupes arabes tels que LAFICO ou SIDAR (société algérienne créée par des hommes d’affaires arabes avec des capitaux issus des pays du Proche et Moyen Orient). Cette dernière a achevé en 2008 un ensemble d’affaires de 125 000 m² de plancher en banlieue Ouest d’Alger. Les groupes privés algériens Cevital et Arcofina projettent aussi d’investir dans des complexes immobiliers.

    Développement des infrastructures ferroviaires et de transport urbain

    Sous l’impulsion du Ministère des Transports (MT) qui a prévu plus de 10 Mds USD pour le développement du réseau ferroviaire sur la période 2005-2009, la Société Nationale des Transports Ferroviaires (SNTF), relayée depuis 2007 par l’Agence Nationale pour l’Etude et le Suivi de la Réalisation des Infrastructures Ferroviaires (ANESRIF), a lancé en 2005 un programme ambitieux de développement de son réseau. Celui-ci se compose notamment
    de :
    - la modernisation de la Rocade Nord qui traverse le pays d’Est en Ouest sur 1500 km,
    - la mise à niveau ou la création de liaisons nouvelles sous forme de pénétrantes à partir de la Rocade Nord,
    - l’électrification du réseau de la banlieue algéroise par un groupement franco-algérien mené par ALSTOM, son aménagement (construction d’une nouvelle Gare Centrale Grandes Lignes, d’une gare Centrale Lignes de Banlieues à Alger, d’une liaison avec l’aéroport, doublement de certains tronçons de voie et aménagement de divers faisceaux et dépôts), ainsi que son extension jusqu’à Tizi Ouzou à l’Est (50 km), Bouinan au Sud et Zeralda à l’Ouest (23 km),
    - la poursuite de la réalisation de la Rocade des Hauts Plateaux lancée à la fin des années 80 et dont les travaux ont été ralentis durant les années 90.

    Le Ministère des Transports compte doter les grandes villes du pays de systèmes de transports urbain de masse à même de répondre aux besoins des populations. Outre le métro et le tramway d’Alger, la construction des tramways d’Oran et de Constantine est engagée. Il a délégué à l’EMA la maîtrise d’ouvrage pour le développement des tramways et transports par câble dans les grandes villes d’Algérie. Alger, Oran et Constantine devraient être dotées chacune d’une ligne de tramway à l’horizon 2010. Des études en vue de doter d’autres agglomérations (Setif, Annaba, Mostaganem, Sidi Bel Abbes, Ouargla, Batna) de tramways sont en cours.

    SIEMENS France, VINCI et l’espagnol CAF, ont été chargé en 2006 de livrer le matériel roulant, les équipements et les aménagements des stations de la 1ère ligne de métro d’Alger. La réalisation du génie civil de l’extension Est (5 km, 7 stations) a été attribuée en novembre 2007, à un groupement germano-italoalgérien. La construction de la ligne Est du tramway d’Alger (23 km et 40 stations) a été entamée en 2007 par un consortium dirigé par ALSTOM Transport et supervisé par RATP Développement et SYSTRA. Alstom participe aussi à la réalisation des tramways d’Oran et Constantine dont les travaux ont démarré durant l’été 2008. Ingerop et Egis rail assurent la maîtrise d’oeuvre du projet de Constantine.

    A Suivre ....

  • #2
    Suite

    Les infrastructures routières : une des priorités du gouvernement

    Le Ministère des Travaux Publics (MTP) gère un réseau routier qui totalise environ 108 000 km (70% bitumés) et 4 800 ouvrages d’art, assurant 85% du transport de marchandises et de personnes du pays. Le programme quinquennal d’investissements publics lancé en 2005 consacre une part importante aux infrastructures routières. Le principal projet en cours est la réalisation de l’autoroute Est-Ouest, devenue une priorité pour le Gouvernement. Longue de 1 216 km, elle reliera les principales villes du Nord du pays. 110 km ont eté livrés avant 2005. 176 km sont en voie d’achèvement. Les 930 km restants ont été confiés en 2006 à un consortium japonais pour le lot Est (395 km) et à un groupement chinois pour les lots Centre (170 km) et Ouest (365 km). Plus de 600 km de voies autoroutières ou expresses (2 x 2 voies) ont aussi été inscrits au programme quinquennal. Il est également prévu de réhabiliter plus de 14 000 km de routes et 50 ouvrages d’art, de construire plus de 3 700 km d’axes routiers nouveaux et de réaliser 3 700 km de voies de désenclavement des agglomérations rurales (pistes et routes secondaires).
    A plus long terme, le MTP compte lancer la construction d’ici 2025 de près de 2700 km de voies autoroutières ou expresses. Dans ce cadre, le MTP a lancé, en mars 2008, un appel d’offres pour les études de la Rocade des Hauts Plateaux. Cette autoroute sans péage de 1020 km devrait être achevée en 2015.

    Les infrastructures maritimes

    Depuis 2005, le MTP a réalisé une dizaine de ports de pêche. Les autorités comptent réaliser à partir de 2009 de gros aménagements des terminaux conteneurs dans les ports de Djendjen (350 km à l’Est d’Alger) et d’Oran d’un montant total de l’ordre de 250 MEUR. Le groupe pétrolier public Sonatrach a confié, en juillet 2008, à un groupement mené par BCEOM les
    études d’un port et d’une zone industrielle intégrés à Beni Saf à l’extrême Ouest du pays.

    Infrastructures aéroportuaires

    D’importants travaux de modernisation des aéroports d’Oran (deuxième piste et nouvelle aérogare internationale) et d’Annaba (nouvelle aérogare) ont été lancés en 2006 et devraient s’achever en 2010. EGIS AVIA a été désigné en 2008 pour les études et le suivi de la réalisation de l’aérogare internationale d’Oran.

    Le Ministère des Travaux Publics a lancé en 2006 et 2007 douze nouveaux projets de renforcement ou réhabilitation de pistes et la réalisation d’une 2ème piste pour l’aéroport international d’Oran.

    L’Etablissement National de Navigation Aérienne –ENNA - a confié en février 2008 à l’espagnol SENER-GOP les études de nouveaux blocs techniques et tours de contrôle pour les aéroports d’Alger, Oran, Constantine, Tamanrasset et Ghardaïa.

    Materiaux de construction

    Bien que la production locale de matériaux de construction soit en progression à la faveur des investissements et des privatisations, l’Algérie continue d’importer de l’acier, du ciment, et divers produits de second oeuvre. Lafarge est le deuxième producteur de ciment en Algérie. Il est aussi présent dans la production de plâtre en concurrence avec Saint Gobain et l’allemand
    Knauf. Arcelor Mittal contrôle le seul site sidérurgique du pays situé près d’Annaba. Sa production couvre moins du tiers des besoins en acier pour la construction.
    Le marché du second oeuvre, qui bénéficie de la bonne santé du secteur du bâtiment, souffre parfois d’une mauvaise qualité de la production locale qui pousse les constructeurs à se tourner vers l’offre étrangère.

    La production d’engins par la société publique ENMTP ne suffit pas à combler la demande qui est couverte en grande partie par l’importation. La France est le principal fournisseur d’équipements et matériels de BTP.

    Mission Économique UBIFRANCE
    2009

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    • #3
      est ce que quelqu'un sait combien de personne emploie le secteur du btp?

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      • #4
        au pif je dirai 800 000 personnes environ, au vu de son poids dans le pib.

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