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Gestion portuaire: L'Algérie accuse un grand retard

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  • #16
    je connais bien mes droits et je les vis pleinement elhamdolliah, je vis dans mon pays, non loin de mes bien-aimés.
    je n'en doute pas! oukha sidi, baise maine entre autres.

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    • #17
      Envoyé par alien
      dis le à M. le temps DZ.
      tu veux dire au DG de Cevital qui en est le proprietaire.
      Il n'echappe à personne que Rebrab rêve d'avoir son propre port pour maitriser toute la chaine logistique en tant que manager éclairé.

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      • #18
        Envoyé par ismail
        est ce qu'il y'a un domaine ou l'algérie n'ait pas de retard?
        oui y'en a beaucoup!
        l'IDH, l'esperance de vie, la scolarité des filles, l'accès aux soins, % des filles dans l'enseignement supérieur, le tx d'activité des femmes au Maghreb...
        en fait si tu traites bien les femmes c'est toute la société qui en profite.
        Qd j'ai vu un jour, dans un reportage televisé, nos voisins de l'ouest qui se présente comme la suede du maghreb et envoient leurs femmes rammasser les fraises en espagne, avec le risque de harcellement sexuel exercé par leurs employeurs espagnols qui ne s'en cachent pas, je me pose vraiment des question.
        Chez nous on se bat et on meurt pour le nif!

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        • #19
          nif dialkoum makay chemch vous vs prené pour les hero du maghreb zaama soubhanllah ns somme un peuple de travailleur pas de faineant comme certain

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          • #20
            Retards et lacunes plombent le système portuaire algérien
            19-04-2010

            Photo : S.Zoheir

            Par Salah Benreguia

            A l’heure des autoroutes de la mer, le développement des infrastructures portuaires s’impose comme un passage obligé pour mettre le système portuaire au diapason des évolutions et lui permettre ainsi de contribuer efficacement à la croissance et au développement de l’économie algérienne. En effet, les ports constituent le poumon de l’économie.
            A ce titre, ils sont censés être des générateurs de valeur ajoutée.
            Quid de l’Algérie ?
            Si la gestion de nos ports, mais surtout leur développement remontent aux premières années de l’indépendance, la situation n’a pratiquement pas changé 50 ans après. En effet, ayant évolué de manière très marginale par rapport aux changements intervenus au cours de ces 20 dernières années dans le monde des transports maritimes en général, le port algérien a accumulé fatalement d’importants retards à tous les niveaux. Les experts réunis lors d’une table ronde organisée, la semaine dernière, par le Cercle d’action et de la réflexion autour de l’entreprise (CARE) et consacrée à la gestion et au développement des ports algériens, se sont d’ailleurs accordés sur cette conclusion : «La situation de notre système portuaire n’a pas beaucoup évolué contrairement à ses similaires de la Méditerranée qui ont, depuis longtemps déjà, emprunté la bonne dynamique de mutation et pris quelques bonnes longueurs d’avance sur lui», dira un expert en management maritime. Cette assertion renseigne sur la situation de nos infrastructures portuaires qui se sont recroquevillées sur elles-mêmes.
            Les spécialistes en la matière qui ont participé à cette table ronde sont unanimes : la création de 10 entreprises portuaires, assurant, chacune à son niveau, les missions de service public et exerçant des prestations commerciales, a, au contraire, aggravé la situation au fil des années.
            En 2009, comme en 1978, 1982 ou 1995, la situation n’a pas beaucoup changé. «Les files d’attente sur rade demeurent, les séjours à quai des navires toujours assez lents, les espaces d’entreposage aussi désordonnés et obstrués qu’avant», explique Abdelkader Boumsila.
            Cet ancien responsable du port de Béjaïa, actuellement secrétaire général du groupe Cevital et consultant en management portuaire, a déploré l’inertie de la situation en dépit de l’instauration de textes juridiques et de lois, notamment ceux relatifs à la gestion portuaire (les modalités d’exercice des activités de remorquage, de manutention et d’acconage…).

            Sur les 3 000 navires sillonnant la Méditerranée, seuls 27 accèdent à nos côtes
            Si l’on se réfère aux chiffres et aux statistiques présentés lors de cette table ronde, on est tenté de dire que, comparativement aux autres pays de la rive nord de la Méditerranée, ainsi qu’au Maroc et à la Tunisie, nos ports accusent dangereusement un immense retard. Seulement 35 millions de tonnes hors hydrocarbures ont transité via les ports algériens en 2009 alors que le trafic méditerranéen est de l’ordre de 2 milliards de tonnes et qu’en Méditerranée 3 000 navires, dont 1 000 porte-conteneurs et 1 000 pétroliers y circulent chaque jour. Sur ces 3 000 navires sillonnant quotidiennement la Méditerranée, seuls 27 accèdent aux côtes
            algériennes pour se répartir inégalement entre les 10 ports de commerce. Dans ce contexte, la place de l’Algérie est des plus
            modestes. La faiblesse des volumes transitant par nos ports est parmi les facteurs ayant grandement concouru à situer en très
            mauvaise place notre pays dans le classement mondial de la logistique portuaire et l’absence d’une gestion rationnelle a bonne place.

            L’Algérie très loin derrière le Maroc
            A la lumière de ces chiffres, devrions-nous considérer irréversible toute possibilité pour notre potentiel portuaire d’accéder au niveau de son environnement méditerranéen et d’intégrer le dispositif logistique international ?
            Pour M Boumsila, la réponse à cette question, loin d’être aisée, nécessite préalablement de connaître l’évolution du transport maritime dans le monde au cours de ces trois dernières décennies, son impact sur les systèmes portuaires, pour enfin situer notre dispositif logistique global, par rapport aux changements intervenus et ses capacités pour se redynamiser. Deux facteurs importants sont cependant à relever, ajoute M. Boumsila. Premièrement, les entreprises portuaires ont évolué durant les deux dernières décennies, sans perspectives de changement, avec des instruments de gestion archaïques et des outils d’exploitation d’une époque disparue depuis quelques décades déjà. Deuxièmement, quelques brèches importantes se sont profilées dans le système au cours des quatre dernières années, dont la multiplication des concessions : l’une à la Société de gestion des terminaux à hydrocarbures, les trois autres, constituant une avancée certaine concernant la privatisation d’une activité portuaire, pour BMT, joint-venture à capitaux mixtes et l’autre constitué avec DWPorts. Ce qui indique un changement de fait, certes positif, mais insuffisant aux yeux de l’orateur et au vu des défis.

            Quelles perspectives pour les ports algériens ?
            Au vu de l’évolution du trafic méditerranéen, la stratégie de développement portuaire adoptée en Algérie en 2005, est, selon plusieurs experts, aujourd’hui dépassée et devrait donc subir quelques liftings. Les experts recommandent vivement la création et l’exploitation de deux ou trois ports d’envergure mondiale, d’autant que les conditions du marché en Méditerranée sont accessibles. Pour les mêmes sources, le développement de l’import-export en Algérie nécessite la réalisation, en dehors des tissus urbains, de nouveaux
            ports conformes aux normes internationales. L’exploitation rentable et efficace de ces futurs ports nécessite également l’acquisition d’équipements logistiques et de systèmes d’informations modernes. Un tel projet est-il facilement envisageable et réalisable ?
            A ce propos, les spécialistes en la matière sont optimistes, pour peu qu’une volonté politique se manifeste, diront-ils. Les atouts de succès pour de nouvelles places portuaires en Algérie sont nombreux, entre autres, la position très enviable de l’Algérie dans le pourtour méditerranéen.

            S. B

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            • #21
              L’Algérie très loin derrière le Maroc
              A la lumière de ces chiffres, devrions-nous considérer irréversible toute possibilité pour notre potentiel portuaire d’accéder au niveau de son environnement méditerranéen et d’intégrer le dispositif logistique international ?

              Par Salah Benreguia
              Une auto critique objectif et sans complexe ,
              Ces propos inverse est impossible , … ( le Maroc très loin derrière l Algérie ) ne peut voir le jour à coté , Tabou de mentionner l Algérie en meilleur
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #22
                Gestion Portuaires ? Parlons en

                Pour avoir bosser quelques années sur le frèt maritime , je sais donc que celui ci est fixé par l'armateur . La hausse constaté est survenu du fait que les armateurs sont réputés faire des actes peu loyaux et donc comparables à de la piraterie ... C'est une question de port d'attache , d'immatriculation du navire et des surprimes bref , on donne pavillon honduras ou nicaragua ( c'est pour éviter des surcoûts dans la fiscalité ) mais on démarre d'un port U.S ou Européen ... L'assurance est donc imputé sur le voyage et le risque de marchandise , le frèt intervient implicitement dans le transport et les risques énormes de la navigation en mer ... les attaques et autres phénomènes ... Le frèt est donc calculé selon la destination et pour peu que la destination soit compromise , l'armateur impose son prix et communiqué de suite à ses amis armateurs ... Le prix du frèt devient figé quelque soit le type de négociation , bien plus lorsque l'acheteur du bien montre qu'il est pressé de recevoir son colis
                C'est donc que nos ports n'ont rien à avoir avec ces mécanismes .
                Les entreprises portuaires certes ont du matériels obsolètes ce qui est une tare aujourd'hui ... Les mauvais rendements se situent à un autre niveau , celui de la manutention surfacturé entre le chef d'équipe à bord et le chef d'équipe à terre ( il y'a à boire et à manger !!! )
                le port d'alger devait faire une extension de quais mais on a vite résolu le problème on créant le port SEC chargé de recevoir ses containers en terre plein ... Excusez j'ai trop parlé , merci

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                • #23
                  Une auto critique objectif et sans complexe ,
                  Ces propos inverse est impossible , … ( le Maroc très loin derrière l Algérie ) ne peut voir le jour à coté , Tabou de mentionner l Algérie en meilleur
                  Houari ce n'est un secret pour personne tout le monde le sait bien l'Algérie à de gros retard dans les service et tout ce qui touche à la sous traitance et le NTI, et ceci dans plusieurs secteurs.

                  Banque,
                  Finance,
                  Services informatique,
                  Restauration,
                  Tourisme,
                  Multimédia, internet, TV,
                  Nouvelle technologie,
                  Logistique,
                  Service portuaire et aéroportuaire...

                  Dans ces domaines là, le Maroc et la Tunisie ont acquis depuis des années une longue expérience.

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                  • #24
                    je l'ai deja ecrit

                    l'Algerie est une géant qui s'ignore
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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                    • #25
                      «Ouvrir la gestion des ports aux privés»
                      Cet ancien PDG de l'entreprise portuaire de Béjaïa espère que la gestion portuaire en Algérie soit ouverte au privé en recommandant que le port de Djendjen devrait être confié à un bon opérateur privé pour le rentabiliser d'autant qu'il est situé à proximité de la zone sidérurgique de Bellara (Jijel), qui devait devenir une zone franche.
                      il est de quand cet article? n'est-ce pas déjà fait pour certains ports?
                      Mr NOUBAT

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