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Partenariat Ferrovial-Alstom

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    Dans le cadre de son programme de soutien à la relance économique, l'Algérie a de grands projets dans les domaines de l'énergie et du transport. Présent en Algérie depuis de nombreuses années, Alstom soutient ce développement des infrastructures pour la production d'énergie et le transport ferroviaire.
    A ce propos, le secteur algérien de la production, de l'entretien et de la maintenance des équipements ferroviaires devrait reprendre des couleurs, dès 2011. La signature de l'accord de partenariat Ferrovial Algérie /Alstom France est d'actualité au niveau du ministère des Transports. C'est en très bonne voie. Il reste encore quelques retouches à faire avant la signature de l'accord de partenariat entre les deux entités économiques Ferrovial et Alstom. Cet accord pourrait intervenir vers la fin de l'année 2010", a révélé une source du ministère du transport proche de ce dossier. En maturation depuis des années, le projet de partenariat algéro-français avait été révélé à l'occasion de la dernière visite de travail effectuée à Ferrovial Annaba par le ministre des Transports, Amar Tou.

    Par ailleurs, la multiplication, ces dernières semaines, des réunions de travail et de déplacements sur Annaba de hauts responsables algériens aux côtés de leurs homologues de la société française Alstom confirment l'accélération de l'opération.

    D'ailleurs, ces réunions et déplacements ont permis aux deux parties de mieux s'imprégner du site actuel de Ferrovial Annaba qui s'étend sur 22 hectares. En outre, avec ses moyens de production métallurgique et ferroviaire encore en état de marche, ce site est appelé à devenir le siège de la nouvelle société algéro-française de montage, d'entretien et de maintenance des tramways d'Algérie. Amar Tou avait également révélé que 50 milliards de dollars seraient engagés pour la réalisation de 3.000 km en projet de dédoublement, modernisation et nouvelles réalisations de voies ferroviaires à travers toutes les régions d'Algérie. Pour conclure, le projet de dédoublement et de modernisation de la ligne Annaba- Ramdane Djamel, dans la wilaya de Skikda, qui s'étend sur 96 km pour une enveloppe financière de 26 milliards de dinars, fait partie de ce programme. A titre de rappel, le groupe industriel Alstom est présent dans deux grands métiers, la production d'électricité et la construction ferroviaire. Par ailleurs, il y a lieu de préciser que le groupe Alstom est chargé depuis 2006 de réaliser le projet du tramway d'Alger.

    Le Maghreb
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    en parlant du domaine ferrovier
    16,6 milliards de $ pour le train algérien
    Six lignes à grande vitesse doivent faire passer la part du transport ferroviaire de 5% à 20% en six ans. Une aubaine pour les firmes étrangères.
    Par Ihsane El Kadi, Alger
    Le plan de modernisation du secteur ferroviaire algérien 2006-2012 a déclenché une féroce concurrence internationale. Le montant renseigne sur les enjeux : 16,6 milliards de dollars à dépenser en six ans par l’Etat algérien. La société nationale de transport ferroviaire (SNTF) compte faire passer la part du ferroviaire dans le transport national de 5% à 20% entre 2006 et 2015, avec un objectif de 80 millions de voyageurs. Le « tout par la route » a écrasé l’orientation des transports en Algérie. Le réseau ferroviaire était de 5000 km à l’indépendance en 1962, il n’est que de 3500 km actuellement. Une première tranche des contrats engagés a été remportée par Alstom, en charge de l’électrification du réseau de la grande banlieue d’Alger (55 km de part et d’autre du centre de la capitale) ; une sorte de tour de chauffe à 88 millions d’euros, auxquels s’ajoutent les 64 rames automotrices acquises en Suisse pour un montant de 280 millions d’euros.
    La société nationale de transport ferroviaire (SNTF) compte faire passer la part du ferroviaire dans le transport national de 5% à 20% entre 2006 et 2015
    Une percée du réseau vers le grand sud Au cœur du programme ferroviaire algérien, l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires, son directeur général, Hassene Saâdi, situe la priorité : « La ligne qui relie les deux frontières de l’est à l’ouest du pays sera électrifiée et à double voies », c’est la rocade nord, sur laquelle se déroule 93% du trafic actuel. Un pourcentage qui doit baisser avec l’extension du réseau, lancée depuis deux ans. Six lignes à grande vitesse LGV, d’un linéaire de 1220 km, sont prévues. Trois ont déjà fait l’objet d’appel d’offres en 2007. Six sociétés étrangères, organisées en groupement, ont manifesté leur intérêt. Il s’agit d’un groupement français conduit par Vinci et Bouygues, d’un groupement italien conduit par Astaldi et Pizzarotti, du groupe espagnol conduit par OHL et, enfin, de la société américaine Bechtel.
    La grande nouveauté, hormis le doublement de la rocade nord par une autre, toujours est-ouest, sur les hauts plateaux, est la pénétration du rail dans le grand sud. Deux lignes à grande vitesse conduiront voyageurs et marchandises jusqu’au bassin pétrolier de Hassi Messaoud, dans le sud est, et jusqu’à Béchar, dans le sud ouest. Plusieurs marchés « auxiliaires », de signalisation, de gestion de réseau, de système de sécurité, de gestion de billetterie aspirent les sociétés étrangères dans ce méga-programme ferroviaire algérien. Autre indicateur du rush sur le ferroviaire algérien, le succès de l’ouverture du capital de Infrarail, une filiale de la SNTF, en charge de la réalisation des infrastructures ferroviaires : neuf entreprises internationales sur la ligne de départ à l’ouverture des plis en octobre dernier.
    est ce qu il n y a aucun bilan d etape a deux ans de la fin du plan?

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