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La crise économique serait plus grave au Maroc en 2010

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  • La crise économique serait plus grave au Maroc en 2010

    Selon l’Institut royal des études stratégiques L’IRES, que dirige Taoufiq Mouline, polytechnicien, et ancien chargé de mission au cabinet Royal, vient de rendre public un document exceptionnel sur la crise économique internationale et ses effets sur le Maroc.

    Taoufiq Mouline. Le Maroc ne restera pas à l’abri

    C’est un document, dense et fort intéressant, d’une soixantaine de pages, que l’Institut royal des études stratégiques (IRES), vient de réaliser sur la crise économique et financière internationale et ses répercussions, directes et indirectes, sur l’économie marocaine. Traité par plusieurs experts en économie, sous la direction de Taoufiq Mouline, patron de l’institut,polytechnicien, et ancien chargé de mission au cabinet Royal, ce sujet d’actualité par excellence, à la fois complexe et imprévisible, revêt désormais une importance cruciale pour les Marocains.

    D’autant plus que la crise économique vient de frapper à notre porte, et ce malgré la bonne saison agricole, qui, d’après les experts de l’ IRES, a permis au Maroc d’éviter l’onde de choc économique. Mais ce n’est pas pour autant que le Maroc demeurera longtemps protégé. Si certains disent que les prévisions économiques pour 2009 sont optimistes, prévoyant par là un taux de croissance avoisinant 5%, d’autres n’hésitent pas à appeler à la prudence, estimant que les prévisions ont tendance à être révisées à la baisse, en l’état actuel des choses. Pour l’Institut royal des études stratégiques, organisme de réflexion et de prospective économique mis en place par le Roi il y a seulement quelques années, le Maroc sera confronté en 2010 et dans les quelques prochaines années, à des risques majeurs inhérents à la structure économique et financière du pays et à ses recettes.
    Le premier risque, c’est celui de l’assèchement des réserves en devises.

    Régression


    Déjà, à fin 2008, la balance courante a dégagé un déficit de 5,6% du Produit intérieur brut (PIB), imputable en particulier au déficit de la balance commerciale. Quant aux réserves de change, elles ont régressé de 11,5 milliards de dirhams en 2008, ramenant ainsi la couverture à 6,6 mois d’importations. Par ailleurs, la ponction sur les devises pourrait être aggravée par des annulations d’investissements de la part d’opérateurs étrangers dans les activités fortement touchées par la crise comme l’off-shoring et la sous-traitance industrielle. A leur tour, les marges de manœuvre budgétaires seraient sensiblement réduites en cas de prolongement et d’approfondissement de la crise. Face aux effets de celle-ci, l’Etat aurait à accroitre ses dépenses pour atténuer les impacts sur le plan intérieur alors même que ses recettes fiscales seraient affectées. Celles-ci n’enregistreraient vraisemblablement plus les taux de croissance exceptionnels de ces dernières années. À fin mars 2009, les recettes fiscales ont accusé une baisse de 13% globalement par rapport au premier trimestre 2008.

    L’autre risque de la crise tendra à fragiliser le secteur financier. Les difficultés sur le marché de l’emploi et la baisse de l’activité économique feraient peser des risques importants sur la sphère financière. Des défauts de paiement voire une insolvabilité, en augmentation, des ménages et des entreprises, pourraient conduire à une fragilisation du système bancaire, accentuée par une éventuelle décélération du secteur immobilier. Sans citer les autres risques évidents qui aggraveraient la pauvreté et le chômage en milieu urbain comme en milieu rural.

    Maroc Hebdo
    Dernière modification par nacer-eddine06, 21 mai 2010, 17h56.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    D’autant plus que la crise économique vient de frapper à notre porte, et ce malgré la bonne saison agricole, qui, d’après les experts de l’ IRES, a permis au Maroc d’éviter l’onde de choc économique
    L’économie marocaine en 2009 a été sauvée par la pluviométrie. Galek performances économiques.
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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    • #3
      icosium

      ont s'en fou que ce soit la pluie ou autre le résultat est que nous avons fait 5,3 1er de la classe alors que vous c'est 2, 4 avant dernier même la Mauritanie a fait mieux que vous !!
      Dernière modification par Tems, 21 mai 2010, 19h19.

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      • #4
        force est de constater, la pluviometrie a aussi etait importante chez nous, ce qui nous a pas empêché de figurer en bons derniers au maghreb avec nos copins de chez khaddafi :22:

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        • #5
          Tous les pays européens dont l'économie est fragile ont subi le choc, Espagne, Portugal, et surtout la grèce, il est impensable qu'un pays qui tout juste agite fièrement son titre de statut avancé mais dont l'économie est totalement adossée à la politique économique européenne, soit épargné.

          Bien sûr la machine de propagande a intérêt à rassurer les sujets de sa majesté et les relais royaux ici sur ce forum sont contraints de nous raconter des bôbards, donc nous allons écouter leur bôbards.

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          • #6
            la crise est mondiale aucun pays au monde ne sera epargnée sauf bien sur l 'algerie qui est un pays a part sur cette terre
            "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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            • #7
              Toi tu continues toujours à botter en touche, et à ce que je vois la crise ne t'épargneras jamais.

              Lis bien le sujet !

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              • #8
                la crise touche tout le monde en quoi c'est un scoop ?
                "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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                • #9
                  La facture pétrolière flambe

                  · Elle a augmenté de 55% au premier trimestre 2010

                  · Les exportations de phosphate sur un trend haussier

                  Renchérissement de la facture pétrolière, recul des exportations des produits alimentaires et hausse des ventes de phosphate. Des évolutions liées à l’augmentation des matières premières au niveau mondial. Résultat: une facture pétrolière qui grimpe de 55% durant le premier trimestre 2010.

                  Celle-ci s’est établie à près de 5,5 milliards de DH sous l’effet d’une augmentation de 68% du cours moyen de la tonne importée et ce même si l’on assiste à un repli de 8% en termes de volume, selon la dernière note du ministère des Finances sur les tendances du marché des produits de base.
                  Les importations énergétiques du Maroc ont enregistré une augmentation de 53%, s’établissant à 15,7 milliards de DH. Cela représente 23% des importations totales de marchandises contre 17% en 2009.

                  Les importations du gasoil et du fuel sont également en hausse de 61% s’établissant ainsi à 3,9 milliards de DH sous l’effet conjugué de l’accroissement des volumes importés de 29% et celui du cours moyen de 25%. Ces évolutions ont nécessité l’intervention de la Caisse de compensation à la fois pour les produits subventionnés et ceux dont le gouvernement a bloqué les prix pour éviter un impact sur le pouvoir d’achat. Depuis janvier, la Caisse débourse près de 2 milliards de DH/mois aux compagnies pétrolières. A ce rythme, les 14 milliards de DH inscrits dans la loi de Finances 2010 pourraient s’épuiser rapidement.

                  Côté exportations, les ventes des phosphates et dérivés ont atteint 6,4 milliards de DH. Elles sont en hausse de 58% par rapport à 2009 et de 37% par rapport à 2007. Leur part dans les exportations totales de marchandises est de 22% contre 15% en 2009.

                  Pour l’acide phosphorique, les ventes ont atteint 2,8 milliards de DH, dues à une hausse de 126% des quantités exportées alors que le cours moyen de la tonne a diminué de 27%. Les expéditions d’engrais naturels et chimiques ont également augmenté de 169% à 2,2 milliards de DH, en raison d’un triplement des volumes exportés.

                  Par ailleurs, les exportations des produits alimentaires ont reculé de 7%, suite à la baisse des ventes de tomates fraîches (-24%), d’agrumes (-12%) et de crustacés, mollusques et coquillages (-7%). Durant ce premier trimestre, la balance alimentaire marocaine est déficitaire: -694 millions de DH à fin mars 2010 contre 5 millions il y a un an. La facture des produits alimentaires est en hausse de 3,7% à 6,8 milliards de DH en raison d’une hausse des importations de maïs (+24%) et des produits laitiers (+29%), en particulier le beurre (+43%). En revanche, les achats de sucre ont reculé de 55% sous l’effet d’une baisse du volume importé de 42%.

                  K. M.

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                  • #10


                    ça me rappelle aussi une discussion sur le gas-oil qui était supposé ....

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                    • #11
                      force est de constater, la pluviometrie a aussi etait importante chez nous, ce qui nous a pas empêché de figurer en bons derniers au maghreb avec nos copins de chez khaddafi
                      c'est ce que j'ai deja essaye d'explique a nos amis, mais apparement, ils crient que la pluie s'arrete a Zouj Bghal.

                      Tous les pays européens dont l'économie est fragile ont subi le choc, Espagne, Portugal, et surtout la grèce, il est impensable qu'un pays qui tout juste agite fièrement son titre de statut avancé mais dont l'économie est totalement adossée à la politique économique européenne, soit épargné.
                      Impensable ou enervant?

                      ça me rappelle aussi une discussion sur le gas-oil qui était supposé ....
                      Ca me rappelle beaucoup de discussions ou on nous expliquait a chaque fois que rien de ce qui est planifie au Maroc ne marchera, que tous les projets se casseront la gueule, que le pays sera incessement sous peu en faillite, etc...

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                      • #12
                        Ca me rappelle beaucoup de discussions ...
                        Apparemment ce fut juste une impression. Un challenge t'a été proposé, tu t'es débiné !

                        Si colle ceci


                        Avec cela
                        • La balance commerciale creuse son déficit. -39 304,4 MDH contre -33 825,1 MDH soit un écart de plus de 16%
                        • Chute des IDE ... 4.304,7MDH contre 9.015,3MDH, soit -52,3%
                        • Plus grave encore, en 3 mois les avoirs extérieurs voient s'envoler plus 1.12 milliards de dollars : 178.392MDH contre 189.387MDH à fin 2009, soit -5,8% ou -10.995MDH

                        Côté baisse, il y a de quoi s'inquiéter puisque les principaux produits d'exportation sont en berne.
                        • - 35,5% pour les vêtements confectionnés,
                        • - 29% pour les articles de bonneterie),
                        • - 55,5% pour les fils et câbles pour électricité),
                        • - 23,5% pour les tomates fraîches,
                        • - 36,4% pour les légumes frais, congelés
                        il y a quelques inquiétudes à se faire d'autant que la trajectoire des nuages peut être capricieuse

                        Commentaire


                        • #13
                          La crise économique serait plus grave au Maroc en 2010

                          Le visible : Le taux de chômage au 1er trimestre 2010


                          Le taux de chômage au Maroc a augmenté à 10,0% au 1er trimestre 2010, contre 9,6% au cours de la même période de l’année 2009. Selon les résultats de la dernière enquête du Haut commissariat marocain au Plan relative à la situation du marché du travail au 1er trimestre de l'année 2010, ce taux est passé de 14,1% à 14,7% en milieu urbain et de 4,7% à 4,6% en milieu rural.
                          Maroc éco
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                          • #14
                            Un challenge?

                            Dans une economie comme l'economie marocaine, le seul indice economique qui compte pour moi est la croissance. C'est tout bete.

                            Du 5,1% de croissance en "crise economique grave", c'est tout simplement de l'excellent travail.. avec 0 goutte de petrole SVP...

                            http://algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=169801
                            Dernière modification par ayoub7, 22 mai 2010, 00h41.

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                            • #15
                              avec 0 goutte de petrole SVP..
                              Si ! le pétrole vert ( cultivé industriellement ) pour remplir la caisse noire de l état marocain ?

                              D ailleurs il est en chute libre ..( Bravo ! à la pression de l UE et des voisins )
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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