Les importateurs sont conviés à surseoir à ces programmes en attendant les nouvelles directives. La raison de l’annulation de ces commandes est motivée par le souci d’écouler le surstock de l’insuline Insudal fabriquée par le groupe pharmaceutique Saidal.
Un produit « boycotté », semble-t-il, depuis sa mise sur le marché en avril 2006. Une situation qui a sérieusement affecté le groupe Saidal, alors qu’une insuline marocaine Insulet est enregistrée sous ses trois formes (Mix 30, Rapid et NPH) par le ministère de la Santé.
La décision d’enregistrement date du 4 octobre 2009 et porte les numéro 353/142 192/09, 193/09, 197/09. Le produit en question n’est pour le moment pas encore sur le marché national.
D’aucuns s’interrogent sur les objectifs qui ont motivé cet enregistrement surtout que le Maroc n’a délivré aucune autorisation d’enregistrement d’un produit algérien. Pour l’année 2009, le groupe Saidal n’a pu commercialiser que 337 937 unités d’Insudal dont 163 519 Insudal Basal, 111 907 Rapid et 625 11 Combine.
Au rythme des ventes du marché, le stock de Saidal peut couvrir, a-t-on ajouté, une période allant de 5 à 6 mois. La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) reste le principal organisme acheteur d’Insudal qui a constitué son stock auprès de Saidal qui est le fournisseur potentiel des hôpitaux.
Mais l’ouverture opérée par l’instruction ministérielle, alors que Amar Tou était ministre de la Santé, pour le choix de son fournisseur, n’a pas beaucoup arrangé le premier producteur public des médicaments génériques.
Les hôpitaux et les secteurs sanitaires préfèrent s’approvisionner auprès d’autres fournisseurs. Pour rappel, le groupe pharmaceutique Saidal et son homologue français Aventis ont signé, en 2003, une convention portant sur la production d’insuline.
Selon les clauses de cet accord, Aventis mettra à la disposition de Saidal, durant 5 ans, les matières premières nécessaires à la production d’insuline, laquelle fabriquée par l’usine Saidal de Constantine pour une capacité de production de 3 millions de flacons par an.
Un projet qui a vu difficilement le jour et qui continue de subir le diktat du marché. D’ailleurs, le marché de l’insuline de la PCH pour l’année 2010 a été attribué à un laboratoire étranger après une sélection suite à l’appel d’offres lancé.
© EL WATAN 17/05/2010
Un produit « boycotté », semble-t-il, depuis sa mise sur le marché en avril 2006. Une situation qui a sérieusement affecté le groupe Saidal, alors qu’une insuline marocaine Insulet est enregistrée sous ses trois formes (Mix 30, Rapid et NPH) par le ministère de la Santé.
La décision d’enregistrement date du 4 octobre 2009 et porte les numéro 353/142 192/09, 193/09, 197/09. Le produit en question n’est pour le moment pas encore sur le marché national.
D’aucuns s’interrogent sur les objectifs qui ont motivé cet enregistrement surtout que le Maroc n’a délivré aucune autorisation d’enregistrement d’un produit algérien. Pour l’année 2009, le groupe Saidal n’a pu commercialiser que 337 937 unités d’Insudal dont 163 519 Insudal Basal, 111 907 Rapid et 625 11 Combine.
Au rythme des ventes du marché, le stock de Saidal peut couvrir, a-t-on ajouté, une période allant de 5 à 6 mois. La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) reste le principal organisme acheteur d’Insudal qui a constitué son stock auprès de Saidal qui est le fournisseur potentiel des hôpitaux.
Mais l’ouverture opérée par l’instruction ministérielle, alors que Amar Tou était ministre de la Santé, pour le choix de son fournisseur, n’a pas beaucoup arrangé le premier producteur public des médicaments génériques.
Les hôpitaux et les secteurs sanitaires préfèrent s’approvisionner auprès d’autres fournisseurs. Pour rappel, le groupe pharmaceutique Saidal et son homologue français Aventis ont signé, en 2003, une convention portant sur la production d’insuline.
Selon les clauses de cet accord, Aventis mettra à la disposition de Saidal, durant 5 ans, les matières premières nécessaires à la production d’insuline, laquelle fabriquée par l’usine Saidal de Constantine pour une capacité de production de 3 millions de flacons par an.
Un projet qui a vu difficilement le jour et qui continue de subir le diktat du marché. D’ailleurs, le marché de l’insuline de la PCH pour l’année 2010 a été attribué à un laboratoire étranger après une sélection suite à l’appel d’offres lancé.
© EL WATAN 17/05/2010

.......apparemment t'as mordu à l'hameçon
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