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Le pétrole finit en hausse à New York, dans un sursaut de dernière minute

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  • Le pétrole finit en hausse à New York, dans un sursaut de dernière minute

    NEW YORK - Les prix du pétrole ont fini en hausse mercredi à New York, dans un sursaut quelques minutes avant la fermeture du marché, après les commentaires de la Fed et les stocks pétroliers américains.

    Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin a terminé à 83,22 dollars, en hausse de 78 cents par rapport à mardi.

    A Londres, sur l'InterContinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a 38 cents à 86,16 dollars.

    Une quinzaine de minutes avant la fermeture du marché, le baril tournait encore autour de l'équilibre.

    Les investisseurs "ont attendu la dernière minute pour dévoiler leur jeu", a constaté Ellis Eckland, analyste indépendant, une situation typique des journées où un événement important est attendu, a-t-il souligné.

    Vers 18H15 GMT, la Réserve fédérale américaine a publié des commentaires sans surprise à l'issue de sa réunion de politique monétaire, maintenant son taux directeur quasi nul pour une période prolongée, même si elle a pris acte de l'amélioration de la conjoncture.

    Cela a redonné un peu de moral aux investisseurs déprimés par les problèmes de dettes souveraines en Europe, relâchant la pression sur le dollar face à l'euro, et donc sur le marché pétrolier.

    Celui-ci est par ailleurs resté relativement indifférent au rapport sur l'état des stocks de pétrole aux Etats-Unis publié un peu plus tôt par le département de l'Energie.

    "Les investisseurs s'attendaient à ces mauvais chiffres, mais ils achètent parce qu'ils pensent que la tendance va changer", a indiqué Ellis Eckland.

    Les réserves de brut ont augmenté de 1,9 million de barils lors de la semaine achevée le 23 avril, selon les chiffres hebdomadaires du DoE, alors que les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur une hausse de seulement 800.000 barils.

    La hausse de la cadence des raffineries "a ralenti l'accumulation des stocks de brut, avec des réserves augmentant globalement de presque 2 millions de barils et celles à Cushing (principal terminal pétrolier aux Etats-Unis situé dans l'Oklahoma, ndlr) de +seulement+ 450.000 barils", a souligné de son côté Nic Brown, de Natixis.

    Les stocks abondants aux Etats-Unis ont fait pression sur le marché ces derniers jours, en plus des inquiétudes sur la dette grecque, poussant à la baisse les contrats à échéance rapprochée.

    Le baril avait abandonné 2,68 dollars en deux jours, depuis le début de la semaine.

    "Les prix du WTI (le pétrole texan échangé à New York, ndlr) sont revenus dans le bas de la fourchette de prix observée depuis avril, suggérant que, à moins d'un changement radical dans les attentes sur les perspectives économiques à venir, une baisse prolongée pourrait être limitée", ont observé les analystes de JPMorgan.

    La différence de prix entre le contrat de référence et les contrats à plus longue échéance "était devenue trop grande, près de 9 dollars sur un an", a souligné Ellis Eckland.

    La hausse des prix a été moins marquée mercredi sur les contrats éloignés, réduisant un peu cet écart.

    (©AFP / 28 avril 2010 21h34)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    pourvu que sa dure

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    • #3
      ce qui est bien
      malgre la chute de l euro le baril se maintient au dessus de 85 dollars
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Normal, vu l'agitation des marché, les matieres premieres son les premieres visée par les marchés, ce qui explique leur envolée. Donc, si la tempete continue, on risque de le voir à 90$ a CT voire 95-98$ cet ete.
        "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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        • #5
          focus ya ce rapport de l us army qui agite beaucoup le marche

          Pétrole : il pourrait manquer 10 millions de barils/jour en 2015 avertit l’armée us
          13 avril 2010
          Les réserves de production excédentaire pourraient disparaître en 2012, et la pénurie s’installer dès 2015 avec un déficit pouvant approcher les 10 millions de barils/jour, selon une étude du « Joint Forces Command » de l’armée américaine. « Bien qu’il soit difficile de prévoir précisément les conséquences économiques, politiques et stratégiques de cette pénurie, elle réduirait certainement les perspectives de croissance, à la fois dans le monde développé et émergent. Un tel ralentissement économique exacerberait d’autres tensions irrésolues, entrainerait les états fragiles et faibles sur le chemin de l’effondrement, et aurait peut-être de sérieuses conséquences économiques pour la Chine et l’Inde, » avertissent les militaires américains.


          Par Terry Macalister, Guardian, 11 avril 2010

          L’armée américaine a averti que la capacité de production excédentaire de pétrole pourrait disparaitre d’ici 2 ans, et qu’il pourrait y avoir de graves pénuries d’ici à 2015, ayant des conséquences économiques et politiques significatives.

          Cette crise énergétique, pointée par le rapport « Joint Operating Environment » du « Joint Forces Command » américain, intervient alors que le prix de l’essence en Grande Bretagne atteint des niveaux record et que l’on prévoit un cours du brut à 100 dollar le baril dans un avenir proche.

          Le rapport - préfacé par le général James N. Matis - précise qu’en 2012, la capacité de production excédentaire pourrait complètement disparaitre et, dès 2015, le déficit de production avoisiner les 10 millions de barils/jour (N.d.t : la production est actuellement les 85 millions de barils/jour).

          Il ajoute : « Bien qu’il soit difficile de prévoir précisément les effets économiques, politiques et stratégiques d’un tel déficit, il réduira certainement les perspectives de croissance, à la fois dans le monde développé et émergent. Un tel ralentissement économique ne ferait qu’aggraver d’autres tensions non résolues, précipiter l’effondrement de pays fragiles et pourrait provoquer de graves répercussions sur la Chine et l’Inde. »

          L’armée américaine indique que ses prévisions ne peuvent être considérées comme la politique du gouvernement des États-Unis mais admet qu’elles sont censées fournir au « Joint Forces Command » une « base intellectuelle sur laquelle construire les développements futurs des forces [armées] ».

          Cet avertissement est le dernier d’une série émanant du monde entier, transformant le pic pétrolier - le moment où la demande dépasse l’offre - en un risque plus immédiat et non une menace lointaine.

          Le rapport Wicks sur la politique énergétique du Royaume-Uni publié l’été dernier avait rejeté ces craintes, mais Lord Hunt, le ministre de l’énergie britannique, a rencontré des industriels préoccupés par la question il y a deux semaines, signe qu’il change rapidement d’avis sur la gravité du problème.

          L’Agence internationale de l’énergie (AIE), basée à Paris, reste confiante concernant les risques de pénurie de pétrole à court terme, mais en privé, certains hauts fonctionnaires ont admis qu’il existe un profond désaccord interne sur cette position optimiste.

          L’approvisionnement futur en carburant est d’une importance critique pour l’armée américaine, qui est considérée comme le plus gros consommateur au monde. Le directeur général de BP, Tony Hayward, a récemment déclaré qu’il y avait peu de chances que le brut lourd extrait des sables bitumineux du Canada soit interdit aux États-Unis car l’armée américaine préfère les approvisionnements locaux plutôt que d’avoir à compter sur un Moyen-Orient politiquement instable.

          Il y a des signes montrant que le Département américain de l’énergie pourrait également changer sa position sur le pic pétrolier. Dans une récente interview avec le journal français "Le Monde", Glen Sweetnam, conseiller principal sur le pétrole de l’administration Obama, a admis que « la possibilité d’un déclin » de la production mondiale de carburants liquides entre 2011 et 2015 existe en l’absence d’investissements suffisants.

          Lionel Badal, étudiant de troisième cycle au Kings College de Londres, qui a effectué des recherches sur les théories du pic pétrolier, considère que le rapport de l’armée américaine amplifie le débat.

          « Il est étonnant de constater que l’armée américaine, à la différence du ministère américain de l’énergie, mette publiquement en garde contre une pénurie majeure de pétrole à court terme. Cependant, il serait intéressant de connaitre l’information sur laquelle est basée cette étude », s’interroge-t-il.

          « L’Energy Information Administration (organisme relevant du département de l’énergie) indique depuis des années que le pic pétrolier n’est prévu que dans « plusieurs décennies ». Compte tenu du rapport du « Joint Forces Command » américain l’EIA est-elle toujours confiante dans ses précédentes conclusions très optimistes ? »

          Le rapport « Joint Operating Environement » dépeint un sombre tableau de ce qui peut arriver en périodes de graves difficultés économiques. « Nous ne devons pas oublier que la Grande Dépression a engendré un certain nombre de régimes totalitaires, lesquels ont recherché la prospérité économique de leur pays par la conquête brutale », souligne-t-il.

          Publication originale Guardian, traduction JCC pour Contre Info
          __________________
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            Ce qui est certain c'est que le petrole pas cher est fini, par contre j'ai un doute sur une pseudo penueire des 2015 surtout que les puits de petrole irakiens ne sont pas exploité à leur maximum ou le nigeria et l'Iran. Par contre, il faudra passer rapidement aux energies renouvelable, et dans ce sens, les efforts fournie par les constructeurs auto en premier lieux changeront peu à peu la donne.
            Il y a aussi un autre points qu'il faut prendre en compte, c'est que le barils sera maintenu en dessous d'un seuil acceptable pour ne pas entraver la reprise eco.
            "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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            • #7
              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=166609

              ce lien est plus parlant

              j espere une seule chose pour l algerie
              de semer le petrole pour reussir la transition
              il faut focus
              t as raison de le signaler passer le plus rapidement aux energies renouvelables
              pour l algerie le solaire en oeuvrant a avoir la main mise sur cette technologie
              c le defi
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                Il faut surtout profiter du climat actuel, ou les puissants sont privés des moyens de leur ambitions pour acquerir les technologies de demain, et sur ce points, les chinois font tres fort.

                Personnellement, je pense qu'il faudrait developper une technologie basé sur une energie propre, renouvelable et produite à l'echelle des menage, du genre creer une structure pour chaque foyer qui permet une totale independance, histoire de reduire la consommation d'energie, une sorte de grande pile, qui permet à un foyer de s'eclairer de se chauffer, mais aussi de retraiter l'eau avant de l'envoyer dans le reseau.
                "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                • #9
                  je reproche a mon pays de n etre pas assez offensif sur la question

                  je veux que l algerie offre gratuitement a tout foyers algeriens 10 lampes de faibles energies
                  sonelgaz le fait mais timidement et le vend a ??da et une lampe par foyer

                  le cout
                  80000000de foyers x 10= 80 millions de lampes(vie de 8 ans) x 10 euros=800 millions d euros

                  le reste des vues tu les deduiras
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #10
                    PÉTROLE/Le brut remonte vers 88 dollars, dans le sillage des Bourses

                    Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole grimpaient vers 88 dollars le baril jeudi, poussés, comme l'euro et les Bourses, par l'espoir de voir bientôt aboutir un plan d'aide à la Grèce.

                    Vers 10H00 GMT (12H00 à Berne), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin prenait 99 cents par rapport à la clôture de la veille, à 87,15 dollars.

                    A la même heure, le "brut léger texan" (WTI), pour livraison à échéance identique, gagnait 1,01 dollar à 84,23 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

                    Evoluant dans les pas de l'euro et des Bourses, le pétrole était soutenu par l'espoir que le plan d'aide à la Grèce allait rapidement être mis en place par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, qui accéléraient leurs négociations jeudi.

                    Les cours du brut remontaient ainsi dans le haut de la fourchette des 80-90 dollars où ils oscillent depuis quelques semaines, et tout près d'un sommet depuis 19 mois atteint en début de semaine (87,75 dollars le baril).

                    L'euro repassait le seuil de 1,32 dollar pour un euro, tandis que les Bourses européennes se redressaient: vers 10H30 (08H30 GMT), la Bourse de Paris évoluait en hausse (+0,60%), le Dax de Francfort prenait 0,35% tandis que Londres gagnait 0,20%.

                    La veille, les cours du brut avaient réussi à fermer dans le vert, in extremis. Echappant aux pressions baissières liées à la crise grecque, ils avaient trouvé un appui en toute fin de séance dans le communiqué de la Banque centrale américaine. A l'issue de deux jours de réunion, la banque a en effet pris acte de l'amélioration de la conjoncture américaine, sans pour autant donner de signe de hausse de taux à venir.

                    Ces deux éléments ont été jugés de bon augure par le marché: d'une part, l'amélioration de l'économie américaine promet une plus forte consommation d'énergie et d'autre part, le maintien des taux américains à zéro a déjoué la crainte d'un renforcement rapide du dollar, qui aurait pu peser sur le pétrole.

                    Le rapport hebdomadaire du Département américain de l'Energie (DoE) a quant à lui été laissé de côté par les opérateurs, bien que ces chiffres aient une nouvelle fois brossé le tableau d'un marché américain saturé de pétrole.

                    Les réserves de brut ont augmenté de 1,9 million de barils lors de la semaine achevée le 23 avril, selon les chiffres hebdomadaires du département à l'Energie, alors que les analystes tablaient sur une hausse de seulement 800.000 barils.

                    "Des signes montrant que la demande américaine se redresse ont atténué l'impact négatif qu'auraient pu avoir ces chiffres", estime néanmoins David Hart, analyste chez Westhouse Securities.

                    Par ailleurs, le ministre du Pétrole saoudien, Ali al-Nouaïmi, s'est dit préoccupé mercredi par la politique de diversification de l'approvisionnement énergétique des Etats-Unis, qui risque de réduire les achats américains de pétrole saoudien.

                    Au chapitre des tensions géopolitiques, le groupe pétrolier italien ENI a déclaré l'état de "force majeure" sur certaines livraisons en provenance du Nigeria, a indiqué mercredi à l'AFP un porte-parole du groupe sans pouvoir indiquer si cette mesure avait été prise suite à un sabotage ou à une attaque.

                    rq

                    (AWP/29 avril 2010 12h31)
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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